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https://doi.org/10.11588/diglit.682#0088
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SUR LES MÉTOPES EN GENERAL. . Ig5
on ne peut prendre un bien vif intérêt à ceux-ci qu'au Parthénon même, et
ce n'est que dans l'ensemble des métopes qu'on peut puiser une connaissance
véritable des intentions du génie qui les inventa, connaissance qui forme le
but principal de la métopologie.
Une grande partie des matériaux d'où cette notion devait ressortir, est per-
due irrévocablement par suite de la destruction de tant de métopes. Mais il en
reste assez pour nous donner, à l'aide de la tradition historique et d'une in-
duction bien établie, une idée assez exacte de l'ensemble. Nous présenterons
donc d'abord tout ce qui nous a été conservé des quatre-vingt-douze métopes,
en indiquant exactement les sources où nous avons puisé la connaissance de
chacun des groupes de nos planches, et en nous efforçant d'expliquer tous les
sujets qui jusqu'à présent n'auraient pas été interprétés. Ce n'est que dans le
cas où nous réussirions dans l'aperçu que nous allons donner de toutes les
sculptures de la frise extérieure, qu'il nous sera permis de proposer quelques
résultats qui ne seront pas sans importance pour l'histoire de l'ensemble. Car
la route par laquelle beaucoup de gens s'élancent aujourd'hui à la recherche
des prétendues grandes vues, au lieu de s'attachera un examen approfondi
des détails, m'a toujours paru dangereuse, parce qu'à la fin on y recueille
souvent bien plus d'erreurs que de lumières. De même que, dans la nature,
le sublime naît de la combinaison et de la liaison intime des parties intégrantes
d'un tout, de même dans le savoir humain, une idée vraiment grande et gé-
nérale d'une chose ne peut venir, ce me semble, que de la perception claire
de ses détails.
thénon, Paris, i 81 8 , in-8°), pag. 69-76; Qua-
tremere de Qiùnçy, dans ses Lettres écrites de
Londres à Rome, et adressées à Canova (Rome,
1818, in-8°), pag. 56, 60, et ailleurs.
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SUR LES MÉTOPES EN GENERAL. . Ig5
on ne peut prendre un bien vif intérêt à ceux-ci qu'au Parthénon même, et
ce n'est que dans l'ensemble des métopes qu'on peut puiser une connaissance
véritable des intentions du génie qui les inventa, connaissance qui forme le
but principal de la métopologie.
Une grande partie des matériaux d'où cette notion devait ressortir, est per-
due irrévocablement par suite de la destruction de tant de métopes. Mais il en
reste assez pour nous donner, à l'aide de la tradition historique et d'une in-
duction bien établie, une idée assez exacte de l'ensemble. Nous présenterons
donc d'abord tout ce qui nous a été conservé des quatre-vingt-douze métopes,
en indiquant exactement les sources où nous avons puisé la connaissance de
chacun des groupes de nos planches, et en nous efforçant d'expliquer tous les
sujets qui jusqu'à présent n'auraient pas été interprétés. Ce n'est que dans le
cas où nous réussirions dans l'aperçu que nous allons donner de toutes les
sculptures de la frise extérieure, qu'il nous sera permis de proposer quelques
résultats qui ne seront pas sans importance pour l'histoire de l'ensemble. Car
la route par laquelle beaucoup de gens s'élancent aujourd'hui à la recherche
des prétendues grandes vues, au lieu de s'attachera un examen approfondi
des détails, m'a toujours paru dangereuse, parce qu'à la fin on y recueille
souvent bien plus d'erreurs que de lumières. De même que, dans la nature,
le sublime naît de la combinaison et de la liaison intime des parties intégrantes
d'un tout, de même dans le savoir humain, une idée vraiment grande et gé-
nérale d'une chose ne peut venir, ce me semble, que de la perception claire
de ses détails.
thénon, Paris, i 81 8 , in-8°), pag. 69-76; Qua-
tremere de Qiùnçy, dans ses Lettres écrites de
Londres à Rome, et adressées à Canova (Rome,
1818, in-8°), pag. 56, 60, et ailleurs.