DOI Artikel:
Marquet de Vasselot, Jean Joseph: La vaisselle d'argent de l'ordre du Saint-Esprit, [1]
DOI Artikel:Guiffrey, Jules: Testament et inventaire après décès de André Le Nostre et autres documents le concernant
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18477#0228
— 2ig —
deux vases et huit bustes. Le roi ne fut pas insensible à cet
enrichissement de son cabinet et sut reconnaître comme
il convenait la générosité du donateur.
Nous commencerons par l'énumération des actes par
lesquels Le Nostre disposait en faveur des siens d'une
partie de ses biens. Nous ne gardons dans nos analyses
que les mentions essentielles :
io Le 12 juillet i656, André Le Nostre, dessinateur des
jardins du roi, et Françoise Langlois, sa femme, demeu-
rant au jardin du palais des Tuileries, « en reconnais-
sance des bons offices qu'ils se rendent l'un à l'autre, et
afin que le survivant d'eux ait meilleur moyen de s'aider
et subvenir à ses nécessités le reste de ses jours », se
font donation réciproque de tous leurs biens meubles et
immeubles, pour le survivant d'eux en jouir en usufruit
sa vie durant, pourvu qu'il n'existe aucun enfant né de
leur union (Arch. nat., Y ig3, fol. 219).
20 Le i3 juin 1689, cette donation mutuelle de Le
Nostre et de sa femme est confirmée et renouvelée dans
les mêmes termes que précédemment. Ici, notre homme
se dit « chevalier des ordres militaires et royaux de
Notre-Dame de mont Carmel et de saint Lazare de Jéru-
salem, Conseiller du roi, Contrôleur général des Bâtiments
du roi, Arts et Manufactures de France » (Arch. nat.,
Y 254, fol. 424).
3o 19 octobre 1671 : Donation, par Le Nostre et sa
femme, de 3oo livres de rente, au capital de 6,000 livres,
à Marie-Andrée Langlois, leur belle-sœur et sœur, demeu-
rant au palais des Tuileries, « pour la bonne amitié que
lesdits donateurs portent à ladite donataire ». Le Nostre
prend ici le titre de Contrôleur général des Bâtiments et
jardins de Sa Majesté (Arch. nat., Y 222, fol. 294).
40 7 juillet 1674 : Autre donation à la même Marie-
Andrée Langlois de sept cents livres de rente, au prin-
cipal de douze mille livres, au même titre que la dona-
tion de 1671 (Arch. nat., Y 228, fol. 376).
5° 20 juin 1695 : Donation par Le Nostre et sa femme à
leur nièce Marie-Louise Bembes, fille de défunt Guil-
laume Bembes et d'Antoinette Langlois, son épouse, pla-
deux vases et huit bustes. Le roi ne fut pas insensible à cet
enrichissement de son cabinet et sut reconnaître comme
il convenait la générosité du donateur.
Nous commencerons par l'énumération des actes par
lesquels Le Nostre disposait en faveur des siens d'une
partie de ses biens. Nous ne gardons dans nos analyses
que les mentions essentielles :
io Le 12 juillet i656, André Le Nostre, dessinateur des
jardins du roi, et Françoise Langlois, sa femme, demeu-
rant au jardin du palais des Tuileries, « en reconnais-
sance des bons offices qu'ils se rendent l'un à l'autre, et
afin que le survivant d'eux ait meilleur moyen de s'aider
et subvenir à ses nécessités le reste de ses jours », se
font donation réciproque de tous leurs biens meubles et
immeubles, pour le survivant d'eux en jouir en usufruit
sa vie durant, pourvu qu'il n'existe aucun enfant né de
leur union (Arch. nat., Y ig3, fol. 219).
20 Le i3 juin 1689, cette donation mutuelle de Le
Nostre et de sa femme est confirmée et renouvelée dans
les mêmes termes que précédemment. Ici, notre homme
se dit « chevalier des ordres militaires et royaux de
Notre-Dame de mont Carmel et de saint Lazare de Jéru-
salem, Conseiller du roi, Contrôleur général des Bâtiments
du roi, Arts et Manufactures de France » (Arch. nat.,
Y 254, fol. 424).
3o 19 octobre 1671 : Donation, par Le Nostre et sa
femme, de 3oo livres de rente, au capital de 6,000 livres,
à Marie-Andrée Langlois, leur belle-sœur et sœur, demeu-
rant au palais des Tuileries, « pour la bonne amitié que
lesdits donateurs portent à ladite donataire ». Le Nostre
prend ici le titre de Contrôleur général des Bâtiments et
jardins de Sa Majesté (Arch. nat., Y 222, fol. 294).
40 7 juillet 1674 : Autre donation à la même Marie-
Andrée Langlois de sept cents livres de rente, au prin-
cipal de douze mille livres, au même titre que la dona-
tion de 1671 (Arch. nat., Y 228, fol. 376).
5° 20 juin 1695 : Donation par Le Nostre et sa femme à
leur nièce Marie-Louise Bembes, fille de défunt Guil-
laume Bembes et d'Antoinette Langlois, son épouse, pla-