ET DE LÀ CURIOSITÉ.
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décès de son père; nous venons ajouter aujourd’hui
à ces documents l’acte de mariage de T historio-
graphe de France.
Acte de mariage dSA. Félibien.— Lelundy 28e
jour d’auril 1653, après trois bans publiés tant en
ceste église qu’en celle de S*-Maurice, je soubs1’*
prêtre curé d’Angeruille la gaste et bachelier en
théologie de la faculté de Paris, de la permission
et consentement de M. Brisset, curé de cette
église, av conioints par sacrement de mariage,
noble personne André Félibien, Conser et Secretre
de la chambre du rov, fils d’honnorab. hoe Pierre
Félibien et de feue dame Anne Lecournoisier, ses
père et mère, et damoiselle Marguerite Lemaire,
fille de feu nobl. hoe Nicolas Lemaire et feue dame
Marie Fresnot, ses père et mère, en présence des
parents, qui ont signé avec mov.
Signé : Félibien; Félibien; Lemaire; de Mil—
leuille; Lemaire; Félibien'; Féli-
bien; de Milleuille (curé?).
(Archives municipales de la ville de Chartres, Paroisse
Saint-Michel.)
E. Bellier de la Chavignerie.
EXPOSITIONS ET CONCOURS.
Une exposition de faïences anciennes aura lieu
à Rennes, dans une des salles de l’Hôtel-de-Yille.
Elle ouvrira le 25 novembre 1864, et sera close
le 10 décembre.
Une commission est chargée de faire appel à
tous ceux qui possèdent des faïences anciennes,
plus spécialement des faïences de Bretagne, et de
prendre les autres mesures utiles aux succès de
l’exposition.
Cette commission se compose de :
MM. le Maire de Rennes, président honoraire;
Aussant, directeur de l’école de médecine, direc-
teur honoraire des musées de la ville, membre
du conseil municipal, président; André, con-
seiller à la cour impériale de Rennes, vice-pré-
sident de la société archéologique d’Ule-et-Yilaine ;
Martenot, architecte de la ville de Rennes.
Les objets destinés à l’exposition, misa l’adresse
du président de la commission, à l’Hôtel-de-Ville,
seront reçus à partir du 10 novembre jusqu’au
20 du même mois.
En faisant cet appel, ajoute la commission ,
nous devons expliquer que, par faïences an-
ciennes, nous entendons celles qui Aont pas été
fabriquées de nos jours. Des produits qui n’ont
pas plus de cinquante ans, tout en n’étant pas,
à proprement parler, anciens, peuvent, si la pro-
venance en est bien connue, être utiles pour la
détermination des produits datant d’époques plus
reculées; car souvent, dans les fabriques, on a
employé pendant longtemps les mêmes terres, les
mêmes matières colorantes, les mêmes procédés,
les mêmes marques et quelquefois les mêmes
moules précieusement conservés.
Nous ajouterons que l’exposition dont il s’agit,
ayant un caractère plus technique, plus scienti-
fique encore que pittoresque, des pièces ébréchées
ou incomplètes n’en seront pas moins reçues avec
reconnaissance, surtout si elles portent une date,
un nom, une marque ou si leur provenance est
constatée.
Par les mêmes raisons , et s’ils se trouvent dans
les conditions qui viennent d’être indiquées, les
vases usuels, les faïences de ménage seront bien
accueillis; car ils peuvent, aussi bien que les
pièces de luxe, servir pour l’étude.
L’exposition doit se composer de tous les objets
fabriqués en terre depuis les appliques de terre
cuite destinées à orner l’extérieur des édifices,
les épis pour les faîtages , les briques des carre-
lages historiés et les plaques de revêtement pour
anciennes cheminées, poêles ou tables, jusqu’aux
ouvrages de céramique les plus délicats, jusqu’aux
faïences les plus fines.
La porcelaine, qui est un produit tout spécial,
et les terres cuites d’art, qui ont un intérêt d’un
autre ordre, restent seuls en dehors de notre pro-
gramme.
Nous ferons remarquer encore que, bien que
l’exposition ait surtout pour but de réunir le plus
possible de faïences bretonnes des xvie, xvne et
xvmc siècles, il sera d’un grand intérêt d’y voir,
ne serait-ce que pour chercher des analogies dans
les terres, des vases, statuettes et autres objets
des époques celtique, gallo-romaine, moyen âge,
si surtout ils ont été trouvés en Bretagne.
Il sera fort intéressant aussi de pouvoir y exa-
miner des faïences fabriquées dans les différentes
villes de France: Nevers, Rouen, Moustiers,
Marseille, Strasbourg, etc., ou à l’étranger : des
objets sicilo ou hispano-arabes par exemple,
des majoliques italiennes, des faïences allemandes
ou hollandaises, des grès et faïences de Flandre,
des produits des fabriques d’Angleterre, des po-
teries mexicaines, etc. ; car les différentes nations
et les différentes fabriques d’un même pays ont
souvent fait des emprunts les unes aux autres,
et il importe de voir les originaux pour bien re-
connaître les copies. Aussant.
Le département de l’agriculture, du commerce
I et des travaux publics, a annoncé, dans le Mord-
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décès de son père; nous venons ajouter aujourd’hui
à ces documents l’acte de mariage de T historio-
graphe de France.
Acte de mariage dSA. Félibien.— Lelundy 28e
jour d’auril 1653, après trois bans publiés tant en
ceste église qu’en celle de S*-Maurice, je soubs1’*
prêtre curé d’Angeruille la gaste et bachelier en
théologie de la faculté de Paris, de la permission
et consentement de M. Brisset, curé de cette
église, av conioints par sacrement de mariage,
noble personne André Félibien, Conser et Secretre
de la chambre du rov, fils d’honnorab. hoe Pierre
Félibien et de feue dame Anne Lecournoisier, ses
père et mère, et damoiselle Marguerite Lemaire,
fille de feu nobl. hoe Nicolas Lemaire et feue dame
Marie Fresnot, ses père et mère, en présence des
parents, qui ont signé avec mov.
Signé : Félibien; Félibien; Lemaire; de Mil—
leuille; Lemaire; Félibien'; Féli-
bien; de Milleuille (curé?).
(Archives municipales de la ville de Chartres, Paroisse
Saint-Michel.)
E. Bellier de la Chavignerie.
EXPOSITIONS ET CONCOURS.
Une exposition de faïences anciennes aura lieu
à Rennes, dans une des salles de l’Hôtel-de-Yille.
Elle ouvrira le 25 novembre 1864, et sera close
le 10 décembre.
Une commission est chargée de faire appel à
tous ceux qui possèdent des faïences anciennes,
plus spécialement des faïences de Bretagne, et de
prendre les autres mesures utiles aux succès de
l’exposition.
Cette commission se compose de :
MM. le Maire de Rennes, président honoraire;
Aussant, directeur de l’école de médecine, direc-
teur honoraire des musées de la ville, membre
du conseil municipal, président; André, con-
seiller à la cour impériale de Rennes, vice-pré-
sident de la société archéologique d’Ule-et-Yilaine ;
Martenot, architecte de la ville de Rennes.
Les objets destinés à l’exposition, misa l’adresse
du président de la commission, à l’Hôtel-de-Ville,
seront reçus à partir du 10 novembre jusqu’au
20 du même mois.
En faisant cet appel, ajoute la commission ,
nous devons expliquer que, par faïences an-
ciennes, nous entendons celles qui Aont pas été
fabriquées de nos jours. Des produits qui n’ont
pas plus de cinquante ans, tout en n’étant pas,
à proprement parler, anciens, peuvent, si la pro-
venance en est bien connue, être utiles pour la
détermination des produits datant d’époques plus
reculées; car souvent, dans les fabriques, on a
employé pendant longtemps les mêmes terres, les
mêmes matières colorantes, les mêmes procédés,
les mêmes marques et quelquefois les mêmes
moules précieusement conservés.
Nous ajouterons que l’exposition dont il s’agit,
ayant un caractère plus technique, plus scienti-
fique encore que pittoresque, des pièces ébréchées
ou incomplètes n’en seront pas moins reçues avec
reconnaissance, surtout si elles portent une date,
un nom, une marque ou si leur provenance est
constatée.
Par les mêmes raisons , et s’ils se trouvent dans
les conditions qui viennent d’être indiquées, les
vases usuels, les faïences de ménage seront bien
accueillis; car ils peuvent, aussi bien que les
pièces de luxe, servir pour l’étude.
L’exposition doit se composer de tous les objets
fabriqués en terre depuis les appliques de terre
cuite destinées à orner l’extérieur des édifices,
les épis pour les faîtages , les briques des carre-
lages historiés et les plaques de revêtement pour
anciennes cheminées, poêles ou tables, jusqu’aux
ouvrages de céramique les plus délicats, jusqu’aux
faïences les plus fines.
La porcelaine, qui est un produit tout spécial,
et les terres cuites d’art, qui ont un intérêt d’un
autre ordre, restent seuls en dehors de notre pro-
gramme.
Nous ferons remarquer encore que, bien que
l’exposition ait surtout pour but de réunir le plus
possible de faïences bretonnes des xvie, xvne et
xvmc siècles, il sera d’un grand intérêt d’y voir,
ne serait-ce que pour chercher des analogies dans
les terres, des vases, statuettes et autres objets
des époques celtique, gallo-romaine, moyen âge,
si surtout ils ont été trouvés en Bretagne.
Il sera fort intéressant aussi de pouvoir y exa-
miner des faïences fabriquées dans les différentes
villes de France: Nevers, Rouen, Moustiers,
Marseille, Strasbourg, etc., ou à l’étranger : des
objets sicilo ou hispano-arabes par exemple,
des majoliques italiennes, des faïences allemandes
ou hollandaises, des grès et faïences de Flandre,
des produits des fabriques d’Angleterre, des po-
teries mexicaines, etc. ; car les différentes nations
et les différentes fabriques d’un même pays ont
souvent fait des emprunts les unes aux autres,
et il importe de voir les originaux pour bien re-
connaître les copies. Aussant.
Le département de l’agriculture, du commerce
I et des travaux publics, a annoncé, dans le Mord-