DOI Heft:
No 2 (Février 1911)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24676#0027
I4
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
F. Francken II. — Adoration des Mages
(Exposition d’Art Ancien, Bruxelles 1910)
(2) Je dois la seconde de ces photographies
à la complaisance de M. B.-W.-F. van
Riemsdijk, directeur général du Musée d’Am-
sterdam.
io° Nous avons acquis également une tête de
masse d’armes, trouvée à Denderwindeke, prés de
Ninove, et qui fut publiée déjà dans noire Bulle-
tin (février et décembre 1909). Nous aurons l’oc-
casion de revenir dans nos colonnes sur ce pré-
cieux document.
G. Macoir.
UN TABLEAU DE FRANCKEN
A L'EXPOSITION D'ART ANCIEN,
BRUXELLES 1910
DANS l’histoire de notre xvne siècle arti-
stique, la dynastie des Franck ou Francken
forme un chapitre embrouillé, — les Liggeren de
publie ici un tableau attribué au meilleur d’entre
eux Frans Francken II (1581-1642) qui figurait à
l’Exposition d’Art ancien, Bruxelles 1910. « Cata-
logue n° 182 : Adoration des Mages. Sur cuivre ;
H 3o cm, L 29 cm ; appartenant à M. Sigmund
Rôhrer, Munich. » Au Rijksmuseum d’Amster-
dam se trouve, portant la signature du même
Francken le Jeune et la date 1616, une Vierge
avec l’Enfant, saint Jean-Baptiste, sainte Anne,
sainte Elisabeth, les Pères de l Eglise et divers
personnages. « Catalogue n° g36. Sur cuivre;
H q3 cm, L 34 cm ; don du baron van Spaen van
Biljoen 1808 » —, dont l’analogie avec le tableau
que nous venons de voir à Bruxelles me frappa,
lors d’un récent voyage en Hollande. Repro-
duites côte à côte(i), ces gracieuses compositions,
exécutées toutes deux sur cuivre et d’un éclat
extraordinaire de coloris (particulièrement riches,
les rouges d’Amsterdam) — pourront
faire l’objet d’un utile examen. Dans
ces groupes animés qui entourent la
Vierge, point n’est besoin d’énumérer
les détails susceptibles de comparai-
son. Par exemple, le Roi Mage age-
nouillé et le Père de l’Eglise assis qui
se retourne à demi revêtent un iden-
tique collet d’hermine orné d’une
agrafe. Comme facture, on songera au
Crésus montrant ses trésors à Solon
que possède le Musée de Bruxelles, ou
à l’amusant Bal des Archiducs (en col-
laboration avec Pourbus) prêté par le
Mauritshuis de La Haye à l’Exposition
d’Art ancien.
f’ai cru intéressant de confronter —
avec un minimum de commentaire !
— deux œuvres bien typiques du
séduisant Francisais Franck, Pictor
Humanarum figurarum in parvis (2).
Le petit maître en titre des Intérieurs
princiers et des Cabinets d’amateur
célébrait parfois la Madone en des
pages chatoyantes et harmonieuses.
Pierre Bautier.
St-Luc à Anvers ayant enregistré, dit M. A.-J.
Wauters (1), plus de 3o artistes de ce nom. je
(3) Van Dyck, Iconographie n° 68.
(i) La Peinture flamande, p. 161.
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
F. Francken II. — Adoration des Mages
(Exposition d’Art Ancien, Bruxelles 1910)
(2) Je dois la seconde de ces photographies
à la complaisance de M. B.-W.-F. van
Riemsdijk, directeur général du Musée d’Am-
sterdam.
io° Nous avons acquis également une tête de
masse d’armes, trouvée à Denderwindeke, prés de
Ninove, et qui fut publiée déjà dans noire Bulle-
tin (février et décembre 1909). Nous aurons l’oc-
casion de revenir dans nos colonnes sur ce pré-
cieux document.
G. Macoir.
UN TABLEAU DE FRANCKEN
A L'EXPOSITION D'ART ANCIEN,
BRUXELLES 1910
DANS l’histoire de notre xvne siècle arti-
stique, la dynastie des Franck ou Francken
forme un chapitre embrouillé, — les Liggeren de
publie ici un tableau attribué au meilleur d’entre
eux Frans Francken II (1581-1642) qui figurait à
l’Exposition d’Art ancien, Bruxelles 1910. « Cata-
logue n° 182 : Adoration des Mages. Sur cuivre ;
H 3o cm, L 29 cm ; appartenant à M. Sigmund
Rôhrer, Munich. » Au Rijksmuseum d’Amster-
dam se trouve, portant la signature du même
Francken le Jeune et la date 1616, une Vierge
avec l’Enfant, saint Jean-Baptiste, sainte Anne,
sainte Elisabeth, les Pères de l Eglise et divers
personnages. « Catalogue n° g36. Sur cuivre;
H q3 cm, L 34 cm ; don du baron van Spaen van
Biljoen 1808 » —, dont l’analogie avec le tableau
que nous venons de voir à Bruxelles me frappa,
lors d’un récent voyage en Hollande. Repro-
duites côte à côte(i), ces gracieuses compositions,
exécutées toutes deux sur cuivre et d’un éclat
extraordinaire de coloris (particulièrement riches,
les rouges d’Amsterdam) — pourront
faire l’objet d’un utile examen. Dans
ces groupes animés qui entourent la
Vierge, point n’est besoin d’énumérer
les détails susceptibles de comparai-
son. Par exemple, le Roi Mage age-
nouillé et le Père de l’Eglise assis qui
se retourne à demi revêtent un iden-
tique collet d’hermine orné d’une
agrafe. Comme facture, on songera au
Crésus montrant ses trésors à Solon
que possède le Musée de Bruxelles, ou
à l’amusant Bal des Archiducs (en col-
laboration avec Pourbus) prêté par le
Mauritshuis de La Haye à l’Exposition
d’Art ancien.
f’ai cru intéressant de confronter —
avec un minimum de commentaire !
— deux œuvres bien typiques du
séduisant Francisais Franck, Pictor
Humanarum figurarum in parvis (2).
Le petit maître en titre des Intérieurs
princiers et des Cabinets d’amateur
célébrait parfois la Madone en des
pages chatoyantes et harmonieuses.
Pierre Bautier.
St-Luc à Anvers ayant enregistré, dit M. A.-J.
Wauters (1), plus de 3o artistes de ce nom. je
(3) Van Dyck, Iconographie n° 68.
(i) La Peinture flamande, p. 161.