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ET DE LA CURIOSITÉ

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ment à Emile Faguet, œuvre du sculpteu
Ernest Dubois ; au Grand-Léomont, près Nancy,
le monument de la « division de fer », dû à
l’architecte Hardeley.

Expositions

*** Une importante exposition est visible au
palais épiscopal de Poitiers. On y remarque la
collection préhistorique du comte de Rochebrune,
riche aussi en armes du Moyen âge, les reliures
de la collection Barilleau, les émaux de Sainte-
Croix et des ensembles décoratifs allant de
Louis XIII à l’Empire.

Divers

*** Des meubles de Jacob, de Marcion, de
Bellanger, affectés sous le Second Empire à
divers services des ministères, ont été remis en
état par le Mobilier national et garniront désor-
mais les cabinets des ministres.

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Académie française

Séance du ijt juin

Notre collaborateur M. Pierre de Nolhac, conser-
vateur du musée Jacquemart-André, est élu au fauteuil
de M. Boutroux, au second .tour, par 16 voix sur
29 votants, contre 7 voix au professeur Richet, 3 à
M. Appell et 3 à M. Picard.

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Académie des Inscriptions

Séance du 16 juin

Le prix Fould est partagé entre nos collaborateurs
MM. L. Hourticq (La Jeunesse du Titien) et L. Réau
(L’art russe, des origines à Pierre le Grand).

M. Homolle commente les découvertes d’Athènes
(murs de Thémistocle) signalées par M. Picard,
directeur de l’École française.

Séance du 23 juin

M. Seymour de Ricci relève dans la correspondance
des agents français du Levant, publiée en 1902 par
M. Omont, une lettre adressée de Smyrne en 1728 par
Guérin, « antiquaire du roi » à l’abbé Vignon, biblio-
thécaire du roi, signalant l’existence à Smyrne d’un
remarquable in-folio contenant 96 dessins italiens de
premier ordre, inachevés ou finis. Ce volume, prove-
nant du vieux sérail, avait été acquis à Constantinople
par un drogman à la veuve duquel les ambassadeurs
de France, MM. de Nointel et de Girardin, avaient
vainement essayé de l’acheter. Ce volume n’est autre
que celui qui a été cédé au Louvre, en 1884, pour
14.000 francs, parM. le comte de Sabran-Pontevès, ce
qui confirme la tradition de famille d’après laquelle
cet ouvrage, déposé dans le château près de Bordeaux,
aurait été rapporté de Constantinople par un ancêtre.
Selon M. Seymour de Ricci Mantegna a dû puiser
dans cet album l’idée de ses Triomphes, aujourd’hui

à Hampton-Court. Cet album a été luxueusement
publié peu avant la guerre par notre collaborateur
M. de Goloubev.

Académie des Beaux-Arts

Séance du iy juin

Le grand prix Jean Raynaud (10.000 francs) est
décerné à M. Théodore Dubois, de la section musi-
cale, ancien directeur du Conservatoire,

M. Pirro, professeur à la Sorbonne, parle du chant
en France (xve-xvne siècle) d’après les travaux de
M. Gerold, professeur à l’Université de Strasbourg.

Séance du 24 juin

L’Académie décerne le prix Gabriel-Ferrier (4.000
fr.) à M. Jacques Patissou, auteur de l’Essor poétique,
de la Cour des Chartreux et de deux autres tableaux du
Salon des artistes français; le prix Brizard (3.000 tr.)
à M. Jaudon ; le prix Leclerc-Maria-Bouland
(3.000 fr.), à M. Léonard ; le prix Alphonse de
Neuville (1.800 fr.), à M. Gautier; le prix Karl
Beulé (1.500 fr.), à M. Pozzo ; le prix Meuraud
(1.000 fr.), à M. Alaux ; le prix Sauford-Salton
(500 fr.), à M., Bouzargues ; le prix Lemaître
(30ofr.).àM. Pouchin, et deux prix Maximin-David,
de 400 francs chacun,.à Mmes Rivière-Janin et Pauvert.

Société des Antiquaires de France

Séance du 14 juin

M. Michon étudie un petit bronze récemment acquis
par le Louvre à la vente Fou'quet; il représente un
prêtre isiaquequi portait un vase rempli d’eau du Nil.

Séance du 21 juin

M. de Mély traite de la date du retable de Beaune,
d’après celle de la construction de l’hôpital.

M. Michon apporte un nouvel argument contre
l’attribution marseillaise de l’Aphrodite de Lyon.

Séance du 28 juin

M. Collinet fait une communication sur le tombeau
de Gémisthe Pléthon au temple des Malatesta à
Rimini.

M. Huard montre que le sens erroné donné au mot
ogive remonte au deuxième tiers du xvme siècle.

M. Mayeux traite des transformations subies par
certaines églises rurales dont les charpentes en bois ont
été remplacées par des voûtes en pierre aux xne-
xme siècles.

Un «Portrait de Saint-Just» par Prudhon

A la suite de notre étude sur Le Génie de Prud’hon à
l’Exposition du Petit Palais, parue dans le dernier
 
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