92
BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
&c$>et£e c
(ftc&W/dÆ t&ppiduAxt+Aiv&i. CBâiecui' cLêfôMcnu
120 ares. La partie exposée à l’Est, qui est très
abrupte et hérissée de rochers, s’appelle le Mâcar-
day, c’est-à-dire la muraille, le côté Sud, le Cul de
la Fârnire, et le côté Ouest, la Haie des Sarra-
sins ou des Païens.
Enfin, dans le bas, à quelques mètres au-dessus
<00 100 300 lfO0
-ii lu i 1111111 - uni ni iuni-
ntlthif00 1*00 'VYvêXruz*
6’ùnri'dz î'üyypuAuNvv xic
FIG. 5.
du niveau de la rivière, est la Fontaine des Sarra-
sins '.
L’isthme est particulièrement étroit.
On raconte qu’il existe un puits vers le centre de
la place. « Un trésor y est caché au fond, cepen-
dant il vient en haut tous les ans, le jour de Noël,
au moment de l’élévation de la messe de minuit ;
mais il est gardé par un génie infernal qui ne
cédera son dépôt qu’à la double condition qu’on
lui offrira une poule noire et qu’on ne proférera
pas une parole.
» Il arriva que trois solides paysans de Bérisménil
vinrent pour prendre le trésor. Ils avaient fait
l’offrande obligée et déjà ils tenaient par ses anses
le grand coffre qui le renferme, lorsqu’un impru-
\_(3oiA^&/ù U'iv<Zsyvt-A B âew jo fet-viL
~SL^Coi\*pt,/paM«(AlXripa/vuev\. zéFuXAxekarrLvnï et rtunx.
Plant i’eAripiaeuinrivntxlU* feyeao&vec Jaar&oyvAA Scn*.
Oppidii/nv^U, fàéiziNnwnlù-Cbu^M.
FIG. 6.
dent lâcha ces paroles fatales : Nous te tenons /
Soudain, le coffre se transforma en une énorme
bête gluante dont les yeux, démesurément grands,
lançaient des éclairs qui pulvérisèrent nos trois
bonhommes 1 2. »
Le fait que le terrain est parsemé de fragments
de schiste rouge ressemblant à s’y méprendre à des
1. Annales de F Institut archéologique du Luxembourg,
. 1867, t. V, pp. 270 et suiv.
2. Guide de Laroche, Notice sur les curiosités des envi-
rons (sans nom d’auteur). Laroche, imprimerie de
J. Bellot-Piette, libraire-éditeur, 1881, p. 43.
BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
&c$>et£e c
(ftc&W/dÆ t&ppiduAxt+Aiv&i. CBâiecui' cLêfôMcnu
120 ares. La partie exposée à l’Est, qui est très
abrupte et hérissée de rochers, s’appelle le Mâcar-
day, c’est-à-dire la muraille, le côté Sud, le Cul de
la Fârnire, et le côté Ouest, la Haie des Sarra-
sins ou des Païens.
Enfin, dans le bas, à quelques mètres au-dessus
<00 100 300 lfO0
-ii lu i 1111111 - uni ni iuni-
ntlthif00 1*00 'VYvêXruz*
6’ùnri'dz î'üyypuAuNvv xic
FIG. 5.
du niveau de la rivière, est la Fontaine des Sarra-
sins '.
L’isthme est particulièrement étroit.
On raconte qu’il existe un puits vers le centre de
la place. « Un trésor y est caché au fond, cepen-
dant il vient en haut tous les ans, le jour de Noël,
au moment de l’élévation de la messe de minuit ;
mais il est gardé par un génie infernal qui ne
cédera son dépôt qu’à la double condition qu’on
lui offrira une poule noire et qu’on ne proférera
pas une parole.
» Il arriva que trois solides paysans de Bérisménil
vinrent pour prendre le trésor. Ils avaient fait
l’offrande obligée et déjà ils tenaient par ses anses
le grand coffre qui le renferme, lorsqu’un impru-
\_(3oiA^&/ù U'iv<Zsyvt-A B âew jo fet-viL
~SL^Coi\*pt,/paM«(AlXripa/vuev\. zéFuXAxekarrLvnï et rtunx.
Plant i’eAripiaeuinrivntxlU* feyeao&vec Jaar&oyvAA Scn*.
Oppidii/nv^U, fàéiziNnwnlù-Cbu^M.
FIG. 6.
dent lâcha ces paroles fatales : Nous te tenons /
Soudain, le coffre se transforma en une énorme
bête gluante dont les yeux, démesurément grands,
lançaient des éclairs qui pulvérisèrent nos trois
bonhommes 1 2. »
Le fait que le terrain est parsemé de fragments
de schiste rouge ressemblant à s’y méprendre à des
1. Annales de F Institut archéologique du Luxembourg,
. 1867, t. V, pp. 270 et suiv.
2. Guide de Laroche, Notice sur les curiosités des envi-
rons (sans nom d’auteur). Laroche, imprimerie de
J. Bellot-Piette, libraire-éditeur, 1881, p. 43.