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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 10.1911

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No 4 (Avril 1911)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24676#0043
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3o

BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

SECTION D'ART MONUMENTAL

PARMI les moulages nouvellement entrés
dans nos collections, une mention toute spé-
ciale est due à ceux dont les a enrichies l’intelli-
gente générosité de Mme la marquise Arconati-
Visconti et de M. Auguste Beernaert.

Nous devons nous borner à les énumérer
aujourd’hui, nous réservant de consacrer des
notices particulières aux plus importants d’entre
eux lorsque nous aurons pu attribuer à chacun,
dans le Musée, une place convenable.

Sont exposés dès à présent :

Salle VIII, n° 2738 : Cheminée française du
xve siècle, provenant d’une maison du Mans
(aujourd’hui à Paris, Musée de l’Hôtel de
Cluny) ;

Salle X, nos 2677 à 2718 : série de petites tètes
en haut relief ornant les montants de la première
porte de Ghiberti, au Baptistère de Florence;

Salle XII, n° 2787 : très élégante niche exécu-
tée par Benedetto da Rovezzano pour le palais
Cepparello, à Florence (aujourd’hui au Musée
National de cette ville);

N° 272g : Soubassement de sarcophage, d’un
monument funéraire sculpté par Francesco Fer-
rucci (Eglise Saint-Dominique, à Bologne);
divers détails de sculpture décorative : rosaces,
frises, etc.

Citons encore : un bas-relief décorant le sarco-
phage de Saint Zénobe, par Lorenzo Ghiberti
(Dôme de Florence), et deux belles « lunettes » à
personnages en haut relief, des délia Robbia,
dont le placement est à l’étude.

Ces reproductions (soixante-deux en tout) ont
été offertes par Mme la marquise Arconati-Visconti.

Le don de M. Beernaert est d’un grand intérêt
au point de vue national ; il comprend onze pièces
1 eproduisant, en plâtre patiné, les « bronzes de
justice » de la ville de Fûmes : deux masques,
aux lè\ res cadenacées ; deux mains, l’une prise
dans un instrument de torture, l’autre traversée
par un énorme clou, et sept inscriptions des xve,
xvie et xviie siècles, perpétuant, pour l’édification
des générations futures, la mémoire des crimes et
des punitions qu’ils ont appelées.

Nous reviendrons bientôt, avec plus de details,
à tous ces objets intéressants.

Henry Rousseau.

ARMES ANCIENNES
DES COLLECTIONS
DE S. A. S. LE DUC D'ARENBERG

(suite)

La troisième pièce, enfin, qui ne le cède en rien
aux deux autres, il s’en faut, c’est cette char-
mante trousse de chasse de la seconde moitié

du xvue siè-
cle.

Les pièces
qui la compo-
sent, le cou-
teau dechasse
le batardeau
et une petite
fourchette à
deux dents,
sont réunies
dans une gai-
ne en chagrin
noir, à loge-
ments ornés,
à l’entrée,
d’une bague
en laiton doré
et ciselé à
rinceaux. La
bague infé-
rieure porte
un anneau de
suspension.

Les man-
ches du batar-
deau et de la
fourchette (1)
sont en ivoire
taillé à pans
et sculpté, au
pommeau, en
tête d’animal
fantastique,
à la gueule
ouverte.

Le manche

du couteau (2), en ivoire sculpté, est d’un travail
remarquable, qui rappeliela facture de J. Duques-
noy. Sur la partie supérieure d’un terme à face

(1) . Longueur totale du batardeau : o m. 190 ; de la
fourchette :om. 180.

(2) Longueur totale du couteau: o m. 5i ; longueur de
la lame : o m. 375

Trousse de chasse (xvne siècle)
 
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