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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 10.1911

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No 9 (Septembre 1911)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24676#0084
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DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS

7i

La retaille de la pointe, à la façon des lames de
cimeterre, permettait donc d’atteindre plus sûre-
ment l’ennemi et devait lui causer de terribles
blessures.

Il esta noter que dans les deux types principaux
de bardiches, celui
à simple fer aigu et
celui à pointe re-
taillée, on rencon-
tre toutes sortes de
formes, depuis cel-
les où la pointe du
fer ne dépasse pas
l’axe de la hampe,
jusqu’à celles où la
pointe, dépassant
l’axe de la hampe,
se recourbe forte-
ment du côté oppo-
sé au tranchant de
la lame. Les bar-
diches les plus
aptes à fournir le
coup d’estoc sont
évidemment celles
dont la pointe ne
dépasse pas l'axe
de la hampe et est
située du même
côté que le tran-
chant de la hache.

Nous ajouterons
que le type de bar-
diche à pointe re-
taillée, perfection-
nement de la bar-
diche à simple fer
aigu, procède,
comme celui-ci, de
la hache ordinaire.

On est parti de la
simple hache d’ar-
mes à tranchant
peu cambré, mon-
tée sur une longue
hampe et, pour
donner plus de
solidité au fer, on
eut l’idée d’en rattacher la partie inférieure à la
hampe. De là sont sortis les deux types de bar-
diches que nous venons d’étudier en dernier lieu,
ainsi que leurs variantes. Toutes les autres formes
que nous avons reproduites, et particulièrement
l’arme de la Porte de Hal représentée figure 1, ne

sont que des formes intermédiaires ou des formes
adjacentes qui se sont développées à côté des deux
types principaux que nous venons d’indiquer
(fig. 4 et 5). Le premier de ceux-ci représente le
dernier stade du développement de cette arme

d’hast à double
effet.

Arme d’estoc en
même temps qu’ar-
me de taille et de
choc, la bardiche
était une arme for-
midable et bien
curieuse qu’il était
intéressant, on en
conviendra, de voir
représentée dans
notre Musée autre-
ment que par le
seul exemplaire qui
figurait jusqu’àpré-
sent dans ses col-
lections.

ML o u 1 s C A-
• vens, dont
la générosité à
l’égard de nos col-
lections s’est mani-
festée tant de fois,
et sous des formes
si diverses, nous
demande l’hospita-
lité dans nos colon-
nes pour un projet,
qu’il a conçu, de
Musée ethnograph i-
que et pittoresque.
Nous nous fai-
sons un plaisir de déférer au désir de M. L. Ca-
vens en reproduisant ci-dessous le texte de la note
qu’il a bien voulu nous envoyer à ce sujet.

« Il s’agit de la formation d’une collection
edmographique et pittoresque, ayant exclusi-
vement un caractère national et contempo-

FIG. 12. — DÉTAIL D’UNE TAPISSERIE FLAMANDE : « LA BATAILLE DE
RONCEVAUX ». SECONDE MOITIÉ DU XVe SIÈCLE

(Musées royaux du Cinquantenaire, Bruxelles)

Georges Macoir.

MUSÉE
ETHNOGRA-
PHIQUE ET
PITTORESQUE
 
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