174 MÉLANGES ÉGYPT0L0G1QUES.
acquise de M. Sait par le Musée Britannique, vers le
commencement de ce siècle. Il fut probablement déroulé
aussitôt après son acquisition.
Ce papyrus a 1 mètre 15 centimètres de longueur sur
environ 38 à 40 centimètres de largeur; il comprend
deux pages au recto et deux autres au verso. Celles du
verso devaient contenir au moins 22 lignes chacune,
mais les deux dernières de la première page et la der-
nière de la deuxième sont presque entièrement détruites.
De plus, toutes les lignes de la première page ont perdu
deux ou trois groupes au commencement, ce qui inter-
rompt presque toutes les phrases et augmente notable-
ment les difficultés de la traduction.
Au verso, la première page,' qui est incomplète par le
bas, a encore 17 lignes. Seule, la dernière, qui n'a que
sept courtes lignes, est dans toute son intégrité.
Ce papyrus n'est nullement comparable pour la fraî-
cheur et pour la clarté à ceux des acquisitions posté-
rieures faites par le Musée Britannique; l'écriture en
est grossière et d'un type lourd quoique élevé ; elle est
rendue peu distincte par la couleur sombre du papyrus.
On pourrait être tenté d'attribuer ce défaut à sa longue
exposition au jour, circonstance qui nuit toujours à la
bonne conservation des papyrus; mais on remarque la
même détérioration sur les pages qui ont été longtemps
préservées de l'action de la lumière. Gonséquemment,
cet effet doit être en partie attribué à la qualité infé-
rieure du papyrus.
Le texte de ce manuscrit est un document judiciaire
des plus intéressants ; il consiste en une plainte portée
acquise de M. Sait par le Musée Britannique, vers le
commencement de ce siècle. Il fut probablement déroulé
aussitôt après son acquisition.
Ce papyrus a 1 mètre 15 centimètres de longueur sur
environ 38 à 40 centimètres de largeur; il comprend
deux pages au recto et deux autres au verso. Celles du
verso devaient contenir au moins 22 lignes chacune,
mais les deux dernières de la première page et la der-
nière de la deuxième sont presque entièrement détruites.
De plus, toutes les lignes de la première page ont perdu
deux ou trois groupes au commencement, ce qui inter-
rompt presque toutes les phrases et augmente notable-
ment les difficultés de la traduction.
Au verso, la première page,' qui est incomplète par le
bas, a encore 17 lignes. Seule, la dernière, qui n'a que
sept courtes lignes, est dans toute son intégrité.
Ce papyrus n'est nullement comparable pour la fraî-
cheur et pour la clarté à ceux des acquisitions posté-
rieures faites par le Musée Britannique; l'écriture en
est grossière et d'un type lourd quoique élevé ; elle est
rendue peu distincte par la couleur sombre du papyrus.
On pourrait être tenté d'attribuer ce défaut à sa longue
exposition au jour, circonstance qui nuit toujours à la
bonne conservation des papyrus; mais on remarque la
même détérioration sur les pages qui ont été longtemps
préservées de l'action de la lumière. Gonséquemment,
cet effet doit être en partie attribué à la qualité infé-
rieure du papyrus.
Le texte de ce manuscrit est un document judiciaire
des plus intéressants ; il consiste en une plainte portée