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ou comme « maître maçon », ou encore « pourtraiteur »,
« deviseur de plans ». Il n'en reste pas moins que ce sculp-
teur fut un architecte"1. Nous le trouvons au Louvre dans
ses admirables reliefs; qu'est-ce qui nous empêche de l'y
supposer dans la conduite générale de la construction?
Lescot, en effet, semble n'avoir jamais pu se passer de
lui; de plus, une influence de sculpteur paraît avoir dû
s'exercer sur les dessins architecturaux du palais; enfin,
si son influence s'est fait sentir sur la construction, on
s'explique encore mieux que tout à l'heure la raison pour
laquelle l'action de Ph. de l'Orme, — si elle existe, —
demeure peu apparente, celle de Goujon l'ayant contre-
balancée.
De la sorte, le Louvre, tout en restant à Lescot, mais
en perdant sa priorité dans l'évolution de la seconde
Renaissance, laisserait deviner une influence de Ph. de
l'Orme, complétée et d'ailleurs modifiée par J. Goujon.
C'est du moins l'hypothèse à laquelle il semble bien qu'on
soit naturellement porté après l'examen et la discussion
des faits qui précèdent.
Notes sur des peintures bourguignonnes
du xviiie siècle.
(Communication de M. Pevrault-Dabot.)
Il existe encore en province un grand nombre de ces
maisons, hôtels quasi-seigneuriaux entre cour et jardin,
que se firent bâtir, aux xvne et xvme siècles, de riches
bourgeois.
Dans un petit pays de Bourgogne, à Rully (Saône-et-
Loire), se trouve une de ces vieilles et aristocratiques
demeures. Celle-ci, depuis sa construction au xvme siècle,
n'a presque pas changé d'aspect, au moins en ce qui con-
cerne la distribution des appartements et leur décoration
intérieure.
Au rez-de-chaussée, élevé sur un large perron à double
i. Cf. P. Vitry, Jean Goujon, passim.
1911
ou comme « maître maçon », ou encore « pourtraiteur »,
« deviseur de plans ». Il n'en reste pas moins que ce sculp-
teur fut un architecte"1. Nous le trouvons au Louvre dans
ses admirables reliefs; qu'est-ce qui nous empêche de l'y
supposer dans la conduite générale de la construction?
Lescot, en effet, semble n'avoir jamais pu se passer de
lui; de plus, une influence de sculpteur paraît avoir dû
s'exercer sur les dessins architecturaux du palais; enfin,
si son influence s'est fait sentir sur la construction, on
s'explique encore mieux que tout à l'heure la raison pour
laquelle l'action de Ph. de l'Orme, — si elle existe, —
demeure peu apparente, celle de Goujon l'ayant contre-
balancée.
De la sorte, le Louvre, tout en restant à Lescot, mais
en perdant sa priorité dans l'évolution de la seconde
Renaissance, laisserait deviner une influence de Ph. de
l'Orme, complétée et d'ailleurs modifiée par J. Goujon.
C'est du moins l'hypothèse à laquelle il semble bien qu'on
soit naturellement porté après l'examen et la discussion
des faits qui précèdent.
Notes sur des peintures bourguignonnes
du xviiie siècle.
(Communication de M. Pevrault-Dabot.)
Il existe encore en province un grand nombre de ces
maisons, hôtels quasi-seigneuriaux entre cour et jardin,
que se firent bâtir, aux xvne et xvme siècles, de riches
bourgeois.
Dans un petit pays de Bourgogne, à Rully (Saône-et-
Loire), se trouve une de ces vieilles et aristocratiques
demeures. Celle-ci, depuis sa construction au xvme siècle,
n'a presque pas changé d'aspect, au moins en ce qui con-
cerne la distribution des appartements et leur décoration
intérieure.
Au rez-de-chaussée, élevé sur un large perron à double
i. Cf. P. Vitry, Jean Goujon, passim.
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