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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1908

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No 3 (1908)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27141#0049
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DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS.

31

cité des archéologues, qui ont
émis à leur propos les opinions
les plus diverses. Les uns ont
prétendu y reconnaître, malgré
leur poids souvent considérable,
un couronnement de hampe,
d’autresyont vu l’extrémité d'un
timon de char ou un ornement
de meuble. Une interprétation
plus séduisante a suggéré-l’idée
de «clefs de fontaine». La douille
pyramidale se serait emboîtée
sur l’extrémité ,d’une tige com-
muniquant avec l’obturateur
d’un tuyau, et on aurait faittour-
ner le robinet en saisissant les
poignées latérales. Mais cette
hypothèse se heurtait à de sé-
rieuses difficultés, et une trou-
vaille récente faite en Macédoine
a montré que quatre pièces
analogues à la nôtre ont fait
partie de la décoration d’un
char. Elles portent, au lieu d’un
buste de Minerve, déesse de la
guerre, une statuette delà Vic-
toire tenant une couronne et une
palme. Ces décorations simi-
laires rappelaient donc le sou-
venir des chars que menaient au
combat les héros épiques et de
ceux que montaient les cham-
pions des partis dans les luttes
ardentes du cirque. Quelle était
exactement la fonction de ces
bronzes, munis de crochets ou
d’anneaux ? On ne saurait en-

DÉBRIS DE CHAR ROMAIN DÉCOUVERT EN FLANDRE.

core le dire, mais il nous paraît certain que ces
anneaux ont servi à passer les rênes de l’attelage
ou à fixer les courroies qui retenaient les chevaux
de volée.

Malgré les doutes qui subsistent encore sur sa
destination exacte, c’est donc, selon toute pro-
babilité, un fragment curieux de la décoration d’un
char romain que le sol flamand vient de nous rendre
après qu’il fût resté, depuis la fin de l’Empire,
enfoui sous le doliurn où quelque pillard l’avait
apparemment dissimulé à cause de la valeur du
métal.

F. C.

DONS.

Nous avons reçu pour nos collections :

De Mme Paul De Mot, un voile en tulle brodé,
ouvrage très caractéristique de l’époque à laquelle
il fut exécuté et présentant, en outre, des motifs
de dessin bien dignes de servir de modèles à nos
artistes actuels ;

De Mme Errera, rue Royale, à Bruxelles, une
plaque de table en porcelaine de Berlin, dont les
objets, finement peints, représentent les douze
signes du zodiaque ;

De la Société « L’Art au Foyer », les objets sui-
vants : chemin de table en dentelle, exécuté par
MiIe Isabelle Rival ; album à photographier relié
en cuir repoussé, exécuté par Mlle Weiler ; vase en
porcelaine irisée, œuvre de Mlle Van Biesbroeck ;
petit plat en porcelaine irisée, œuvre de MUe Julia
 
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