DOI Artikel:
Petit-Delchet, Max: L' illustration décorative du "Mythe de Psyché" aux XVIIe et XVIIIe siècles
DOI Artikel:Roux, Alphonse: Philibert de l'Orme, Jean Goujon et Pierre Lescot au Louvre
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18477#0156
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ment au Musée Condé le merveilleux livre des chansons
de Laborde auquel les dessins originaux en couleur de
Moreau le jeune et le Barbier donnent un prix inestimable.
Les premiers sont d'une finesse et d'un charme qui en
font une des plus délicieuses illustrations de livre qu'on
puisse voir.
Signalons enfin, à titre d'indication :
i° Coiny (1796). — Dix dessins pour l'Ane d'or d'Apulée
et une figure de Prud'hon (chez Renouard) en 1796.
2° Binet (1796). — Une petite édition in-12 parue en
1796 chez l'imprimeur Patris contient six vignettes de la
main de Binet.
3° Gérard (1797). — Enfin, en 1797, chez Didot, Gérard
accompagne de cinq figures le texte de La Fontaine.
Elles sont malheureusement empreintes de raideur, et
l'allongement exagéré des corps nuit au bon effet de ces
grandes gravures, exécutées dans le style froid et classique
de son maître David.
Ayons, en terminant cette étude, le courage ou plutôt
la témérité d'avouer que, malgré tout le charme qui ne
peut jamais faire défaut lorsque La Fontaine parle, son
récit nous paraît aujourd'hui embarrassé par des descrip-
tions fastidieuses et certains détails peu intéressants.
On voudrait en élaguer un certain nombre de pages
qui en altèrent l'effet et gâtent par instants le plaisir déli-
cat que cette lecture nous causerait sans toutes ces digres-
sions inutiles.
Quel dommage que La Fontaine n'ait pas cru devoir
conter entièrement envers (comme il l'a fait pour quelques
passages seulement) cette histoire de Psyché qui prêtait
si bien à des développements poétiques !
Philibert de l'Orme, Jean Goujon et Pierre Lescot
au Louvre.
(Communication de M. Alphonse Roux.)
L'on n'est pas accoutumé à voir réunis les noms de
Ph. de l'Orme, J. Goujon et P. Lescot comme collabo-
ment au Musée Condé le merveilleux livre des chansons
de Laborde auquel les dessins originaux en couleur de
Moreau le jeune et le Barbier donnent un prix inestimable.
Les premiers sont d'une finesse et d'un charme qui en
font une des plus délicieuses illustrations de livre qu'on
puisse voir.
Signalons enfin, à titre d'indication :
i° Coiny (1796). — Dix dessins pour l'Ane d'or d'Apulée
et une figure de Prud'hon (chez Renouard) en 1796.
2° Binet (1796). — Une petite édition in-12 parue en
1796 chez l'imprimeur Patris contient six vignettes de la
main de Binet.
3° Gérard (1797). — Enfin, en 1797, chez Didot, Gérard
accompagne de cinq figures le texte de La Fontaine.
Elles sont malheureusement empreintes de raideur, et
l'allongement exagéré des corps nuit au bon effet de ces
grandes gravures, exécutées dans le style froid et classique
de son maître David.
Ayons, en terminant cette étude, le courage ou plutôt
la témérité d'avouer que, malgré tout le charme qui ne
peut jamais faire défaut lorsque La Fontaine parle, son
récit nous paraît aujourd'hui embarrassé par des descrip-
tions fastidieuses et certains détails peu intéressants.
On voudrait en élaguer un certain nombre de pages
qui en altèrent l'effet et gâtent par instants le plaisir déli-
cat que cette lecture nous causerait sans toutes ces digres-
sions inutiles.
Quel dommage que La Fontaine n'ait pas cru devoir
conter entièrement envers (comme il l'a fait pour quelques
passages seulement) cette histoire de Psyché qui prêtait
si bien à des développements poétiques !
Philibert de l'Orme, Jean Goujon et Pierre Lescot
au Louvre.
(Communication de M. Alphonse Roux.)
L'on n'est pas accoutumé à voir réunis les noms de
Ph. de l'Orme, J. Goujon et P. Lescot comme collabo-