DOI Heft:
No 1 (Janvier 1911)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24676#0014
10e AXXÉE
PARAISSANT TOUS LES MOIS
N° i. JANVIER igix
BULLETIN
DES MUSÉES ROYAUX
DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS
(Antiquités, Industries d'Art, Art monumental et décoratif. Armes et Armures, Ethnographie)
A BRUXELLES
Ce bulletin sert d'organe à la Société des Amis des Musées royaux de l'État, à Bruxelles.
Il est distribué gratuitement aux Membres de la Société.
ABONNEMENTS :
Pour la Belgique . . 5 francs. — Pour l'étranger . . 6 fr. 50. - Le numéro . . 50 centimes.
Gustave Vermeersch
NOS lecteurs auront appris avec une doulou-
reuse surprise la mort de M. Gustave
Vermeersch, l’éminent collectionneur bruxellois,
l’une des plus hautes au-
torités du pays en ma-
tière d’archéologie du
Moyen âge, de la Re-
naissance et des arts du
xvne et du xvme siècle.
Nous ne nous éten-
drons pas, en ce mo-
ment, sur les détails de
sa biographie, très bien
relatés déjà dans divers
journaux de la capitale
et qui se résument d’ail-
leurs tous dans ce trait
dominant de sa vie : le
culte et l’amour du bel
objet d’art.
Nous n’entrepren-
drons pas non plus, pour
l’instant, de donner, ne
fùt-ce qu’un aperçu des
superbes collections dont
son généreux patrio-
tisme vient d’enrichir
les trésors de la Nation.
Nous réservons ce soin pour le moment, assez pro-
chain, espérons-le, où, en vertu delà décision de
M. le Ministre des Sciences et des Arcs, ces col-
lections feront, au Cinquantenaire, l’objet d’une
exposition spéciale, avant d’ètre, suivant les idées
de leur donateur, versées dans les séries générales
de nos musées.
Nous nous bornerons
donc aujourd’hui à rap-
peler, en quelques mots,
la part très active que
prit constamment M.
Vermeersch au déve-
loppement du musée
depuis le jour où il lui
fut donné de pouvoir
y collaborer en qualité
de membre de la com-
mission de surveillance.
C’était à la fin de
1880. Les collections ré-
parties actuellement en-
tre le Cinquantenaire et
la Porte de Hal étaient
encore concentrées dans
ce dernier local. L’en-
combrement y était
extrême. Les halls du
Cinquantenaire, récem-
ment édifiés, n’étantnul-
lement prêts à abriter
nos collections, on conçut la pensée d’agrandir le
bâtiment même de la Porte de Hal et Beyaert fut
chargé de préparer un projet dans ce sens. Ce
PARAISSANT TOUS LES MOIS
N° i. JANVIER igix
BULLETIN
DES MUSÉES ROYAUX
DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS
(Antiquités, Industries d'Art, Art monumental et décoratif. Armes et Armures, Ethnographie)
A BRUXELLES
Ce bulletin sert d'organe à la Société des Amis des Musées royaux de l'État, à Bruxelles.
Il est distribué gratuitement aux Membres de la Société.
ABONNEMENTS :
Pour la Belgique . . 5 francs. — Pour l'étranger . . 6 fr. 50. - Le numéro . . 50 centimes.
Gustave Vermeersch
NOS lecteurs auront appris avec une doulou-
reuse surprise la mort de M. Gustave
Vermeersch, l’éminent collectionneur bruxellois,
l’une des plus hautes au-
torités du pays en ma-
tière d’archéologie du
Moyen âge, de la Re-
naissance et des arts du
xvne et du xvme siècle.
Nous ne nous éten-
drons pas, en ce mo-
ment, sur les détails de
sa biographie, très bien
relatés déjà dans divers
journaux de la capitale
et qui se résument d’ail-
leurs tous dans ce trait
dominant de sa vie : le
culte et l’amour du bel
objet d’art.
Nous n’entrepren-
drons pas non plus, pour
l’instant, de donner, ne
fùt-ce qu’un aperçu des
superbes collections dont
son généreux patrio-
tisme vient d’enrichir
les trésors de la Nation.
Nous réservons ce soin pour le moment, assez pro-
chain, espérons-le, où, en vertu delà décision de
M. le Ministre des Sciences et des Arcs, ces col-
lections feront, au Cinquantenaire, l’objet d’une
exposition spéciale, avant d’ètre, suivant les idées
de leur donateur, versées dans les séries générales
de nos musées.
Nous nous bornerons
donc aujourd’hui à rap-
peler, en quelques mots,
la part très active que
prit constamment M.
Vermeersch au déve-
loppement du musée
depuis le jour où il lui
fut donné de pouvoir
y collaborer en qualité
de membre de la com-
mission de surveillance.
C’était à la fin de
1880. Les collections ré-
parties actuellement en-
tre le Cinquantenaire et
la Porte de Hal étaient
encore concentrées dans
ce dernier local. L’en-
combrement y était
extrême. Les halls du
Cinquantenaire, récem-
ment édifiés, n’étantnul-
lement prêts à abriter
nos collections, on conçut la pensée d’agrandir le
bâtiment même de la Porte de Hal et Beyaert fut
chargé de préparer un projet dans ce sens. Ce