DOI Heft:
No 6 (1906)
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DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS
43
A%rz'oaf<? ^ozzryzzz^zzozzzzg (xv" siècle) :
Jean Lefèvre de Saint-Remy (déjà cité).
Juge diseur (déjà cité).
Arbalétrier des bandes d'ordonnance de
Charles le Téméraire.
Piquier des bandes d'ordonnance de Charles
!e Téméraire.
Hacquebusier des bandes d'ordonnance de
Charles le Téméraire.
A^rzo^g (xvi" et xvn" siècles) :
Mousquetaire des gardes wallonnes.
Arquebusier des gardes wallonnes.
AVrz'oa^ zzzz/zviAzbzzzzg (xvm" siècle)
Dragon de Latour (oBicier).
Dragon de Latour.
Tambour.
Alérzbzfeyhzzzzçzzzbg :
Tambour du 112" de ligne.
Soldats —
Voltigeur —
Officier
/Vz'z'ozA: /%o/A?zzzA?z'.M :
OBicier du 8" hussards.
Hussard.
Vg'zvo<& Az /'Vzzafg^gzz^zzzzcg zzaùozza/r (1830) :
Cavaliers et fantassins des régiments belges.
Cosaque de la Meuse (corps franc qui devint
dans la suite le 1"'" régiment de Guides).
Notre récolte n'était pas au bout. La fête mili-
taire organisée, à Anvers, sous la présidence directe
de M. le lieutenant-colonel Tinne, si bien secondé,
en cette circonstance, par le commandant Charles
de Castres de Tersac et le lieutenant adjoint
d'état-major Rodolphe Maton, la fête militaire
d'Anvers, disons-nous, ne pouvait, elle non plus,
nous laisser insensibles. Une demande analogue
aux précédentes nous valut aussitôt l'aide des orga-
nisateurs et, à la suite de leur intervention, la Com-
mission militaire des Fêtes jubilaires de la circon-
scription militaire d'Anvers nous Ht don de plu-
sieurs pièces très intéressantes pour l'histoire du
costume militaire en Belgique depuis 1830.
Ce sont :
1° Un habit, un pantalon blanc et un shako de
soldat d'infanterie (7" régiment de ligne) en
1831, avec les buÆeteries
2° Une tunique et shako de soldat d'infanterie
dû 7e régiment de ligne, en 1839 ;
3° Un shako d'artilleur (canonnier servant) 1831.
Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle
occasion non seulement de remercier de ces bonnes
aubaines les hommes distingués et dévoués dont
les noms viennent d'être cités, mais encore de célé-
brer, une fois de plus, l'excellence de leurs eHbrts.
Nous exprimons d'ailleurs le vœu de voir l'un
d'entre eux, M. l'archiviste Cuvelier, dont les
savantes recherches ont été si décisives pour le
succès archéologique de la Fête chevaleresque,
nous continuer son obligeant concours pour arriver
à présenter de notre mieux, dans leur nouvelle
fonction, les fidèles restitutions dont il fut, en
grande partie, l'auteur.
Bien entendu, nous ne regardons pas, de ce
moment, notre Musée du Costume comme réalisé.
Les éléments que nous en possédons ne constituent
encore qu'une amorce sérieuse. Nous avons main-
tenant à les mettre en valeur. Il n'y a que le pre-
mier pas qui coûte, dit-on. Notre premier pas, à
nous, n'a pas coûté bien cher. Seulement, gare au
second ! Il va falloir, en effet, faire un peu la toi-
lette à ces précieux débris de nos fêtes passées, dont
le sort, pour ceux-là du moins, ne sera pas de Unir
dans un cirque ou sur la scène de la Monnaie. Il
s'agit de les présenter, de les dresser, de les faire
se tenir en posture convenable dans les locaux qui
les attendent. Or, tout cela ne se fera pas sans
quelque argent, denrée rare et fuyante... Mais on
nous aidera, nous en avons la conviction et, tant
que le vent est aux choses militaires, on risquera
bien de prendre quelques francs de ces masses
d'argent consacrées à détruire, pour nous aider,
nous, à conserver ! Eue. VAN OvERi.oor.
<<*<!<**
A PROPOS DE QUELQUES BOULETS
EN PIERRE PROVENANT DU SIÈGE
DU CHATEAU D'ARCHE-EN-REN-
DARCHE, EN 1430.
/f le baron Léopold de Woelmont a bien
. voulu, il y a quelque temps déjà, faire don
au Musée de la Porte de Hal d'un certain nombre
de boulets en pierre trouvés auprès du château
d'Arche-en-Rendarche, commune de Maillen, pro-
vince de Namur. Ce château, comme on le sait,
fut assiégé et pris par les milices de Huy, en juil-
let 1430.
Il s'agit, en l'espèce, de trois boulets entiers en
pierre calcaire et de neuf fragments plus ou moins
gros de boulets de même matière qui, au XV" siècle,
servaient de projectiles pour les pièces d'artillerie,
telles que gros canons, mortiers, bombardes, bout
bardelles et veuglaires.
L'un de ces boulets entiers, d'un contour assez
irrégulier, a dû, étant donné ses dimensions, — il
mesure 0^49 de circonférence dans sa partie la plus
large, — être employé au service d'une petite bom-
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A%rz'oaf<? ^ozzryzzz^zzozzzzg (xv" siècle) :
Jean Lefèvre de Saint-Remy (déjà cité).
Juge diseur (déjà cité).
Arbalétrier des bandes d'ordonnance de
Charles le Téméraire.
Piquier des bandes d'ordonnance de Charles
!e Téméraire.
Hacquebusier des bandes d'ordonnance de
Charles le Téméraire.
A^rzo^g (xvi" et xvn" siècles) :
Mousquetaire des gardes wallonnes.
Arquebusier des gardes wallonnes.
AVrz'oa^ zzzz/zviAzbzzzzg (xvm" siècle)
Dragon de Latour (oBicier).
Dragon de Latour.
Tambour.
Alérzbzfeyhzzzzçzzzbg :
Tambour du 112" de ligne.
Soldats —
Voltigeur —
Officier
/Vz'z'ozA: /%o/A?zzzA?z'.M :
OBicier du 8" hussards.
Hussard.
Vg'zvo<& Az /'Vzzafg^gzz^zzzzcg zzaùozza/r (1830) :
Cavaliers et fantassins des régiments belges.
Cosaque de la Meuse (corps franc qui devint
dans la suite le 1"'" régiment de Guides).
Notre récolte n'était pas au bout. La fête mili-
taire organisée, à Anvers, sous la présidence directe
de M. le lieutenant-colonel Tinne, si bien secondé,
en cette circonstance, par le commandant Charles
de Castres de Tersac et le lieutenant adjoint
d'état-major Rodolphe Maton, la fête militaire
d'Anvers, disons-nous, ne pouvait, elle non plus,
nous laisser insensibles. Une demande analogue
aux précédentes nous valut aussitôt l'aide des orga-
nisateurs et, à la suite de leur intervention, la Com-
mission militaire des Fêtes jubilaires de la circon-
scription militaire d'Anvers nous Ht don de plu-
sieurs pièces très intéressantes pour l'histoire du
costume militaire en Belgique depuis 1830.
Ce sont :
1° Un habit, un pantalon blanc et un shako de
soldat d'infanterie (7" régiment de ligne) en
1831, avec les buÆeteries
2° Une tunique et shako de soldat d'infanterie
dû 7e régiment de ligne, en 1839 ;
3° Un shako d'artilleur (canonnier servant) 1831.
Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle
occasion non seulement de remercier de ces bonnes
aubaines les hommes distingués et dévoués dont
les noms viennent d'être cités, mais encore de célé-
brer, une fois de plus, l'excellence de leurs eHbrts.
Nous exprimons d'ailleurs le vœu de voir l'un
d'entre eux, M. l'archiviste Cuvelier, dont les
savantes recherches ont été si décisives pour le
succès archéologique de la Fête chevaleresque,
nous continuer son obligeant concours pour arriver
à présenter de notre mieux, dans leur nouvelle
fonction, les fidèles restitutions dont il fut, en
grande partie, l'auteur.
Bien entendu, nous ne regardons pas, de ce
moment, notre Musée du Costume comme réalisé.
Les éléments que nous en possédons ne constituent
encore qu'une amorce sérieuse. Nous avons main-
tenant à les mettre en valeur. Il n'y a que le pre-
mier pas qui coûte, dit-on. Notre premier pas, à
nous, n'a pas coûté bien cher. Seulement, gare au
second ! Il va falloir, en effet, faire un peu la toi-
lette à ces précieux débris de nos fêtes passées, dont
le sort, pour ceux-là du moins, ne sera pas de Unir
dans un cirque ou sur la scène de la Monnaie. Il
s'agit de les présenter, de les dresser, de les faire
se tenir en posture convenable dans les locaux qui
les attendent. Or, tout cela ne se fera pas sans
quelque argent, denrée rare et fuyante... Mais on
nous aidera, nous en avons la conviction et, tant
que le vent est aux choses militaires, on risquera
bien de prendre quelques francs de ces masses
d'argent consacrées à détruire, pour nous aider,
nous, à conserver ! Eue. VAN OvERi.oor.
<<*<!<**
A PROPOS DE QUELQUES BOULETS
EN PIERRE PROVENANT DU SIÈGE
DU CHATEAU D'ARCHE-EN-REN-
DARCHE, EN 1430.
/f le baron Léopold de Woelmont a bien
. voulu, il y a quelque temps déjà, faire don
au Musée de la Porte de Hal d'un certain nombre
de boulets en pierre trouvés auprès du château
d'Arche-en-Rendarche, commune de Maillen, pro-
vince de Namur. Ce château, comme on le sait,
fut assiégé et pris par les milices de Huy, en juil-
let 1430.
Il s'agit, en l'espèce, de trois boulets entiers en
pierre calcaire et de neuf fragments plus ou moins
gros de boulets de même matière qui, au XV" siècle,
servaient de projectiles pour les pièces d'artillerie,
telles que gros canons, mortiers, bombardes, bout
bardelles et veuglaires.
L'un de ces boulets entiers, d'un contour assez
irrégulier, a dû, étant donné ses dimensions, — il
mesure 0^49 de circonférence dans sa partie la plus
large, — être employé au service d'une petite bom-