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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1908

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No 9 (1908)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27141#0096
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76

BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

Quelque insignifiante qu’elle paraisse à première
vue, cette simple ligne est plus importante que les
deux autres dédicaces réunies. Elle est à la fois,
comme le remarque M. Kugener, le plus ancien
monument de l’écriture arabe avant Mahomet et
un antique témoignage de la dévotion des no-
mades du désert à saint Serge « qu’ils aimaient
beaucoup, nous dit un auteur syriaque, et auquel ils
avaient recours plus que tous les autres hommes ».

F. C.

w»»V*

UNE IMPORTANTE DONATION
D'ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES.

(Don du baron E. Empain. Suite t.)

35-37) Trois fragments d’un bas-relief provenant
d’un des tombeaux des prêtres de Ptah à Memphis
(fig. 8).

Les Arabes ont pillé, au commencement du
xixe siècle, la nécropole des hauts fonctionnaires
memphites des XVIIIe et XIXe dynasties, entre
autres les tombes des prêtres de Ptah. Quelques
fragments des scènes sculptées sont entrés à cette
époque dans les grandes collections européennes, à
Leiden, Florence, Paris, etc. Mariette en recueillit
quelques-uns à Boulaq. Un certain nombre des
blocs sculptés avaient été réemployés dans des
constructions indigènes qui paraissent avoir été
détruites dans les dernières années du XXXe siècle.
Des fragments ont été acquis ainsi récemment à
Berlin, Copenhague, Carlsruhe et au Caire. En
général, on remarque qu’ils ont été retravaillés au
ciseau,de manière à les alléger et à en rendre l’em-
ploi plus aisé dans la construction moderne ; en
outre, ils montrent des traces nombreuses de chaux
sur les bords. Un certain nombre de ces blocs prove-
nant des sépultures des prêtres de Ptah ont été
récemment étudiés par Madsen 1 2. J’ai reconnu
chez un Arabe du village des Pyramides trois blocs
provenant évidemment des mêmes monuments et
j’ai pu les acquérir. Deux d’entre eux se raccor-
dent, le troisième est séparé des deux premiers
par une courte lacune qui peut être déterminée
assez exactement grâce à une formule d’un texte
qui sépare horizontalement les restes de deux
registres de figures.

Un premier coup d’œil jeté sur les scènes suffira

1. Voir Bulletin des Musées, n° 3 (mars), n° 5 (mai),
n° 6 (juin), n° 8 (août) 1908.

2. Voir, en dernier lieu, Henry Madsen, Die Toten-
feier im Garten, dans la Zeitschrift fur agyptische Sprachc
und Altertumskunde, t. XLIII, 1906, p. 52-54, où l’on
trouvera l’indication d’une partie des fragments publiés.

FRAGMENTS de bas-relief en calcaire. Hauteur 0-50 environ. (Musées royaux du Cinquantenaire.)
 
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