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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1908

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No 6 (1908)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27141#0074
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BULLETIN DES MUSÉES BOYAUX

FIG. 2. —■ LES TROIS MENHIRS RENVERSÉS (?) d’OPPAGNE (PROVINCE DÉ LUXEMBOURG).

im05 de hauteur, contenait une sépulture par in-
cinération placée bien au centre de la périphérie.
C’était une petite fosse de forme circulaire, creusée
dans le sol, large de om6o et profonde de om20.
Elle était entourée de pierre^ et renfermait, épars,
de nombreux fragments d’ossements humains cal-
cinés, sans mélange de cendres ni de charbons de
bois. L’aire de dispersion des ossements était net-
tement limitée à la cavité funéraire.

Des charbons de bois se voyaient éparpillés un
peu partout au niveau du sol dans toute l’étendue
du marchet autour de la sépulture. Le corps sem-
blait donc avoir été brûlé sur place et la fosse
creusée après. Nous n’avons remarqué aucune
trace de mobilier funéraire.

L’exploration terminée, nous avons mis tous
nos soins à reconstituer dans son état primitif ce
très remarquable marchet, dont la conservation,
comme spécimen de ce genre de monument, serait
hautement désirable.

Marchet n° 3. — Il avait om65 de hauteur et
6 mètres de diamètre. On remarquait, au centre,
des fragments d’ossements humains calcinés et mé-
langés de charbons de bois éparpillés à tous les ni-

veaux sur une surface d’un peu plus de 1 mètre car-
ré. Nous n’avons pas trouvé trace de fosse funéraire
au niveau du sol et tout indiquait que ce marchet
avait été violé.

.j* jt

Les marchets semblent avoir été excessivement
nombreux autrefois, mais la culture, poussée si
loin en Belgique depuis des siècles, les défriche-
ments et les travaux d’empierrement des routes,
en ont fait disparaître, petit à petit, des quantités
et, actuellement, il n’en reste que relativement
peu. Ceux qui subsistent sont fort menacés et le
temps n’est pas éloigné où l’on n’en rencontrera
plus un seul ! Aussi, ne saurions-nous assez insister
pour que l’État rachète quelques-uns de ces monu-
ments qui présentent tant d’intérêt au point de
vue de notre primitive histoire

Fouii.i.es au pied de: i.a« Pierre-qui-Tournk »,
a Baileux (Hainaut).

Ce menhir est situé à droite et à 250 mètres de
la grand’route de Chimay à Couvin, à environ
2,450 mètres Nord-Est de l’église de Baileux et à
la limite des provinces de Hainaut et de Namur,
 
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