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Bröndsted, Peter Oluf
Reisen und Untersuchungen in Griechenland: nebst der Darstellung und Erklärung vieler neu entdeckter Denkmäler griechischen Styls, und einer kritischen Übersicht aller Unternehmingen dieser Art, von Pausanias bis auf unsere Zeit (Band 2): Le Parthenon — Paris, 1830

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https://doi.org/10.11588/diglit.682#0121
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MÉTOPE 17 : EIUCHTHONIUS ET PRETRESSE AVEC LE £ôav0V DE MINERVE. Îî5

IX.

La dix-septième métope, détruite également dans l'année 1687. L'esquisse
dans les Ànt. d'À., T. tv, ch. iv, pi. xxxvi, n°7, ainsi que la notre, planche li,
n° 17, ont été copiées sur le dessin de Carrey.

Une grande figure mâle, munie d'une légère ehlamyde qui ne couvre que
l'épaule gauche et le bras gauche, nue quant au reste du corps, parait adresser
la parole à une figure féminine, vêtue en prétresse, qui porte devant elle avec
les deux mains une corbeille ou quelque chose de rond, peut-être un petit autel
ou le piédestal dune petite statue, et qui se retourne pour s'en aller. Malheu-
reusement les têtes des deux figures, ainsi que le bras droit et la jambe droite
de l'homme, étaient déjà perdus eu 1674 lorsque Carrey fit son dessin; mais
le reste était très-bien conservé.

Le costume complet de la femme, son long vêtement descendant jusqu'aux
pieds (xi™v Tco&ïïpTfi;) avec une ample tunique plissée par devant et par derrière
(costume de prêtresse, un iepaT.wtov -ïuspipôÀaiov7), nous indique positivement une
figure hiératique, soit une prêtresse, soit une vierge, portant solennellement

ch. xii, et Cecropia, ch. xyiii. En général je ne
crois pas que le nom d'Ericlithomus ait été appli-
qué de très-bonne heure au fondateur des Athé-
niens. Il ne figure sous ce nom ni dans Homère
ni dans Hésiode (II. u', 219 et suiv. Erichthonius
possesseur de nombreuses troupes de cavales, est
fils de Dardanus et père deTros); les poètes qui
ont fait les hymnes orphiques, ne font aucune men-
tion de lui, et Hérodote non plus; je doute même
qu'il faille entendre le passage d'' Harpocratton,
voc. Aùto'^Ôovsç , comme si Pindare avait expressé-
ment- cité ce mot ; car des inythograph.es posté-
rieurs et des compilateurs ont souvent mis Erich-
thonius la où il était question chez les anciens
poètes du fondateur des Athéniens ou du fils my-
thique de Vulcain. Les noms primitifs du fon-
dateur des Athéniens et de son peuple sont Èpe-

X^eùç et Èpsyûstàat [ffoni. ïl. b, 5/|6-55r;
Herodot., liv. vm, chap. 44 et 55; Platon. Àl-
cibiad. 1, cd. Bipont., Vol. v, pag. 63. a, etc. On
trouverait difficilement le nom d'Ericlilhonius qui
se rapporte à des prétentions connues à l'autoch-
thonie, chez des auteurs plus anciens que les tra-
giques de l'Àttique (par exemple Muripîde Ion,
v. ai, 268 , 999, 1429);et il paraît être dérivé
d'un double motif, c'est-à-dire pour distinguer le
fondateur des Athéniens, l'Erechthéé pyev (He-
rod., 1. c., vin, 55) de l'Erechthéé fils de Pandion,
et en même temps pour rappeler l'origine divine
de ce fondateur. Comparez noire explication du
fragment provenant d'Athènes, planche xlii.

7 Peut-être le vêtement appelé stcm[a{ç, Compar.
Pollux. Onom., 1. vu, chap. xm, segm. 4g.

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