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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1908

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No 11 (1908)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27141#0110
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BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

FIG. I. - HOTTON. VUE DE L’OPPIDUM DU TÎ-CHAÏEAU. CÔTÉ SUD.

Un puits de 5m8o de profondeur, creusé ensuite
à l’entrée de la grotte, n’a point révélé l’existence
d’un niveau archéologique plus ancien. Le niveau
néolithique reposait là sur un éboulis de roches
absolument stérile de 5m8o d’épaisseur constatée.
Etant donné ce résultat négatif et en présence des
difficultés et du danger qu’il y avait à continuer le
travail,nous n’avons pas osé pousser davantage nos
recherches en profondeur.

-J*

La grotte de la Porte-Aïve appartient à M. A.
Moureaux, instituteur à Hotton, qui nous a auto-
risé fort gracieusement à y faire des fouilles. Nous
sommes heureux d’avoir ici l’occasion de lui en
exprimer à nouveau toute notre gratitude.

ETUDE DE L’OPPIDUM DU « TÎ-CHÂ-
TEAU », A HOTTON (Province de Luxem-
bourg).

Nous connaissons en Belgique une trentaine
d'oppidums. Ce sont, comme partout, des promon-
toires escarpés situés au point de jonction de deux
vallées ou dans une boucle de cours d’eau. Us sont
défendus du côté du plateau par un ou deux rem-
parts avec fossé. Toutes les autres parties faibles
étaient généralement pourvues de retranche-
ments.

Ce sont parfois aussi des pitons isolés.

On leur donne communément les noms de Châ-
telet, Castelet, Çastillon, Cheslé, Cheslin, Chession,
Chestai, etc.

Presque tous ces emplacements étaient déjà
fréquentés, ou même occupés, à l’époque néolithi-
que, mais ils n'ont été fortifiés qu’à l'époque du fer
ou plus tard.

Beaucoup servaient encore de refuge tempo-
raire à nos populations romanisées, lors des pre-
mières invasions barbares.

&

Le Ti-Château ou Chit-Chestai, à 850 mètres à
l’Est de Hotton, offre un excellent spécimen à.'op-
pidum sis au point de jonction de deux vallées.

C’est un promontoire rocheux très élevé, en
forme de presqu’île, dont l'isthme et toutes les par-
ties faibles ont été pourvus de retranchements.Du
côté Sud sont des rochers à pic qui baignent dans
l’Ourthe (fig. 1 et 4).

Il s’étend sur une longueur d’environ 250 mè-
tres et sa plus grande largeur atteint 100 mètres.
Il se termine à l’Ouest par une sorte d'éperon et
son altitude moyenne au-dessus de la rivière est de
5 S mètres. A l’Est, se voient deux retranchements
parallèles formés de pierres accumulées, dont le
plus important, A, possède encore une hauteur
moyenne de im8o.
 
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