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Charlier, R.: Un tableau de Louis-Michel Vanloo
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18477#0048
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Un tableau de Louis-Michel Vanloo
provenant de la
collection GrOMOFF a saint-pétersbourg.
(Communication de M. R. Charlier.j
Le tableau dont nous présentons la photographie est
revenu en France, après être resté longtemps en Russie.
Il a figuré au Salon de 176g sous le titre :
« 6. Une femme représentant l'Étude. Tableau de 3 pieds
10 pouces de hauteur sur 3 pieds 1 pouce de largeur. »
■ Il ne peut y avoir grand doute sur son identification,
car, outre qu'il est signé et daté : L.-M. Vanloo, 176", les
dimensions actuelles, im25 sur 1 mètre, correspondent
exactement avec celles qui sont portées au livret. Cepen-
dant, une erreur s'est glissée dans la rédaction du cata-
logue : le tableau est en largeur et non pas en hauteur.
Le cadre ancien portait cette inscription, d'une écriture
du temps : VÉtude vigilante. De fait, la jeune femme, gra-
cieusement drapée, symbolise parfaitement les veillées
studieuses. Elle est encore absorbée par la lecture, et la
fatigue l'oblige à reposer sa tête sur son bras gauche,
quand le coq salue le soleil levant de son chant matinal.
Le fond du tableau est occupé par une draperie rouge
foncé, dont un pan relevé laisse entrevoir une colonnade.
Gabriel de Saint-Aubin ne manqua pas de crayonner
le tableau de Vanloo lors de ses visites au Salon. Le
livret illustré par l'ingénieux artiste est conservé au Cabi-
net des Estampes. Notre distingué collègue, M. Emile
Dacier, en a donné une excellente édition, graphique et
critique, publiée par la Société de reproduction des des-
sins de maîtres.
En rapprochant les photographies de l'original et du
dessin, vous pourrez juger de l'extraordinaire sincérité
des croquis de Saint-Aubin. Sous le titre de la toile, de
son écriture menue, il a mentionné : peint en iyôy. Le
tableau porte cette date en effet. Sur le croquis lui-même,
il a inscrit les mots : rouge sur la draperie et bleu sur la
robe. Ces indications sont parfaitement exactes. Enfin, il
Un tableau de Louis-Michel Vanloo
provenant de la
collection GrOMOFF a saint-pétersbourg.
(Communication de M. R. Charlier.j
Le tableau dont nous présentons la photographie est
revenu en France, après être resté longtemps en Russie.
Il a figuré au Salon de 176g sous le titre :
« 6. Une femme représentant l'Étude. Tableau de 3 pieds
10 pouces de hauteur sur 3 pieds 1 pouce de largeur. »
■ Il ne peut y avoir grand doute sur son identification,
car, outre qu'il est signé et daté : L.-M. Vanloo, 176", les
dimensions actuelles, im25 sur 1 mètre, correspondent
exactement avec celles qui sont portées au livret. Cepen-
dant, une erreur s'est glissée dans la rédaction du cata-
logue : le tableau est en largeur et non pas en hauteur.
Le cadre ancien portait cette inscription, d'une écriture
du temps : VÉtude vigilante. De fait, la jeune femme, gra-
cieusement drapée, symbolise parfaitement les veillées
studieuses. Elle est encore absorbée par la lecture, et la
fatigue l'oblige à reposer sa tête sur son bras gauche,
quand le coq salue le soleil levant de son chant matinal.
Le fond du tableau est occupé par une draperie rouge
foncé, dont un pan relevé laisse entrevoir une colonnade.
Gabriel de Saint-Aubin ne manqua pas de crayonner
le tableau de Vanloo lors de ses visites au Salon. Le
livret illustré par l'ingénieux artiste est conservé au Cabi-
net des Estampes. Notre distingué collègue, M. Emile
Dacier, en a donné une excellente édition, graphique et
critique, publiée par la Société de reproduction des des-
sins de maîtres.
En rapprochant les photographies de l'original et du
dessin, vous pourrez juger de l'extraordinaire sincérité
des croquis de Saint-Aubin. Sous le titre de la toile, de
son écriture menue, il a mentionné : peint en iyôy. Le
tableau porte cette date en effet. Sur le croquis lui-même,
il a inscrit les mots : rouge sur la draperie et bleu sur la
robe. Ces indications sont parfaitement exactes. Enfin, il