DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS
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Une autre carabine rayée, à un coup et à silex,
du xvme siècle, est munie d’un canon octogonal
bronzé noir, à sept rayures en spirales, et damas-
quiné d’or à la bouche et au tonnerre qui porte
la signature : Léopold Beclier (i),
La platine à silex est à mécanisme intérieur et
le pied du chien est caché par le corps de platine.
Celui-ci est ciselé
et le décor repré-
sente une scène de
chasse. Des scènes
du même genre
ornent la contre-
platine et les gar-
nitures, qui sont
ciselées et dorées :
sur la contre-pla-
tine on voit une
chasse au cerf ; sur
la sous-garde, un piqueur sonnant du cor ; sur la
plaque de couche : Diane chasseresse.
La monture est sculptée, La crosse est pour-
vue d’un magasin dont le souvercle, en cuivre
ciselé et doré, montre un sanglier, forcé par
quatre molosses et qu’un chasseur perce de son
couteau de chasse.
Nous réservions, pour finir, un joli petit fusil à
silex, à un coup, du xvme siècle, à canon rond et
lisse, doré au tonnerre qui porte l’inscription :
Prévôt eau Jne à Paris (2).
(1) . Longueur totale : 1 m. 090; longueur du canon :
om. 71 ; calibre : o m. 0x7.
(2) . Longueur totale : 1 m. i5 ; longueur du canon :
o m. 77 ; calibre : o m. 008.
Le tonnerre porte également le poinçon de cet
armurier, composé des lettres P. R. surmontées
d’une couronne.
La platine est signée : Prevoteau Jne, Rue du
Bouloy.
La monture, en bois, est quadrillée sur une par-
tie du fût et de la poignée, qui est taillée en forme
de crosse de pistolet. Les garnitures, en fer, sont
gravées.
Parmi les armes à percussion, la plus intéres-
sante assurément, et la plus belle, c’est une
carabine à un coup et
à double détente, dont
le canon damassé, oc-
togonal, portant sept
rayures en spirale, est
orné, à la bouche et
sur son premier tiers
au tonnerre, de ravis-
santes ciselures exécu-
tées sur fonds sablés
et dorés (1).
Le pan supérieur
porte, au tonnerre
(voir fig. 4), la signa-
ture et le poinçon cé-
lèbre de Ioh. And.
Kuchenreuter (xvme
siècle). Le canon est muni d’une hausse fixe, à
lame mobile, et d’un grain de mire en laiton doré.
La platine, la contre-platine, la plaque de couche,
la sous-garde et les garnitures sont ciselées et
dorées sur fonds sablés et dorés. Le décor se
compose de rinceaux, de feuillages, de cerfs, exé-
cutés avec la plus grande finesse.
La monture, sculptée, d’une forme très élé-
gante, est pourvue d’une crosse à magasin (voir
fig. 5).
(4). Longueur- totale : 1 m. 10 ; longueur du canon :
o m. 7i5; calibre : o m. 014.
Fig. 5. — Carabine rayée, a percussion, a un coup, a double détente
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Une autre carabine rayée, à un coup et à silex,
du xvme siècle, est munie d’un canon octogonal
bronzé noir, à sept rayures en spirales, et damas-
quiné d’or à la bouche et au tonnerre qui porte
la signature : Léopold Beclier (i),
La platine à silex est à mécanisme intérieur et
le pied du chien est caché par le corps de platine.
Celui-ci est ciselé
et le décor repré-
sente une scène de
chasse. Des scènes
du même genre
ornent la contre-
platine et les gar-
nitures, qui sont
ciselées et dorées :
sur la contre-pla-
tine on voit une
chasse au cerf ; sur
la sous-garde, un piqueur sonnant du cor ; sur la
plaque de couche : Diane chasseresse.
La monture est sculptée, La crosse est pour-
vue d’un magasin dont le souvercle, en cuivre
ciselé et doré, montre un sanglier, forcé par
quatre molosses et qu’un chasseur perce de son
couteau de chasse.
Nous réservions, pour finir, un joli petit fusil à
silex, à un coup, du xvme siècle, à canon rond et
lisse, doré au tonnerre qui porte l’inscription :
Prévôt eau Jne à Paris (2).
(1) . Longueur totale : 1 m. 090; longueur du canon :
om. 71 ; calibre : o m. 0x7.
(2) . Longueur totale : 1 m. i5 ; longueur du canon :
o m. 77 ; calibre : o m. 008.
Le tonnerre porte également le poinçon de cet
armurier, composé des lettres P. R. surmontées
d’une couronne.
La platine est signée : Prevoteau Jne, Rue du
Bouloy.
La monture, en bois, est quadrillée sur une par-
tie du fût et de la poignée, qui est taillée en forme
de crosse de pistolet. Les garnitures, en fer, sont
gravées.
Parmi les armes à percussion, la plus intéres-
sante assurément, et la plus belle, c’est une
carabine à un coup et
à double détente, dont
le canon damassé, oc-
togonal, portant sept
rayures en spirale, est
orné, à la bouche et
sur son premier tiers
au tonnerre, de ravis-
santes ciselures exécu-
tées sur fonds sablés
et dorés (1).
Le pan supérieur
porte, au tonnerre
(voir fig. 4), la signa-
ture et le poinçon cé-
lèbre de Ioh. And.
Kuchenreuter (xvme
siècle). Le canon est muni d’une hausse fixe, à
lame mobile, et d’un grain de mire en laiton doré.
La platine, la contre-platine, la plaque de couche,
la sous-garde et les garnitures sont ciselées et
dorées sur fonds sablés et dorés. Le décor se
compose de rinceaux, de feuillages, de cerfs, exé-
cutés avec la plus grande finesse.
La monture, sculptée, d’une forme très élé-
gante, est pourvue d’une crosse à magasin (voir
fig. 5).
(4). Longueur- totale : 1 m. 10 ; longueur du canon :
o m. 7i5; calibre : o m. 014.
Fig. 5. — Carabine rayée, a percussion, a un coup, a double détente