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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1905-1906

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No 2 (1905)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27145#0024
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12

BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

près de Namur, est représenté, lui aussi, par une
jolie maquette au 1/1000"= en plan et au 1/500"= en
hauteur.
Hastedon est un superbe emplacement, qui fut


FiG. 2.

occupé dès l'époque néolithique et devint, dans la
suite, un 07^7^72222 des Belges.
Les fouilles importantes qui y ont été exécutées,
en 1872, par MM. Arnould et de Radiguès ont
fourni les renseignements les plus précis sur le
mode de construction des retranchements entou-
rant le plateau : ceux-ci étaient constitués de piè-
ces de bois et de pierres sans mortier F
Hastedon — en tant qu'oppidum, bien entendu,

I. LlMELETTE, L%â2éyM27.1.*yw22?'
1865, II, p. 74.) — G. ARNOULD et
DE RADIGUÈS, MyLr S22^ TAMiMcM. (Congrès internatio-

— est-il de beaucoup antérieur à l'ère chrétienne ?
Nous ne le pensons pas et nous croyons que
M. Salomon Reinach est dans le vrai lorsqu'il sup-
pose que le fait de l'habitation dans de véritables
forteresses pourrait avoir un rapport direct avec un
événement historique très important : l'invasion
des Cimbres et des Teutons, que l'on peut placer
vers l'an 100 avant Jésus-Christ.
Sous la menace ou à la suite de cette invasion,
les Gaulois et les Belges, dont les habitations
étaient jusque-là disséminées, commencèrent à
s'agglomérer dans des emplacements fortifiés,
comme Bibracte (Mont-Beuvray), Titelberg, Camp
de Bonne, Hastedon, etc. Ainsi s'expliquerait
l'uniformité de civilisation constatée dans les oppi-
dums, comme aussi l'uniformité technique des
méthodes mises en usage pour les fortifier -.


LE GUERRIER ROMAIN est hguré par une statue
en plâtre peint, de grandeur réelle. C'est un robuste
légionnaire du temps de l'Empire, portant le cas-
que à couvre-joues, la cuirasse, les épaulières, le
tablier en lanières plaquées de métal et le grand
bouclier rectangulaire et oblong orné de l'emblème
distinctif de la légion. Il est armé de l'épée suspen-
due par un baudrier au côté droit, du 7)227-22^077722722
attaché à un ceinturon au côté gauche — ce qui
fait de notre légionnaire un officier — et du 7)2/22777,
l'arme nationale de l'infanterie romaine. (Fig. 2.)
Cette reconstitution a été exécutée à Mayence,
par les ateliers du Musée central Romano-Germa-
nique, sous la direc-
tion du D' Linden-
schmit et d'après le
monument funéraire
de Valerius Crispus,
soldat de la VIIL lé-
gion. (Fig. 3.) Ce
monument, trouvé
en 1841 dans la
Kranz-platz, à Wies-
bade, et actuelle-
ment conservé au

nal d'Anthropologie et
d'Archéologie préhisto-
riques, 6° session, Bru-
xelles 1872, p. 318 et
planches 80, 8t et
Siéz's.)— Cn/-
/Lc, lib. VII, c. XXIII.
2. A/zoooz-
/u'z'TV'V*?-
yws, 12° session, Paris,
i$oo, p. 427.

FiG. 3
 
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