DOI Heft:
Séance du 1er Décembre 1911
DOI Artikel:Vitry, Paul: Georges-David Matthieu: peintre de la Cour de Mecklembourg (1737-1778)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18477#0368
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sinage immédiat des Jésuites que s'élevait jadis l'église
Sainte-Catherine-la-Couture ou Sainte-Catherine-du-Val-
des-Écoliers, qui fut détruite vers 1780, comme nous savons
de plus que les monuments funéraires de la famille de
Birague, qui en faisaient le principal ornement, passèrent
dans l'église des ci-devant Jésuites en 1782, nous sommes
autorisés à supposer que le bas-relief de l'Ensevelissement
a pu suivre le même chemin. D'autant que Le Rouge
nous rapporte1, en 1771, qu'on voyait au maître-autel de
l'église Sainte-Catherine des ornements qui avaient été
empruntés à la chapelle de Birague; il paraît infini-
ment probable que notre bas-relief était l'un de ces orne-
ments exécutés pour les Birague, utilisés au maître-autel
de Sainte-Catherine, puis à celui de l'église Saint-Louis.
La date en serait ainsi fixée aux environs de celle soit
du tombeau de Valentine Balbiani, après 1572, soit du tom-
beau de René de Birague lui-même, vers 1585.
Georges-David Matthieu
PEINTRE DE LA COUR DE MeCKLEMBOURG
(1737-I778).
(Communication de M. Paul Vitry.)
On a consacré cet été à Schwerin une exposition aux
œuvres d'un peintre de portraits de la seconde moitié du
xvme siècle qui travailla pendant une quinzaine d'années
à la cour de Schwerin, et M. Ernst Steinmann, qui avait
organisé cette exposition et en avait dressé un catalogue
très soigné, vient de donner sur l'artiste et son œuvre une
étude très complète et très intelligente accompagnée d'une
belle série de planches2.
1. Curiosités de Pai-is, t. I, p. 323. « ... Vous y devez exami-
ner quelques restes des beaux ouvrages de Germain Pilon qui
sont aussi curieux qu'excellents : les ornements de ce tombeau
ont été pris pour faire le grand autel. »
2. Georg-David Matthieu. Ein deutschen Maler des Rokoko,
par Ernst Steinmann et Hans Witte. Leipzig, igii,in-4°, 42 pl.
sinage immédiat des Jésuites que s'élevait jadis l'église
Sainte-Catherine-la-Couture ou Sainte-Catherine-du-Val-
des-Écoliers, qui fut détruite vers 1780, comme nous savons
de plus que les monuments funéraires de la famille de
Birague, qui en faisaient le principal ornement, passèrent
dans l'église des ci-devant Jésuites en 1782, nous sommes
autorisés à supposer que le bas-relief de l'Ensevelissement
a pu suivre le même chemin. D'autant que Le Rouge
nous rapporte1, en 1771, qu'on voyait au maître-autel de
l'église Sainte-Catherine des ornements qui avaient été
empruntés à la chapelle de Birague; il paraît infini-
ment probable que notre bas-relief était l'un de ces orne-
ments exécutés pour les Birague, utilisés au maître-autel
de Sainte-Catherine, puis à celui de l'église Saint-Louis.
La date en serait ainsi fixée aux environs de celle soit
du tombeau de Valentine Balbiani, après 1572, soit du tom-
beau de René de Birague lui-même, vers 1585.
Georges-David Matthieu
PEINTRE DE LA COUR DE MeCKLEMBOURG
(1737-I778).
(Communication de M. Paul Vitry.)
On a consacré cet été à Schwerin une exposition aux
œuvres d'un peintre de portraits de la seconde moitié du
xvme siècle qui travailla pendant une quinzaine d'années
à la cour de Schwerin, et M. Ernst Steinmann, qui avait
organisé cette exposition et en avait dressé un catalogue
très soigné, vient de donner sur l'artiste et son œuvre une
étude très complète et très intelligente accompagnée d'une
belle série de planches2.
1. Curiosités de Pai-is, t. I, p. 323. « ... Vous y devez exami-
ner quelques restes des beaux ouvrages de Germain Pilon qui
sont aussi curieux qu'excellents : les ornements de ce tombeau
ont été pris pour faire le grand autel. »
2. Georg-David Matthieu. Ein deutschen Maler des Rokoko,
par Ernst Steinmann et Hans Witte. Leipzig, igii,in-4°, 42 pl.