DOI Heft:
No 7 (1908)
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DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS.
59
Il ne remonte pas au delà de l’époque belgo-
romaine et contient, ainsi qu’on vient de le voir,
un assez fort contingent d’objets barbares.
M. Louis Cavens a bien
voulu prendre à sa charge les
frais d’exploration de ce gise-
ment et offrir au Musée le
produit des fouilles. Nous
sommes heureux d’avoir l’oc-
casion de le remercier publi-
quement de cette nouvelle
libéralité.
Bon Alfred de Loë.
d’inconnus, — et qui, le plus souvent enfouies dans
des tiroirs, dorment d’un sommeil qui n'est, en
somme, que l’oubli.
AU MUSÉE DE LA
PORTE DE HAL.
UNE COLI.ECïrON DE DÉCORA-
TIONS ET DE MÉDAILLES.
C'> RACE à l’obligeant con-
J cours de quelques aima-
bles donateurs, nous avons
enfin pu créer cette nouvelle
série, que nous projetions
depuis longtemps d’ajouter à
nos collections. Il n’était pas
sans intérêt, en effet, de voir
se former dans notre Musée,
comme cela s’est fait dans la
plupart des Musées similaires
étrangers, une collection de
décorations et de médailles,
militaires surtout. Ces décora-
tions, ces médailles, récom-
penses du dévouement et de
la bravoure, ne sont-elles pas
le complément obligé de toute
collection d’armes ?
Pareille collection doit se
former principalement par la
voie de dons, une grande partie de l’intérêt de
ces décorations ou de ces médailles consistant
justement dans le rappel de la personne qui les a
portées et dont elles perpétuent ainsi le souvenir
des hautes vertus civiques ou de la bravoure guer-
rière.
A cet égard, qu’il nous soit permis de faire
appel à tous nos lecteurs, en les priant de vouloir
bien se dessaisir, en faveur de nos collections natio-
nales, des décorations ou des médailles qu’ils pour-
raient tenir de leurs proches, —à plus forte raison
figure 3.
En recevant les décorations qui nous seraient
offertes, nous prendrions l’engagement delesexpo-
ser sous le nom du donateur, avec la mention,
lorsque faire se pourrait, de celui qui les a portées.
Dans ce but, nous recommandons aux personnes
désireuses d’enrichir nos collections de nous four-
nir, le cas échéant, des détails circonstanciés et
précis sur la personnalité de ceux auxquels ont
appartenu les décorations qui nous seraient remises.
Lorsque la chose est possible, on pourrait, dans
ce but, joindre au bijou le brevet ou le diplôme qui
59
Il ne remonte pas au delà de l’époque belgo-
romaine et contient, ainsi qu’on vient de le voir,
un assez fort contingent d’objets barbares.
M. Louis Cavens a bien
voulu prendre à sa charge les
frais d’exploration de ce gise-
ment et offrir au Musée le
produit des fouilles. Nous
sommes heureux d’avoir l’oc-
casion de le remercier publi-
quement de cette nouvelle
libéralité.
Bon Alfred de Loë.
d’inconnus, — et qui, le plus souvent enfouies dans
des tiroirs, dorment d’un sommeil qui n'est, en
somme, que l’oubli.
AU MUSÉE DE LA
PORTE DE HAL.
UNE COLI.ECïrON DE DÉCORA-
TIONS ET DE MÉDAILLES.
C'> RACE à l’obligeant con-
J cours de quelques aima-
bles donateurs, nous avons
enfin pu créer cette nouvelle
série, que nous projetions
depuis longtemps d’ajouter à
nos collections. Il n’était pas
sans intérêt, en effet, de voir
se former dans notre Musée,
comme cela s’est fait dans la
plupart des Musées similaires
étrangers, une collection de
décorations et de médailles,
militaires surtout. Ces décora-
tions, ces médailles, récom-
penses du dévouement et de
la bravoure, ne sont-elles pas
le complément obligé de toute
collection d’armes ?
Pareille collection doit se
former principalement par la
voie de dons, une grande partie de l’intérêt de
ces décorations ou de ces médailles consistant
justement dans le rappel de la personne qui les a
portées et dont elles perpétuent ainsi le souvenir
des hautes vertus civiques ou de la bravoure guer-
rière.
A cet égard, qu’il nous soit permis de faire
appel à tous nos lecteurs, en les priant de vouloir
bien se dessaisir, en faveur de nos collections natio-
nales, des décorations ou des médailles qu’ils pour-
raient tenir de leurs proches, —à plus forte raison
figure 3.
En recevant les décorations qui nous seraient
offertes, nous prendrions l’engagement delesexpo-
ser sous le nom du donateur, avec la mention,
lorsque faire se pourrait, de celui qui les a portées.
Dans ce but, nous recommandons aux personnes
désireuses d’enrichir nos collections de nous four-
nir, le cas échéant, des détails circonstanciés et
précis sur la personnalité de ceux auxquels ont
appartenu les décorations qui nous seraient remises.
Lorsque la chose est possible, on pourrait, dans
ce but, joindre au bijou le brevet ou le diplôme qui