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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
s’y rapporte et qui l’accompagnerait ainsi, comme
une preuve à l’appui.
En ce qui concerne les médailles, nous ne nous
bornerions pas à celles — les plus intéressantes évi-
demment à notre point de vue actuel — qui se por-
tent épinglées sur la poitrine, récompenses accor-
dées au mérite ou au courage; mais, dans une autre
acception du terme, nous recevrions également
e; re; > tuisuiuî bi m idaille; frappées en mé-
moire d’un fait militaire mémorable, ou en souve-
nir d’un guerrier illustre. Ici surtout, les pièces
nationales devraient tenir la meilleure place.
En priant nos lecteurs de vouloir bien excuser
ce plaidoyer direct en faveur de nos collections,
nous nous faisons un plaisir de leur annoncer, à
titre de première information, que nous avons reçu
jusqu’à présent pour notre série nouvelle, les dons
suivants 1 :
De M. E. van Overloop :
1. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur
(réduction).
2. Croix du Lion Néerlandais (réduction).
3. Croix du Medjidié (réduction).
Ces décorations ont appartenu à M. Julien van
Overloop, Directeur au Ministère des Affaires étran-
gères (•]* 1866).
De MUe Anna van Haverbeke :
1. Croix et cravate de commandeur de l’Ordre
de Léopold (militaire).
2. Croix civique de 1re classe.
3. Croix du Cinquantenaire de la Marine belge
(1846-1896).
4. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur.
5. Croix du Lion Néerlandais.
Ces décorations ont appartenu à M. Joseph van
Haverbeke, ancien Inspecteur général de la Marine
Belge (f 1907).
De M. Edouard Hayez :
1. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur.
2. Idem (réduction).
3. Croix de chevalier de Saint-Louis.
4. Une décoration du Lys (France) et deux
brevets s’y rapportant.
De M. le baron Arthur de Heusch, sous-lieutenant
aux Carabiniers :
I. Croix de chevalier de l’Ordre de Léopold
(réduction).
1. Une même décoration, une même médaille pourra
se trouver représentée dans la collection par plusieurs
exemplaires, suivant qu’il s’agit du bijou ordinaire ou de
sa réduction, ou bien encore des variations diverses
apportées au type original, suivant les époques.
2. Croix de Fer belge (réduction).
3. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur
(Second Empire — réduction).
4. Médaille de Sainte-Hélène (réduction).
De M. Boutez, ancien officier :
Une médaille de Sainte-Hélène (grand module).
De M. L. Leconte,
sous - lieutenant
aux Carabi-
niers :
Une Croix de
Fer prussienne
(i8i3)(voirfig. 1).
A la liste de ces
dons nous ajoute-
rons une petite
Toison d’or, fai-
sant partie de nos
collections. Ce
bijou (voir fig. 2),
entièrement en
or, se compose du „. „ . . _ . „ N
7 r rig. 1. — Croix de Fer prussienne (1813).
JuSll de BourgO- (Musée de la Porte de Hal.)
gne, auquel est
suspendu l’insigne de l’ordre : une toison de bélier
d'or.
L'Ordre de la Toison d'or, que l’Exposition de
Bruges a rendu fami-
lier, a été institué
en 1429 par Philippe
le Bon, duc de Bour-
gogne. Le collier
d’or que portaient les
chevaliers de l'Ordre
aux jours de cérémo-
nie se composait de
fusils entrelacés de
pierres étincelantes ;
au bout du collier
pendait la Toison
d’or. Dans les jours
ordinaires, les cheva-
liers portaient cette
Toison au bout d’un
large ruban attaché
au col L
Fig. 2. — Insigne de la Toison d'Or.
(Musée de la Porte de Hal.) Une deCOratlOtl
intéressante égale-
ment, c’est celle de l'Ordre de Saint-Louis, ordre
purement militaire, créé en 1693 par Louis XIV,
1. Au XVIIe et au xvine siècle, ce ruban était rouge.
Cf. de Guignard, Ecole de Mars, t. I, p. 183; Paris,
Simart, M.DCC.XXV.
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
s’y rapporte et qui l’accompagnerait ainsi, comme
une preuve à l’appui.
En ce qui concerne les médailles, nous ne nous
bornerions pas à celles — les plus intéressantes évi-
demment à notre point de vue actuel — qui se por-
tent épinglées sur la poitrine, récompenses accor-
dées au mérite ou au courage; mais, dans une autre
acception du terme, nous recevrions également
e; re; > tuisuiuî bi m idaille; frappées en mé-
moire d’un fait militaire mémorable, ou en souve-
nir d’un guerrier illustre. Ici surtout, les pièces
nationales devraient tenir la meilleure place.
En priant nos lecteurs de vouloir bien excuser
ce plaidoyer direct en faveur de nos collections,
nous nous faisons un plaisir de leur annoncer, à
titre de première information, que nous avons reçu
jusqu’à présent pour notre série nouvelle, les dons
suivants 1 :
De M. E. van Overloop :
1. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur
(réduction).
2. Croix du Lion Néerlandais (réduction).
3. Croix du Medjidié (réduction).
Ces décorations ont appartenu à M. Julien van
Overloop, Directeur au Ministère des Affaires étran-
gères (•]* 1866).
De MUe Anna van Haverbeke :
1. Croix et cravate de commandeur de l’Ordre
de Léopold (militaire).
2. Croix civique de 1re classe.
3. Croix du Cinquantenaire de la Marine belge
(1846-1896).
4. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur.
5. Croix du Lion Néerlandais.
Ces décorations ont appartenu à M. Joseph van
Haverbeke, ancien Inspecteur général de la Marine
Belge (f 1907).
De M. Edouard Hayez :
1. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur.
2. Idem (réduction).
3. Croix de chevalier de Saint-Louis.
4. Une décoration du Lys (France) et deux
brevets s’y rapportant.
De M. le baron Arthur de Heusch, sous-lieutenant
aux Carabiniers :
I. Croix de chevalier de l’Ordre de Léopold
(réduction).
1. Une même décoration, une même médaille pourra
se trouver représentée dans la collection par plusieurs
exemplaires, suivant qu’il s’agit du bijou ordinaire ou de
sa réduction, ou bien encore des variations diverses
apportées au type original, suivant les époques.
2. Croix de Fer belge (réduction).
3. Croix de chevalier de la Légion d’Honneur
(Second Empire — réduction).
4. Médaille de Sainte-Hélène (réduction).
De M. Boutez, ancien officier :
Une médaille de Sainte-Hélène (grand module).
De M. L. Leconte,
sous - lieutenant
aux Carabi-
niers :
Une Croix de
Fer prussienne
(i8i3)(voirfig. 1).
A la liste de ces
dons nous ajoute-
rons une petite
Toison d’or, fai-
sant partie de nos
collections. Ce
bijou (voir fig. 2),
entièrement en
or, se compose du „. „ . . _ . „ N
7 r rig. 1. — Croix de Fer prussienne (1813).
JuSll de BourgO- (Musée de la Porte de Hal.)
gne, auquel est
suspendu l’insigne de l’ordre : une toison de bélier
d'or.
L'Ordre de la Toison d'or, que l’Exposition de
Bruges a rendu fami-
lier, a été institué
en 1429 par Philippe
le Bon, duc de Bour-
gogne. Le collier
d’or que portaient les
chevaliers de l'Ordre
aux jours de cérémo-
nie se composait de
fusils entrelacés de
pierres étincelantes ;
au bout du collier
pendait la Toison
d’or. Dans les jours
ordinaires, les cheva-
liers portaient cette
Toison au bout d’un
large ruban attaché
au col L
Fig. 2. — Insigne de la Toison d'Or.
(Musée de la Porte de Hal.) Une deCOratlOtl
intéressante égale-
ment, c’est celle de l'Ordre de Saint-Louis, ordre
purement militaire, créé en 1693 par Louis XIV,
1. Au XVIIe et au xvine siècle, ce ruban était rouge.
Cf. de Guignard, Ecole de Mars, t. I, p. 183; Paris,
Simart, M.DCC.XXV.