DOI Heft:
Février (No. 32-59)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.17364#0140
plus M. Veuillot. Il faut pourtant s'entendre. Il a nom
saint Jean Chrysostôme, en français bouche d'or. 11 est
aimé en majuscules.... Quelle humiliation pour ceux qui
ne sont aimés qu'en petit-romain ou en cicéro !
« Aussi tous les lecteurs de ses écrits chercheront-ils
» à connaître sa personne. Chacun voudra pouvoir ser-
» rer la bonne et forte main du digne représentant du
» nouveau peuple ; de ce mâle et doux Louis Veuillot, à
» qui reste, au milieu de ses beaux succès littéraires,
» son vieux titre d'excellent garçon. P. D.»
Entre nous soit dit, M. P. D., s'il n'y a que les lec-
teurs de ses écrits qui cherchent à le connaître, croyez-
vous que beaucoup de gens aillent le voir ?
Quant au nouveau peuple dont M. Louis Veuillot est le
représentant, il est à croire que c'est le peuple mysté-
rieux et symbolique au sein duquel VEspérance cherche
ses souscripteurs. Or, dans ce journal, on n'est pas tout
à fait arrivé à l'abonné de VEspérance, on n'en est encore
qu'à l'espérance de l'abonné.
CARILLON.
Dans la séance d'hier, le ministère a fait de son mieux
pour jeter la confusion dans la chambre. Malheureuse-
ment pour M. Guizot, il est probable que c'est à lui que
restera la confusion.
— Le Cabinet, qui annonçait si bien des explications
franches et catégoriques, semblait ne chercher qu'à
brouiller tout. Il a réussi assez bien à brouille)- la cham-
bre avec lui-même.
— Grâce au président Sauzct, le plus grand trouble
n'a cessé de régner pendant la discussion. Aussi la plu-
part des députés n'y ont-ils vu que trouble.
— Le Cabinet-Guizot tolère aujourd'hui le paragraphe
qu'il attaquait hier. Il ne veut pas perdre l'habitude de
changer du soir au matin.
— Le ministère accepte à la chambre des députés ce
qu'il repoussait de toutes ses forces à la chambre des
pairs. Autres chambres, autres mœurs.
— M. Guizot a subi tète baissée le vote de l'amende1
ment-Berryer. Il a mieux airné se résigner lui-même
que de résigner son portefeuille.
—Le gouvernement prétend avoir sous sa surveillance
directe la garde des bois et forêts. Nos hommes d'Etat
ont toujours eu quelque tendance à s'adjuger le mono-
pole des fagots.
— Un grand nombre de communes {veulent protester
contre la prétention de l'Etat de surveiller tous les
bois communaux. L'administration verra peut-être au-
trement qu'elle ne voudrait de quel bois les communes
se chauffent.
QUESTIONS POLITIQUES.
3 février.
M. Flourcns ayant renoncé à deviner « pourquoi la
vaisselle est-elle si propre dans les cieux?»— «C'est, lui
a dit M. Donné, parce que c'est dans le ciel que l'on
voit le plus de planètes (de plats nets.) »
M. Muret a demandé à M. Fulchiron : « Quand un ma-
telas ressemble-t-il à une affiche? »
HUMiETUV.
t opéra.—Samedi i février, 6e bal masqué, costumé et dan-
sant. Musard conduira l'orchestre. Les portes seront ouvertes
à onze heures et demie.
Les bals do l'Opéra-Comique n'ont j'amais été plus sui-
vis que ce'te année; il faut dire aussi que rien n'a été négligé
pour atteindre la vogue dont ils jouissent. La salle Favart, ri-
chement décorée, étincelanle de lumière et si convenable à ce
genre de fête, ne laisse rien à désirer. Le bal de dimanche doit
nous faire entendre de nouveaux quadrilles, conduits par le
lils de Musard, dont la réputation, de chef d'orchestre grandit
à chaque bal. — AVIS. On peut sé procurer d'avance des billets
à moitié prix rue de Vendôme, 26, et rue de l'Abbaye, 8.
Aujourd'hui samedi, la 0e représentation de la Part du
Diable, qui obtient un succès à faire craquer la salle.
*, Le célèbre pianiste. Dreyschock donnera son premier
concert mercredi prochain, 8 février, dans les salons Ërard ;
M. Dreyschock jouera son grand caprice, l'Absence, l'Impromp-
tu et le Trémolo. Les Adieux, variations de la main gauche
et la clochette, et enfin son second rondo militaire. La partie
vocale sera exécutée par MM. Geraldi, Alexis Dupont et Mlle
Lia Duport. Ce concert ne peut manquer d'exciter un vif inté-
rêt.
ANAGRAMME.
On trouve en mes six pieds un vol, un quadrupède.
Mot du dernier logogriphe : broche-t.
Le gérant, léopold pannier.
BULLETIN DES TRIBUNAJJX de la Presse {t).
Sommaire du numéro d'hier (3 février) :
JURIDICTION CIVILE. — (Cour royale de Poitiers.) — En-
trepreneur. Construction d'une église. Forfait. Compensation.
— (Tribunal civil de la Seine.) — M. le baron de Commaille
et M. le duc de Riancas. Saisie-arrèt. Inscriptions sur l'état.
Pacte de famille.
DÉCISIONS DIVERSES.—Communes. Droits d'usage. Biens
féodaux. — Renvoi du jury clans la chambre des délibérations.
JURIDICTION COMMERCIALE. — (Tribunal de commerce
de Paris.)—Prêt à un commerçant. Prime. Associé comman-
ditaire.
JURIDICTION CRIMINELLE.—(Cour de cassation.)—Cour
d'assises. Suspension des débats. Pouvoir du président. Cir-
(1 ) Paraissant tous les jours excepté le lundi ; format des
grands journaux. — 0 fr. par trimestre pour les abonnés de la
Presse. — Bureaux, 1G, rue Saint-Georges, à Paris.
constances atténuantes. — (Cour royale de Paris )~p i
en Ecosse, parMr Delarocho. — Contrefaçon. Droit riTv'V'1
duction par la gravure. 'l'1»-
CHRONIQUE. — Procès de M. Frédé ic Soul'é contre h r
zette des Tribunaux. — Pourvoi de Besson. — Cour d'à ■
de la Seine. —Excuses des jur s. - Escroquerie. AchiT?
créances a des militaires. — Etrange supplique — Ah , ,
nom de Mme Constance Aubert.-Oo marchand d'hum J™
— Comme quoi Sainte-Geneviève nourrit six mos m, , ,''
voleur. — Aux petit pois. Wl
VARIETES. — Crimes d'Etat. Règne de Jacaue* I«
PUBLICATIONS LEGALES.—Faillites.—Sociétés.—Séparations
La vogue des parapluies Cazal, bieveté, va toujours orw.
sant. Ses parapluies en fer à dix francs ne laissent rien 7
sirer pour la commodité et la solidité. Ses cannes, fouets et i*
DIMANCHE 8 F
les Bains-Chinois.-Seul dépôt, boulevard Montmartre iî ,
face la rue Neuvc-Vivienne, ' ' n
PRÉPARATION AU BACCALAURÉAT, par M. BOl LET lit
recteurdu Pensionnat déjeunes yens, 1 b,r. N.-D.-des-Viuioires
L'ABONNÉ,
gazette des journaux.
Le premier numéro du jour lU&orcraé.qu'on annonçait depuis
quelques jours, vient de paraître. On a vu avec plaisir, ce uuut
on n'avait jamais douté, que cette publication tient lou es ses
promesses et au-delà. Ce numéro est composé avec un soin et
un goût fort remarquables, qui le. mettent du premier coup
au-dessus de tous les journaux reproducteurs. Les articles sont
choisis de façon à intéresser et amuser en même temps les lec-
teurs, tout en faisant de ce recueil un véritable livre de famille
qu'on peut laisser sans danger entre les mains de tout le
monde.
Il y plaisir à voir une aussi grande et belle idée soutenue par
un mérite réel d'exécution. Ainsi conduite, cette entreprise eft
de nature à faire dans la presse une révolution au profit du con-
sommateur. Créer un journal qui, tout en ne coûtant rien a
l'abonné, pût offrir des chances de bénéfices modiques à l'é-
diteur, tel avait été le rêve de plusieurs esprits élevés. Quelques
essais avaient été faits, mais tous avaient échoué. Les uns n'a-
vaient lait que déguiser le prix; d'autres, qui n'avaient pas à
l'avance calculé les frais, avaient compté sur des prolits illu-
soires. La combinais de M. Villemessant parait, au contrai-
re, remplir toutes les conditions de bonne foi et renferme]', pur
sa simplicité même, tous les élémens du plus grand succès.
Quoi de plus simple, en effet, que de. se faire en quelque sorte
l'intermédiaire des journaux et de l'abonné, de faire les affai-
res de chacun sans rien lui faire perdre, et de faire profiler de
la légère prime qu'accordent les journaux tous les abonnes
auxquels il n'en revient rien.
Voilà ce qu'a fait M. de Villemessant. Directeur lui-même
depuis quatre ans de la Sylphide, l'une des plus importantes
publications de la presse parisienne, il s'est entendu avec la
plupart, de ses confrères de tous les prix et de tous les formais,
et a établi une sorte de bureau central de correspondance «ini ■
simplifiera et le travail des administrations elles relations des
abonnés, qui, souvent obligés de faire faire des réclamations
par des personnes peu actives ou peu habituées à ces sortes
d'affaires, ont beaucoup de peine à obtenir un service exact.
D'ailleurs, la réception gratuite d'un journal bien fait, ce bo-
nifiée réel offert à l'abonné ou à l'acheteur de livres, ne suffit-
il pas pourméritertoutes les sympathies? Toute entreprise qui,
sans nuire à personne, profite au consommateur et promet de
beaux résultats pai le seul Jfait de la centralisation, cette àmc
du commerce, doit être et sera encourragée dans un pays de ci-
vilisation et de progrès comme la Franco.
—Ce soir, poule d'honneur au grand restaurant Saint-Paul,
rue Culture-Sainte-Catlierine. Trois beaux prix seront distri-
bués aux vainqueurs. M. Deshayes dirigera cette pouie, qui ne
peut manquer de rassembler les plus beaux joueurs delà ca-
pitale.
Imprimerie Lange LÉwet C«, rue du Croissant, IC.
Paris à la librairie de Charles Hincray, 10, rue de Seine; de Martixon, rue du Coq-Saint-Honoré ; de Paul Mascagna, galeries de J'Odéon ; de DuteRtre, passage Bourg-V Abbé.
' Dans les départemens, chez les Libraires correspondais du COMPTOII
I'OIR central DE LA LIBRAIRIE.
misï in vente du NOUVEAU DICTIONNAIRE
RÉSUMÉ GÉNÉRAL de la LÉGISLATION, de la DOCTRINE et de la JURISPRUDENCE,
dans toutes les matières.— P-ir J. BOUSQUET, avocat à la Cour royale de Paris. — 25 centimes la livraison do 10 pages grand in-8°, à 2 colonnes. Sans sousuriptio\ forcée.
Il parait six Livraisons au moins par mois.
WIS — Treize Livraisons sont publiées; les personnos qui feront une demande de suite voudront bien affranchir et adresser un mandat sur la poste en ajoutant cinq centit
par chaque livraison ponr la franchise du port ; ainsi, pour treize Livraisons, un mandat de 5 fr. 90 c
Chez SUSSE FRÈRES, place de la Bourse, 30, et passage des
Panoramas, 5 et 7.
CADEAUX BIS FÊTE.
Statuettes en plâtre teintes, de 4© centimètres
de hauteur. Prix : 45 francs.
Sainte Amélie, par Marochetli.
Sainte Cécile, par Melingue.
Sainte Eugénie, par A. Moine,
Sainte Vierge, idem.
Sainte Marie, par Beaumonl.
Sainte Julie, par A. Moine.
Saint Hubert, par Melingue.
Saint Philippe, par A. Moine.
Saint Jean, «d.
»/-.<
Suint Pierre, par A. Moine.
Saint Louis, id.
Saint Henri, par Marochelti.
Saint Paul, par Beaumonl.
Saint Edouard, par A. Moine.
Saint Michel, par Durci.
Saint Archange, id.
Sainte Marguerite.
Le Christ, par Jacquemard.
Bénitier, par le comte de Niemverkerke, saint Michel terrassant le dé-
on. Prix : 100 fr. La niche pour les placer, composée du support et
mon. -
du clocheton, 10 fr. de plus.
u Remise d usage pour le commerce.
LORGNETTE-CLEMENTI
Cette nouvelle lorgneltc-jumellc, brevetée d'invention, réunit divers péri
nui lui ont mérité l'avantage d'être présentée à l'Académie des sciences. Sa
sous une forme élégante et gracieuse, rempli, les meilleures conditions d'oi
de d'un mécimisme simple et ingénieux, elle rentre sur elle-même de manière a t »! ,t
très portative, sans en excepter les plus grands diametrps, dont la supériorité est m'
villiers, 7.
SIBOP DE TRABL1T
ATJ TOI.»
approuvés pour guérir les Rhumes ,
Toux rebelles,Catarrhes,Phlhisie pul-
monaire, et toutes les irritations de
poitrine et d'estomac. 2 f. 25 c. 1 pour
12 f.—A la pharmacie, rue J.-J. Rous-
seau, 21. franco sous bandes par la poste 1 fr. 60 c
Chez B. DUSILLION, éditeur, rue LaffiUe.40.
■ a
Cette belle et maanilique carte, dressée par M. A. Vuillemin, mgeniom-S
;raphe et gravée sur acier par Bénard, est imprimée sur papier grraw j
(millier, de près d'un mètre, et coloriée au pinceau. — Prix : 1 lr. jO *i
Paris.
. ..... 15 fr.
rrois Mo«s..... go
Sis Mois........_ 60
""«Abonnemën'ts'datent de
On s'abonne pour la France et 1 È.t
1>AHIS HUE DU CROISSAP
* ÈLéà^menlpp_«r les Vè
, hits les Libraires, les i
C te es, et chez Delpec
" •;;»■ lîi'v à Toulouse; \
■Etcurde la Poste, a ^
,CpBelgique, le Direct
UMeïerre,ïovie, a Londrt
Sosies, à La Haye, Aras ei
an, Véronne, Venise, Flo
V.Monnicr, libraire a Mi
S t. des Postes a Leipsig, F
&e et la llamere, le Direct.
Alexandre, ?; Strasbourg.; la t
kl-la-Chapelle ; la Itusste,
tomp., libraires à Samt-Péte
,hez llèhr, â New-York,
remit en paiement des abonnemei
et sur la roste.et les effets sur li
0 monument vengeur, tr
Bronze qui, tournoyant si
Semblés porter au ciel ta
Et de tout ce qu'a fait un
Seul et resté debout ; — r
De l'édifice du géan
Débris du Grand-Empire
Colonne d'où si haut pari
Je t'aime : l'étranger t'adi
J'aime tes vieux héros sci
Et tous ces fantôme
Qui se pressent autc
Que de fois, tu le sais, qi
Fait fuir la blanche lune
; Je vœns, triste, -évoquer
Et d'un œil enflammé dév
Prendre, convive obscur, i
Comme un pâtre au
Due de fois j'ai cru voir, ô
Ton airain ennemi rugir i
Que de fois, ranimant les
Heurtant sur tes parvis lei
J'ai ressuscité ces* rr
Qui t'assiègent de te
Ms, ô monument! nié
ws étrangers sans peur n'.
tarspas n'ébranlent poir
«sort une fois les
118 "osaient étaler leurs pi
Devant tes batailles «
^quoi!n'entends-jePo
"e «a base à ton front brui
Jol»nne! n m'a semblé q,
bataillons cuivrés cher
tes demi-dieux, noirs
'^paient soudain le
donc?-, et pour
,égions fremire
""possible outrage à
onearéveillécesom
Jongle captif p~
WTT- étranger
kH , du sanS. à la p.
{ - J..mpruden,, heurt*
^. ^ charge de fou,
Cha(We étincelle est,
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saint Jean Chrysostôme, en français bouche d'or. 11 est
aimé en majuscules.... Quelle humiliation pour ceux qui
ne sont aimés qu'en petit-romain ou en cicéro !
« Aussi tous les lecteurs de ses écrits chercheront-ils
» à connaître sa personne. Chacun voudra pouvoir ser-
» rer la bonne et forte main du digne représentant du
» nouveau peuple ; de ce mâle et doux Louis Veuillot, à
» qui reste, au milieu de ses beaux succès littéraires,
» son vieux titre d'excellent garçon. P. D.»
Entre nous soit dit, M. P. D., s'il n'y a que les lec-
teurs de ses écrits qui cherchent à le connaître, croyez-
vous que beaucoup de gens aillent le voir ?
Quant au nouveau peuple dont M. Louis Veuillot est le
représentant, il est à croire que c'est le peuple mysté-
rieux et symbolique au sein duquel VEspérance cherche
ses souscripteurs. Or, dans ce journal, on n'est pas tout
à fait arrivé à l'abonné de VEspérance, on n'en est encore
qu'à l'espérance de l'abonné.
CARILLON.
Dans la séance d'hier, le ministère a fait de son mieux
pour jeter la confusion dans la chambre. Malheureuse-
ment pour M. Guizot, il est probable que c'est à lui que
restera la confusion.
— Le Cabinet, qui annonçait si bien des explications
franches et catégoriques, semblait ne chercher qu'à
brouiller tout. Il a réussi assez bien à brouille)- la cham-
bre avec lui-même.
— Grâce au président Sauzct, le plus grand trouble
n'a cessé de régner pendant la discussion. Aussi la plu-
part des députés n'y ont-ils vu que trouble.
— Le Cabinet-Guizot tolère aujourd'hui le paragraphe
qu'il attaquait hier. Il ne veut pas perdre l'habitude de
changer du soir au matin.
— Le ministère accepte à la chambre des députés ce
qu'il repoussait de toutes ses forces à la chambre des
pairs. Autres chambres, autres mœurs.
— M. Guizot a subi tète baissée le vote de l'amende1
ment-Berryer. Il a mieux airné se résigner lui-même
que de résigner son portefeuille.
—Le gouvernement prétend avoir sous sa surveillance
directe la garde des bois et forêts. Nos hommes d'Etat
ont toujours eu quelque tendance à s'adjuger le mono-
pole des fagots.
— Un grand nombre de communes {veulent protester
contre la prétention de l'Etat de surveiller tous les
bois communaux. L'administration verra peut-être au-
trement qu'elle ne voudrait de quel bois les communes
se chauffent.
QUESTIONS POLITIQUES.
3 février.
M. Flourcns ayant renoncé à deviner « pourquoi la
vaisselle est-elle si propre dans les cieux?»— «C'est, lui
a dit M. Donné, parce que c'est dans le ciel que l'on
voit le plus de planètes (de plats nets.) »
M. Muret a demandé à M. Fulchiron : « Quand un ma-
telas ressemble-t-il à une affiche? »
HUMiETUV.
t opéra.—Samedi i février, 6e bal masqué, costumé et dan-
sant. Musard conduira l'orchestre. Les portes seront ouvertes
à onze heures et demie.
Les bals do l'Opéra-Comique n'ont j'amais été plus sui-
vis que ce'te année; il faut dire aussi que rien n'a été négligé
pour atteindre la vogue dont ils jouissent. La salle Favart, ri-
chement décorée, étincelanle de lumière et si convenable à ce
genre de fête, ne laisse rien à désirer. Le bal de dimanche doit
nous faire entendre de nouveaux quadrilles, conduits par le
lils de Musard, dont la réputation, de chef d'orchestre grandit
à chaque bal. — AVIS. On peut sé procurer d'avance des billets
à moitié prix rue de Vendôme, 26, et rue de l'Abbaye, 8.
Aujourd'hui samedi, la 0e représentation de la Part du
Diable, qui obtient un succès à faire craquer la salle.
*, Le célèbre pianiste. Dreyschock donnera son premier
concert mercredi prochain, 8 février, dans les salons Ërard ;
M. Dreyschock jouera son grand caprice, l'Absence, l'Impromp-
tu et le Trémolo. Les Adieux, variations de la main gauche
et la clochette, et enfin son second rondo militaire. La partie
vocale sera exécutée par MM. Geraldi, Alexis Dupont et Mlle
Lia Duport. Ce concert ne peut manquer d'exciter un vif inté-
rêt.
ANAGRAMME.
On trouve en mes six pieds un vol, un quadrupède.
Mot du dernier logogriphe : broche-t.
Le gérant, léopold pannier.
BULLETIN DES TRIBUNAJJX de la Presse {t).
Sommaire du numéro d'hier (3 février) :
JURIDICTION CIVILE. — (Cour royale de Poitiers.) — En-
trepreneur. Construction d'une église. Forfait. Compensation.
— (Tribunal civil de la Seine.) — M. le baron de Commaille
et M. le duc de Riancas. Saisie-arrèt. Inscriptions sur l'état.
Pacte de famille.
DÉCISIONS DIVERSES.—Communes. Droits d'usage. Biens
féodaux. — Renvoi du jury clans la chambre des délibérations.
JURIDICTION COMMERCIALE. — (Tribunal de commerce
de Paris.)—Prêt à un commerçant. Prime. Associé comman-
ditaire.
JURIDICTION CRIMINELLE.—(Cour de cassation.)—Cour
d'assises. Suspension des débats. Pouvoir du président. Cir-
(1 ) Paraissant tous les jours excepté le lundi ; format des
grands journaux. — 0 fr. par trimestre pour les abonnés de la
Presse. — Bureaux, 1G, rue Saint-Georges, à Paris.
constances atténuantes. — (Cour royale de Paris )~p i
en Ecosse, parMr Delarocho. — Contrefaçon. Droit riTv'V'1
duction par la gravure. 'l'1»-
CHRONIQUE. — Procès de M. Frédé ic Soul'é contre h r
zette des Tribunaux. — Pourvoi de Besson. — Cour d'à ■
de la Seine. —Excuses des jur s. - Escroquerie. AchiT?
créances a des militaires. — Etrange supplique — Ah , ,
nom de Mme Constance Aubert.-Oo marchand d'hum J™
— Comme quoi Sainte-Geneviève nourrit six mos m, , ,''
voleur. — Aux petit pois. Wl
VARIETES. — Crimes d'Etat. Règne de Jacaue* I«
PUBLICATIONS LEGALES.—Faillites.—Sociétés.—Séparations
La vogue des parapluies Cazal, bieveté, va toujours orw.
sant. Ses parapluies en fer à dix francs ne laissent rien 7
sirer pour la commodité et la solidité. Ses cannes, fouets et i*
DIMANCHE 8 F
les Bains-Chinois.-Seul dépôt, boulevard Montmartre iî ,
face la rue Neuvc-Vivienne, ' ' n
PRÉPARATION AU BACCALAURÉAT, par M. BOl LET lit
recteurdu Pensionnat déjeunes yens, 1 b,r. N.-D.-des-Viuioires
L'ABONNÉ,
gazette des journaux.
Le premier numéro du jour lU&orcraé.qu'on annonçait depuis
quelques jours, vient de paraître. On a vu avec plaisir, ce uuut
on n'avait jamais douté, que cette publication tient lou es ses
promesses et au-delà. Ce numéro est composé avec un soin et
un goût fort remarquables, qui le. mettent du premier coup
au-dessus de tous les journaux reproducteurs. Les articles sont
choisis de façon à intéresser et amuser en même temps les lec-
teurs, tout en faisant de ce recueil un véritable livre de famille
qu'on peut laisser sans danger entre les mains de tout le
monde.
Il y plaisir à voir une aussi grande et belle idée soutenue par
un mérite réel d'exécution. Ainsi conduite, cette entreprise eft
de nature à faire dans la presse une révolution au profit du con-
sommateur. Créer un journal qui, tout en ne coûtant rien a
l'abonné, pût offrir des chances de bénéfices modiques à l'é-
diteur, tel avait été le rêve de plusieurs esprits élevés. Quelques
essais avaient été faits, mais tous avaient échoué. Les uns n'a-
vaient lait que déguiser le prix; d'autres, qui n'avaient pas à
l'avance calculé les frais, avaient compté sur des prolits illu-
soires. La combinais de M. Villemessant parait, au contrai-
re, remplir toutes les conditions de bonne foi et renferme]', pur
sa simplicité même, tous les élémens du plus grand succès.
Quoi de plus simple, en effet, que de. se faire en quelque sorte
l'intermédiaire des journaux et de l'abonné, de faire les affai-
res de chacun sans rien lui faire perdre, et de faire profiler de
la légère prime qu'accordent les journaux tous les abonnes
auxquels il n'en revient rien.
Voilà ce qu'a fait M. de Villemessant. Directeur lui-même
depuis quatre ans de la Sylphide, l'une des plus importantes
publications de la presse parisienne, il s'est entendu avec la
plupart, de ses confrères de tous les prix et de tous les formais,
et a établi une sorte de bureau central de correspondance «ini ■
simplifiera et le travail des administrations elles relations des
abonnés, qui, souvent obligés de faire faire des réclamations
par des personnes peu actives ou peu habituées à ces sortes
d'affaires, ont beaucoup de peine à obtenir un service exact.
D'ailleurs, la réception gratuite d'un journal bien fait, ce bo-
nifiée réel offert à l'abonné ou à l'acheteur de livres, ne suffit-
il pas pourméritertoutes les sympathies? Toute entreprise qui,
sans nuire à personne, profite au consommateur et promet de
beaux résultats pai le seul Jfait de la centralisation, cette àmc
du commerce, doit être et sera encourragée dans un pays de ci-
vilisation et de progrès comme la Franco.
—Ce soir, poule d'honneur au grand restaurant Saint-Paul,
rue Culture-Sainte-Catlierine. Trois beaux prix seront distri-
bués aux vainqueurs. M. Deshayes dirigera cette pouie, qui ne
peut manquer de rassembler les plus beaux joueurs delà ca-
pitale.
Imprimerie Lange LÉwet C«, rue du Croissant, IC.
Paris à la librairie de Charles Hincray, 10, rue de Seine; de Martixon, rue du Coq-Saint-Honoré ; de Paul Mascagna, galeries de J'Odéon ; de DuteRtre, passage Bourg-V Abbé.
' Dans les départemens, chez les Libraires correspondais du COMPTOII
I'OIR central DE LA LIBRAIRIE.
misï in vente du NOUVEAU DICTIONNAIRE
RÉSUMÉ GÉNÉRAL de la LÉGISLATION, de la DOCTRINE et de la JURISPRUDENCE,
dans toutes les matières.— P-ir J. BOUSQUET, avocat à la Cour royale de Paris. — 25 centimes la livraison do 10 pages grand in-8°, à 2 colonnes. Sans sousuriptio\ forcée.
Il parait six Livraisons au moins par mois.
WIS — Treize Livraisons sont publiées; les personnos qui feront une demande de suite voudront bien affranchir et adresser un mandat sur la poste en ajoutant cinq centit
par chaque livraison ponr la franchise du port ; ainsi, pour treize Livraisons, un mandat de 5 fr. 90 c
Chez SUSSE FRÈRES, place de la Bourse, 30, et passage des
Panoramas, 5 et 7.
CADEAUX BIS FÊTE.
Statuettes en plâtre teintes, de 4© centimètres
de hauteur. Prix : 45 francs.
Sainte Amélie, par Marochetli.
Sainte Cécile, par Melingue.
Sainte Eugénie, par A. Moine,
Sainte Vierge, idem.
Sainte Marie, par Beaumonl.
Sainte Julie, par A. Moine.
Saint Hubert, par Melingue.
Saint Philippe, par A. Moine.
Saint Jean, «d.
»/-.<
Suint Pierre, par A. Moine.
Saint Louis, id.
Saint Henri, par Marochelti.
Saint Paul, par Beaumonl.
Saint Edouard, par A. Moine.
Saint Michel, par Durci.
Saint Archange, id.
Sainte Marguerite.
Le Christ, par Jacquemard.
Bénitier, par le comte de Niemverkerke, saint Michel terrassant le dé-
on. Prix : 100 fr. La niche pour les placer, composée du support et
mon. -
du clocheton, 10 fr. de plus.
u Remise d usage pour le commerce.
LORGNETTE-CLEMENTI
Cette nouvelle lorgneltc-jumellc, brevetée d'invention, réunit divers péri
nui lui ont mérité l'avantage d'être présentée à l'Académie des sciences. Sa
sous une forme élégante et gracieuse, rempli, les meilleures conditions d'oi
de d'un mécimisme simple et ingénieux, elle rentre sur elle-même de manière a t »! ,t
très portative, sans en excepter les plus grands diametrps, dont la supériorité est m'
villiers, 7.
SIBOP DE TRABL1T
ATJ TOI.»
approuvés pour guérir les Rhumes ,
Toux rebelles,Catarrhes,Phlhisie pul-
monaire, et toutes les irritations de
poitrine et d'estomac. 2 f. 25 c. 1 pour
12 f.—A la pharmacie, rue J.-J. Rous-
seau, 21. franco sous bandes par la poste 1 fr. 60 c
Chez B. DUSILLION, éditeur, rue LaffiUe.40.
■ a
Cette belle et maanilique carte, dressée par M. A. Vuillemin, mgeniom-S
;raphe et gravée sur acier par Bénard, est imprimée sur papier grraw j
(millier, de près d'un mètre, et coloriée au pinceau. — Prix : 1 lr. jO *i
Paris.
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V.Monnicr, libraire a Mi
S t. des Postes a Leipsig, F
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kl-la-Chapelle ; la Itusste,
tomp., libraires à Samt-Péte
,hez llèhr, â New-York,
remit en paiement des abonnemei
et sur la roste.et les effets sur li
0 monument vengeur, tr
Bronze qui, tournoyant si
Semblés porter au ciel ta
Et de tout ce qu'a fait un
Seul et resté debout ; — r
De l'édifice du géan
Débris du Grand-Empire
Colonne d'où si haut pari
Je t'aime : l'étranger t'adi
J'aime tes vieux héros sci
Et tous ces fantôme
Qui se pressent autc
Que de fois, tu le sais, qi
Fait fuir la blanche lune
; Je vœns, triste, -évoquer
Et d'un œil enflammé dév
Prendre, convive obscur, i
Comme un pâtre au
Due de fois j'ai cru voir, ô
Ton airain ennemi rugir i
Que de fois, ranimant les
Heurtant sur tes parvis lei
J'ai ressuscité ces* rr
Qui t'assiègent de te
Ms, ô monument! nié
ws étrangers sans peur n'.
tarspas n'ébranlent poir
«sort une fois les
118 "osaient étaler leurs pi
Devant tes batailles «
^quoi!n'entends-jePo
"e «a base à ton front brui
Jol»nne! n m'a semblé q,
bataillons cuivrés cher
tes demi-dieux, noirs
'^paient soudain le
donc?-, et pour
,égions fremire
""possible outrage à
onearéveillécesom
Jongle captif p~
WTT- étranger
kH , du sanS. à la p.
{ - J..mpruden,, heurt*
^. ^ charge de fou,
Cha(We étincelle est,
4i8iln'adon«iamais,flei