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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Editor]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1905-1906

DOI issue:
No 11 (1906)
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27145#0092
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5*ANNÉE. N° 11

PARAISSANT TOUS LES MOIS

AOUT:$o6

BULLETIN
DES MUSÉES ROYAUX
DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
(Antiquités, Industries d'Aft, Art monumental et décoratif. Armes et Armures, Ethnographie)
A BRUXELLES

ABONNEMENTS :
Pour la Belgique.5 francs. I Pour l'Etranger.6 fr. 50.
Le numéro : 50 centimes.

SECTION D'ART MONUMENTAL.
' j 'ANDIS que se prolonge l'incertitude sur le
_L sort futur des locaux destinés à abriter nos
collections de moulages, celles-ci ne cessent de
s'accroître : mais l'exiguïté du hall actuel nous
oblige à reléguer nos acquisitions dans un magasin
qui, lui-même, devient insuffisant.
Mais pourquoi, se demandera-t-on, ces acquisi-
tions d'objets que l'on sait ne pouvoir exposer qu'à
une époque plus ou moins lointaine ?
Tout simplement parce que, pour les moulages
comme pour les objets d'art originaux, il faut bien
souvent saisir les occasions.
C'est ainsi qu'après la fermeture de l'Exposition
de l'art rétrospectif à Düsseldorf (1902), nous
sommes entrés en possession d'une belle série de
reproductions, parmi lesquelles celle du tombeau,
avec baldaquin, du comte palatin Henri II, dont
l'original se trouve dans l'église abbatiale de
Laach. C'est ainsi encore que l'intéressante collec-
tion de fac-similé de dinanderies dont nous avons
parlé naguère * a passé de l'Exposition de Dinant
dans notre Musée.
D'un autre côté, le coulage des pièces en plâtre
exige, tout comme certains autres travaux — ceux
d'impression, par exemple, — une certaine mise en
train dont les frais, relativement considérables
pour des objets importants, restent les mêmes quel
que soit le nombre d'exemplaires coulés ; ces frais
sont donc supportés intégralement par un acqué-

reur unique, ou bien divisés entre un certain
nombre d'acquéreurs et, par conséquent, d'autant
moins élevés pour chacun de ces derniers qu'ils
sont plus nombreux ; il est donc de l'intérêt des
musées de moulages de s'arranger entre eux pour
la commande collective de plusieurs exemplaires
d'une même reproduction ; l'économie ainsi réa-
lisée se chiffre parfois par plusieurs milliers de
francs.
Il arrive aussi que l'on n'exécute pas de <s bons
creux », et que les moules sont détruits après le
tirage d'un nombre limité d'exemplaires; c'est à
une circonstance de cette nature que nous devons
de posséder le moulage du célèbre Co//<M7zg, d'An-
drea del Verrocchio.
Bien d'autres occasions, sur lesquelles il serait
oiseux de nous étendre davantage, peuvent nous
amener à recevoir des pièces qui devront demeurer
emmagasinées plus ou moins longtemps.
Nous prenons à tâche, cependant, de placer ces
pièces intéressantes sous les yeux de nos visiteurs,
pour autant qu'il soit possible de le faire sans
encombrer notre local restreint et déjà très riche-
ment garni.
Il y a quelques semaines, on a placé dans le fond
du grand hall la reproduction de la jolie statue
agenouillée de Catherine de Mecklembourg, par
Carlo de Cesare (n° 2419), dont l'original, en bronze,
existe au Dôme de Freiberg. Plus récemment, des
reproductions d'œuvres de l'antiquité ont été mises
au jour, à l'occasion d'un remaniement qui avait
pour but de rendre plus méthodique l'arrange-
ment de la partie de la section d'art monumental
consacrée à l'art grec.

1. AM/A/2'73, 4" année, n° 4, et 5" année, n° 2.
 
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