DOI Artikel:
Marquet de Vasselot, Jean Joseph: La vaisselle d'argent de l'ordre du Saint-Esprit, [1]
DOI Artikel:Marquet de Vasselot, Jean Joseph: La vaisselle d'argent de l'Ordre du Saint-Esprit, [2]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18477#0348
— 33g —
fait attention; M. Molinier, dans le supplément de la
Xotice des émaux et de l'orfèvrerie, par A. Darcel1,
ne les a pas tous relevés et n'a cherché à en expliquer
aucun; et il ne s'est pas montré plus curieux au sujet
de celui qu'il a signalé depuis sur une autre pièce de
la même chapelle2.
Il y aurait donc lieu d'examiner ces marques de
plus près, et de montrer à quelles conclusions leur
étude pourrait conduire.
Sur chaque pièce, on voit deux poinçons. Le pre-
mier est formé d'une lettre de l'alphabet — une capi-
tale gothique — surmontée d'une couronne (hauteur :
environ 8 millimètres). Le second, plus compliqué,
comporte trois éléments superposés : au bas, un
monogramme, ou plusieurs lettres juxtaposées, ou
un emblème, ou même deux de ces éléments; au-
dessus, une fleur de lis accompagnée de deux points
ronds; sur le tout, une couronne (hauteur : environ
9 millimètres).
Le second poinçon indique à coup sûr une origine
parisienne. C'est en effet l'un des caractères distinctifs
des poinçons de Paris, de comporter une fleur de lis
accostée de deux points; et cet usage remonte assez
haut, comme l'explique l'orfèvre Pierre Leroy dans
son précieux ouvrage sur les statuts et privilèges
des orfèvres parisiens3, composé d'après les anciens
âge, de la Renaissance et des temps modernes composant le
Musée des Souverains, 2' éd. Paris, 1868, in-12, n" 88 à 96 et
p. xx-xxvi.
t. Musée national du Louvre; Notice des émaux et de l'or-
fèvrerie, par A. Darcel et E. Molinier. Paris, 1891, in-12.
2. E. Molinier, Deux reliquaires provenant de la chapelle de
l'Ordre du Saint-Esprit, au Musée du Louvre (Galette archéo-
logique, t. XIII, 1887, P- 94 et suiy-)- — Ce poinçon diffère de
celui de Paris et appellerait quelques remarques.
3. P. Leroy, Statuts et privilèges du corps des marchands
orfèvres-joyailliers de la ville de Paris. Paris, 1739, in-40, p. 100.
fait attention; M. Molinier, dans le supplément de la
Xotice des émaux et de l'orfèvrerie, par A. Darcel1,
ne les a pas tous relevés et n'a cherché à en expliquer
aucun; et il ne s'est pas montré plus curieux au sujet
de celui qu'il a signalé depuis sur une autre pièce de
la même chapelle2.
Il y aurait donc lieu d'examiner ces marques de
plus près, et de montrer à quelles conclusions leur
étude pourrait conduire.
Sur chaque pièce, on voit deux poinçons. Le pre-
mier est formé d'une lettre de l'alphabet — une capi-
tale gothique — surmontée d'une couronne (hauteur :
environ 8 millimètres). Le second, plus compliqué,
comporte trois éléments superposés : au bas, un
monogramme, ou plusieurs lettres juxtaposées, ou
un emblème, ou même deux de ces éléments; au-
dessus, une fleur de lis accompagnée de deux points
ronds; sur le tout, une couronne (hauteur : environ
9 millimètres).
Le second poinçon indique à coup sûr une origine
parisienne. C'est en effet l'un des caractères distinctifs
des poinçons de Paris, de comporter une fleur de lis
accostée de deux points; et cet usage remonte assez
haut, comme l'explique l'orfèvre Pierre Leroy dans
son précieux ouvrage sur les statuts et privilèges
des orfèvres parisiens3, composé d'après les anciens
âge, de la Renaissance et des temps modernes composant le
Musée des Souverains, 2' éd. Paris, 1868, in-12, n" 88 à 96 et
p. xx-xxvi.
t. Musée national du Louvre; Notice des émaux et de l'or-
fèvrerie, par A. Darcel et E. Molinier. Paris, 1891, in-12.
2. E. Molinier, Deux reliquaires provenant de la chapelle de
l'Ordre du Saint-Esprit, au Musée du Louvre (Galette archéo-
logique, t. XIII, 1887, P- 94 et suiy-)- — Ce poinçon diffère de
celui de Paris et appellerait quelques remarques.
3. P. Leroy, Statuts et privilèges du corps des marchands
orfèvres-joyailliers de la ville de Paris. Paris, 1739, in-40, p. 100.