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lu montrer ; elle a choisi M™ Roland parce que l'cnsei- personnage une heureuse physionomie. M"« Page avait aujourd'hui nous avons vu dam ln 1
gne était honne et attrayante ; puis clic a trait i en fem-
me ce sujet de femme. Passions politiques, amours se-
crets du cœur, soulèvemens du peuple, vieilles loi lunes
brisées par la tempête, elle a tordu et aminci tout cela
en une sorte de fil en quatre pour le faire passer par le
trou d'une aiguille.
Il ne faudrait pas non plus chercher dans l'ouvrage
une sévère élude historique. Mlnc Ancelol a saerifié, tou-
tes les fois qu'il l'a fallu, la chronologie aux besoins des
contrastes dramatiques. Dans les sujets moins connus
ou plus éloignés de nous, c'est licite : mais c'est bien
hardi dans les épisodes contemporains dont la lumière a
pénétré les moindres détails. Comment oser nous mon-
trer un salon aristocratique surpris tout a coup par l'é-
meute et le bruit de la Marseillaise, sans que personne
se doutât, cinq minutes auparavant, qu'il y avait immi-
nent péril pour le trône? Ce salon-là est de 1785 et non
de 1789.... La Marseillaise d'ailleurs est de 1792.—
Comment nous montrer Jlm0 Roland, dans son intérieur,
le 51 mai 1795, gouvernant avec sécurité et confiance,
sans pressentimens, ettoutà coup instruite, par la voix
d'un crieur public, que son mari est pr oscrit et qu'il faut
passer du ministère au cachot ? C'est par trop fort d'in-
vraisemblance et d'anachronisme !... Puis Mme Roland,
petite fille au 1er acte, est ministre au 2e, et condamnée
à mort au 5e. Pourquoi? comment? demandez-le aux
cnlr'actes. L'auteur se garde bien d'en rien dire, et c'est
ce qui me fait supposer qu'en laissant de côté, d'une
façon si patente, tous les ressorts publics d'une action
où se meuvent M",c Roland, Rarbaroux et André Ché-
nier, Mme Ancelot a tenu à décliner pour son œuvre toute
responsabilité en même temps que toute prétention
d'étude politique ou historique.
L'ouvrage, ne devant plus être considéré que comme
pièce, se recommande par d'estimables qualités. L'in-
térêt d'action n'y progresse pas bien vivement dans une
intrigue soutenue , le sujet ne le permettait pas ; mais
il y a de la simplicité, de la correction, du mouvement
scénique, des situations dramatiques, deux bonnes fins
d'acte et, pour le comique, un rôle heureux de finan-
cier dont Rardou s'acquitte à merveille. La mise en
scène est riche et soignée.
Mme Doche avait une difficile tâche à reproduire la
un rôle sacrifié qui n'exigeait p::s le talent dont a fait
pri uve celte jeune artiste ; c'est cependant la jeune cap-
tive de Chénier, Amant, Ferville, Laferrière et Munie
méritent des éloges. Le succès a été complet.
OABJLLQ2T.
Le fisc veut imposer le Palamèdc, journal du jeu d'é-
checs. Le fisc veut transformer les tours encours de bâ-
ton.
— Le ministère Ctiizot s'attaque en ce moment aux
échecs. I.ors de la prochaine session nous espérons que
les échecs auront leur revanche.
— Le lise en est venu à s'abattre sur les échiquiers.
En fait d'impôts, il est > ien capable de damer le pion à
quiconque.
— On dit que M. Guizol s'est décidé à ajourner la con-
vocation des chambre au 9 janvier. Nous aimons à nous
flatter qu'il réalisera le proverbe : reculer pour mieux
sauter.
— Aujourd'hui 29 octobre, anniversaire de l'avène-
ment du Cabinet-Guizot, tous les ministres ont été invi-
tés à dîner à labour.Pour célébrer la politique guizotine,
on ne pouvait mieux choisir que la rata ouille Montalivet.
— O'Conncll et les repcalers irlandais se réunissent
dans une salle dite de la conciliation. Le ministère bri-
tannique s'apprête à faire de ce nom une sanglante plai-
santerie.
BIJEiliKTl-Hf.
On a cité, dans le temps, un peintre qui avait représenté la
mort de Cicéron, tué dans ?a litière par un Romain qui lui
brûlait la cervelle d'un coup de pisto'et, — puis un nuire qui
avait peint la Sainte Vierge à genoux devant un crucifix,
nu moment où l'ange vient lui annoncer la conception du
Sauveur,—enfin un troisième qui avait dessiné le siège de lia-
aujourd'hui nous avons vu, dans la boutique d'un rnarcl,L6i8 Mois
de tableaux, la mort d'André Chénier, le poêle, M,r l'frlfMois.-
faud entre le bourreau et son aide. L'instrument 'do „.,„' p An
dressé sur la place de la Révolution, et l'on aperçoit de'i'
coté du pont la colonnade du palais législatif!» bàl
l'empereur.
» » Les deux premières représentations du Capitaine c
quefinette ont constaté le succès. Le rôle principal estr
parLufont; ce soir la troisième représentation, qui sei
compagnée de Jacquot, pièce dans laquelle Neuville est rtn„
soir redemandé. "
la tace et
uns. no* "« ™°,IS£
]'[': t i>« libraires,.U
r^efer^Dctp
M1'8' ,, -'lii'v. à Toutous
i:lUr- lir de la Posle, a
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i'sl03 fb^èv", l'Italie.
» Brelan de «ro^erscontinned'aitirerlafouleauPilMT^v^érXe, Venise,
Royal et fait attendre patiemment la Marquise de Carabes ! m M<"inier' .lilJra.irevà
--—-JKKï^Ç
Le rédacteur en chef: ALTAROCHE
Guide des étrangers à Pag-Ss
DELISLE, soieries, nouveautés, châles de l'Inde U
rue de Choiseul.
FRESNAIS-GRAMAGNAC, cachemires des Indes et
France, 52, rue Feydeau.
MAYER, ganterie, cravates et chemises, 26, r. de la Paii
DEUDOiN, parfumerie, brosserie, cravates, etc., j
Richelieu.
DRAGICSEVICS-DOLLY, pelleteries et fourrures 5*
rue Saint-Honoré.
DEREPAS, opticien, fournisseur de la reine d'An«!
terre, 24, Palais-Royal. 0
POREAUX et O, velours-peluche pour robes, silell f>UV «le MJ
doublures, 92, rue Richelieu. , , .___.„_,
DUFRESNE, deuil, au Sablier, 2, boulevard Montmartic ^9nt 1 a»»UMeï
CORDIER (M™), salons de modes, 56, rue Neuve-d» mois. SOttt pi*i<
Petits-Champs, au 1er, „„ n<
MOMBRO, ameublemens, objets d'art, 18, rue Basse-.! "C ^«"ieni.
Rempart. |llailS l'enVOl il
AUMOITTE, graveur, boutons de livrées, caclieis ar-
moriés, 47, passage des Panoramas.
VERDIER-D'AUZIER, restaurant de la Cité, Mais™
d'Or, rue Lalfittc.
GAILLARD, sloughton-madère, 17, r. du Petil-Canre.il
RONBOjNS-.MAURITAINS pour la voix, à l'usage d
chanteurs et orateurs, pour faciliter la vocalisai ion ci
rélocution, 1 fr. et 1 fr. 50 c. la boîte, se vendent a|
Ménesircl, 2 bis, rue Vivienne, magasin de iiiusiqu
------— —
ne veulent ps
» Teuvoi cl
ATTITUDE NOUV
QUI JAMAIS KB S'1
belle et grande figure de Mm0 Roland; elle a donné au bylpne avec de l'artillerie, etc. Voici un trait de même nature: ' Imprimerie Lange LÉvvet C«, rue du Croissant, 10.
Aujourd'hui, 50 octobre, OUVERTURE 01 TROIS NOUVELLES GALERIES
des Magasins de i\mive- utés
»«,... DE CORINTHE
Mos et 54.
AU
Les nouveaux Propriétaires de ce bel Etablissement, déjà un des plus vastes et des mieux disposés de la capitale, ont l'honneur de prévenir le public qu'il viennent de l'agrandir de trois
nouveaux Salons. Cet accroissement leur permet d'offrir pour la saison d'hiver un assortiment considérable détoll'is les plus nouvelles, achetées par eux-mêmes dans les meilleures fabri-
ques et choisies avec Je soin le plus scrupuleux.
Les soieries, les ciiales, les mérinos, les étoffes pour meuiices, les fourrures, la confection surtout, ont reçu un développement immense. Toutes ces Marchandise?,
marquées en chiffres connus et dont on garantit la qualité, sont vendues à prix fixe et avec- la facilité de pouvoir les échanger ou même se faire rembourser le montant en espèces, à
celles qui ne conviendraient pas.
En vente, à Paris, chez Abel LEDOTJX, libraire, rue Guénégaud, 9, et chez R. DESILLION, rue Lalhlte, ZiO, au premier.
ARTISANS ILLUSTRES,
Par ÉE>©U&B1S!» JFOî)€A5J2»>, sous la direction de MM. le baron €**. «OTaN ci BJLAStfôUB aîné.
On volume grand in-8°, orné de 250 vignettes et portraits dessinés par MM. Fragonard, Français, Raron et Laville, efgravés par les premiers Artistes.
PRIX : 12 FRANCS.
Entre autres ILLUSTRATIONS dont les Travaux, les Découvertes et les Services rendus à l'industrie sont l'objet
d'instructives et intéressantes Notices, nous CITERONS :
Albert-le-Grand.—Alde-Manuce. — Anthemius. — Appert.—Argand.—
Les Rarbou.—Barker. —Belloni. —Beringer.—Bernadotte.—Berthollct.
—Ferdinand Berthoudt. —Biot. —Bodoni. —Bocticher. —Boule. —Bré-
guet.—Brézin.—Brunei.—Carcel.—Cauchoix.—Cavaill-Coll.—Benvenuto
Cellini,— Chaptal. — Charrière. — Chenavard. — Chevallier.—Colbert.—
Laurent Coster.—Cunin-Gridaine.—Daguerre.—Darcet.—Daubenton.—
Humphy Davy.—Delatouchc.— Philibert Delorme.—Dénière.— Derosne.
—Pierre Didot.—Firmin Didot. — Dolfus Mieg. — Saint-EIoi. — Famille
Ekevir. — Sébastien Erard. — Les Estiennes. — Fauconnier. — Faust. —
Fourcroy. —Fragonard. —Franklin. —Froment-Maurice. — Gambey. —
Gandillot.—Gannal.—Garncrin.—Gay-Lussac—Gluck. — Jean Gobelin.
—Grangé. — Guibal. — Guttenberg. — Valentin Haiiy. — Herhan.—Hers-
chell.—Herz. —Hindenlang. — Jacob Petit. —Jacquard.—Japy frères.—
Marquis de Jouffroy. —Kœchlin. —Marquis de Lafayettc.—Jacques Laf-
litte.—Lannes, duc de Montebello.—Larochefoucauld-Liancourt.—Comte
de Lasteyrie. — Latour-du-Pin. — Lavoisier.—Ledure. —Lechaene.—Le-
page.—Famille Lepaute.—Lépine.—Lerebours. —Leroi.—Louis XVI.—
Louis XVIII.—Maclzel.—Margralf. — L'abbé Mical.—Antonin Moine.—
Monge.—Le comte Montalivet.—Mongobier. —Monthyon. —L'ingénieur
Mulot.—Joachim Murât.—Napoléon Bonaparte. —Ney.— Oberkampf.—
Odiot.—Olivier de Serres.—Bernard Palissy.—Pape.—Papin.—Parmen-
tier. —Paturle. —Périer frères. — Pierre-le-Grand. — Pilâtre-du-Rosier.
—Pleyel. — Quinquet, — Ravario. —Réaumur. —Régio-Montanus. —Ri-
chard-Lcnoir. — Riquet. — Robert. — Robertson. — Roubo. — Sallan-
drouze. —.Salomon. — Salomon de Caus. — Seguin. —Sennefelder. —Si-
mier.—Lord Stanhope.—Sualem. —Susse.—Ternaux.—Thévard. — Tho-
mire.—ïhouvenin.—Vaucanson.—Vinccnli.—Volta. — Wagner. —James
Watt.—Werner.
Les demandes en nombre faites par les ateliers sont l'objet de faveurs particulières
Brevet d'invention et de rrRÉCrtll I1F I ASOOITIft I1VF Approuvé par les membres
perfection. Ordonnance duroi. J iVllio'Li'B.i vsCj S^A;-i Ull de l'Académie royale de med.
PATE ■■—Pi^——■—MM MMMMMM PHAKMACIEBT ,
et Sirnn Balsamique^- % llJF Wr*- «Bl M %jr"C St-Tlonoré , 327, et
AU HOC DE USJ}
i'ai;!>. Montmartre, 10,
^ v_ — - .-------------- . - . |^ Il
lolalemenl, sans Lavements et sans Médecine, par un njoyçn &< . ^
Kiivai.ota. Un se proi ure gratis la connaissance de ce moyen tau;;,nlTî
ms'auréab'n. et dont l'eilet est infaillible, même dans les ras les P'^ "'^.
l'es l ins anciens)-, eu s'adressant à la maison Wabtos, nie >w}\" Jn^ili
m sm a w « w «»• w mm «n w «. «m* <w w -a- ■ "m -m ji ivj inis aurifié/, ni s uuroaiiiu a i» liiiiisoii n*«i > «.....,;.„ nin
utl immamMvmJmlbH*)^ «i » «« j ,jarjs ( )//;-„,i,./„». On ^'aiMiilil, et de bonne, foi, une compi*";
Les médecins les p'us célèbres ordonnent chaque jour l'usage de la Pâte de Dégenéfais,ainsi que son Sirop balsa- mèm.' dan-i b-s cas où les hivements et les médecines ne i)rodiiis«nlJii___^{
minne, les considérant comme les remèdes les plus utiles pour combat ire effieacemcnl les rhumes, toux, enroue- |---------;-:—;-, —-^r.—..., ,i„ r^^cTnMÏÏT
mens, affections et irritations de poitrine. L'épot rentrai. rucJ.-J.-ltouiscau, 2>. 1 Imprimerie Lange LbVTi etC% rue du Croissant,
M. G
Illustre fourrcai
J'apprends que vi
teaips l'cnscignemenl
mie d'après les princ
manche dernier, trois
corps de la garnison
ftàlle aux draps, \
feemens des amatei
tenu beaucoup de si
Cet essai d'instructi
!» direction d'un des
5I- Hubert, obtient,
v°it un moyen d'utili
Paix Partout et tonj.c
d°nner un talent qui,
ÏCI> d'existence. Quan
sui'e. mais je n'ai pas
j|«s tout différens
«l'accord avec l'opini.
^me sur les points d
Je dis donc quej'e
ço"s de dilettantisme.
port du maintien de r
ere 1«e désormais Y
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J ^ucoup que c
u poitrine d'un t
l'serait bïen aussi
Ijo'nphersur le c
^hrillcr dans
à Paris—Prix : C fr. 50 c. (J nlai^°udrais qu'on 1
Chez B. Dusillion.rueLnfln'1" us,a monter an rn a
J ;.>la«dirIL
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j PIIARMACIEN, JlhfcVhl'fc, ÎÛ-K ^^f'V ,„
Cette Eau dentifrice Hlanrhi: la do*
prévient la cane, fortifie les ge™ve,«
lève l'odeur du cigare, et commamqœ
,rf„m ,CT<aWe. Vt*:M
TRAITÉ COMPLET
D'ARITHMiTIl
THÉORIQUE ET PltATIOlB
l'usage des négociant etù
agens d'afraiies
Par Fréd.wAHTZEi.) ancleiij
gociant, professeur à l'Ecole speu
de commerce , et Joseph «a»-,
ancien professeur et inspecreui*
études à la même école, <"'_ ,.
de l'École de commerce et àmM*
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gne était honne et attrayante ; puis clic a trait i en fem-
me ce sujet de femme. Passions politiques, amours se-
crets du cœur, soulèvemens du peuple, vieilles loi lunes
brisées par la tempête, elle a tordu et aminci tout cela
en une sorte de fil en quatre pour le faire passer par le
trou d'une aiguille.
Il ne faudrait pas non plus chercher dans l'ouvrage
une sévère élude historique. Mlnc Ancelol a saerifié, tou-
tes les fois qu'il l'a fallu, la chronologie aux besoins des
contrastes dramatiques. Dans les sujets moins connus
ou plus éloignés de nous, c'est licite : mais c'est bien
hardi dans les épisodes contemporains dont la lumière a
pénétré les moindres détails. Comment oser nous mon-
trer un salon aristocratique surpris tout a coup par l'é-
meute et le bruit de la Marseillaise, sans que personne
se doutât, cinq minutes auparavant, qu'il y avait immi-
nent péril pour le trône? Ce salon-là est de 1785 et non
de 1789.... La Marseillaise d'ailleurs est de 1792.—
Comment nous montrer Jlm0 Roland, dans son intérieur,
le 51 mai 1795, gouvernant avec sécurité et confiance,
sans pressentimens, ettoutà coup instruite, par la voix
d'un crieur public, que son mari est pr oscrit et qu'il faut
passer du ministère au cachot ? C'est par trop fort d'in-
vraisemblance et d'anachronisme !... Puis Mme Roland,
petite fille au 1er acte, est ministre au 2e, et condamnée
à mort au 5e. Pourquoi? comment? demandez-le aux
cnlr'actes. L'auteur se garde bien d'en rien dire, et c'est
ce qui me fait supposer qu'en laissant de côté, d'une
façon si patente, tous les ressorts publics d'une action
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nier, Mme Ancelot a tenu à décliner pour son œuvre toute
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d'étude politique ou historique.
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scénique, des situations dramatiques, deux bonnes fins
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OABJLLQ2T.
Le fisc veut imposer le Palamèdc, journal du jeu d'é-
checs. Le fisc veut transformer les tours encours de bâ-
ton.
— Le ministère Ctiizot s'attaque en ce moment aux
échecs. I.ors de la prochaine session nous espérons que
les échecs auront leur revanche.
— Le lise en est venu à s'abattre sur les échiquiers.
En fait d'impôts, il est > ien capable de damer le pion à
quiconque.
— On dit que M. Guizol s'est décidé à ajourner la con-
vocation des chambre au 9 janvier. Nous aimons à nous
flatter qu'il réalisera le proverbe : reculer pour mieux
sauter.
— Aujourd'hui 29 octobre, anniversaire de l'avène-
ment du Cabinet-Guizot, tous les ministres ont été invi-
tés à dîner à labour.Pour célébrer la politique guizotine,
on ne pouvait mieux choisir que la rata ouille Montalivet.
— O'Conncll et les repcalers irlandais se réunissent
dans une salle dite de la conciliation. Le ministère bri-
tannique s'apprête à faire de ce nom une sanglante plai-
santerie.
BIJEiliKTl-Hf.
On a cité, dans le temps, un peintre qui avait représenté la
mort de Cicéron, tué dans ?a litière par un Romain qui lui
brûlait la cervelle d'un coup de pisto'et, — puis un nuire qui
avait peint la Sainte Vierge à genoux devant un crucifix,
nu moment où l'ange vient lui annoncer la conception du
Sauveur,—enfin un troisième qui avait dessiné le siège de lia-
aujourd'hui nous avons vu, dans la boutique d'un rnarcl,L6i8 Mois
de tableaux, la mort d'André Chénier, le poêle, M,r l'frlfMois.-
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l'empereur.
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FRESNAIS-GRAMAGNAC, cachemires des Indes et
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MAYER, ganterie, cravates et chemises, 26, r. de la Paii
DEUDOiN, parfumerie, brosserie, cravates, etc., j
Richelieu.
DRAGICSEVICS-DOLLY, pelleteries et fourrures 5*
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moriés, 47, passage des Panoramas.
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GAILLARD, sloughton-madère, 17, r. du Petil-Canre.il
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AU
Les nouveaux Propriétaires de ce bel Etablissement, déjà un des plus vastes et des mieux disposés de la capitale, ont l'honneur de prévenir le public qu'il viennent de l'agrandir de trois
nouveaux Salons. Cet accroissement leur permet d'offrir pour la saison d'hiver un assortiment considérable détoll'is les plus nouvelles, achetées par eux-mêmes dans les meilleures fabri-
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Fourcroy. —Fragonard. —Franklin. —Froment-Maurice. — Gambey. —
Gandillot.—Gannal.—Garncrin.—Gay-Lussac—Gluck. — Jean Gobelin.
—Grangé. — Guibal. — Guttenberg. — Valentin Haiiy. — Herhan.—Hers-
chell.—Herz. —Hindenlang. — Jacob Petit. —Jacquard.—Japy frères.—
Marquis de Jouffroy. —Kœchlin. —Marquis de Lafayettc.—Jacques Laf-
litte.—Lannes, duc de Montebello.—Larochefoucauld-Liancourt.—Comte
de Lasteyrie. — Latour-du-Pin. — Lavoisier.—Ledure. —Lechaene.—Le-
page.—Famille Lepaute.—Lépine.—Lerebours. —Leroi.—Louis XVI.—
Louis XVIII.—Maclzel.—Margralf. — L'abbé Mical.—Antonin Moine.—
Monge.—Le comte Montalivet.—Mongobier. —Monthyon. —L'ingénieur
Mulot.—Joachim Murât.—Napoléon Bonaparte. —Ney.— Oberkampf.—
Odiot.—Olivier de Serres.—Bernard Palissy.—Pape.—Papin.—Parmen-
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chard-Lcnoir. — Riquet. — Robert. — Robertson. — Roubo. — Sallan-
drouze. —.Salomon. — Salomon de Caus. — Seguin. —Sennefelder. —Si-
mier.—Lord Stanhope.—Sualem. —Susse.—Ternaux.—Thévard. — Tho-
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Watt.—Werner.
Les demandes en nombre faites par les ateliers sont l'objet de faveurs particulières
Brevet d'invention et de rrRÉCrtll I1F I ASOOITIft I1VF Approuvé par les membres
perfection. Ordonnance duroi. J iVllio'Li'B.i vsCj S^A;-i Ull de l'Académie royale de med.
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^ v_ — - .-------------- . - . |^ Il
lolalemenl, sans Lavements et sans Médecine, par un njoyçn &< . ^
Kiivai.ota. Un se proi ure gratis la connaissance de ce moyen tau;;,nlTî
ms'auréab'n. et dont l'eilet est infaillible, même dans les ras les P'^ "'^.
l'es l ins anciens)-, eu s'adressant à la maison Wabtos, nie >w}\" Jn^ili
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Les médecins les p'us célèbres ordonnent chaque jour l'usage de la Pâte de Dégenéfais,ainsi que son Sirop balsa- mèm.' dan-i b-s cas où les hivements et les médecines ne i)rodiiis«nlJii___^{
minne, les considérant comme les remèdes les plus utiles pour combat ire effieacemcnl les rhumes, toux, enroue- |---------;-:—;-, —-^r.—..., ,i„ r^^cTnMÏÏT
mens, affections et irritations de poitrine. L'épot rentrai. rucJ.-J.-ltouiscau, 2>. 1 Imprimerie Lange LbVTi etC% rue du Croissant,
M. G
Illustre fourrcai
J'apprends que vi
teaips l'cnscignemenl
mie d'après les princ
manche dernier, trois
corps de la garnison
ftàlle aux draps, \
feemens des amatei
tenu beaucoup de si
Cet essai d'instructi
!» direction d'un des
5I- Hubert, obtient,
v°it un moyen d'utili
Paix Partout et tonj.c
d°nner un talent qui,
ÏCI> d'existence. Quan
sui'e. mais je n'ai pas
j|«s tout différens
«l'accord avec l'opini.
^me sur les points d
Je dis donc quej'e
ço"s de dilettantisme.
port du maintien de r
ere 1«e désormais Y
"'^guerrière; au 1
J ^ucoup que c
u poitrine d'un t
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TRAITÉ COMPLET
D'ARITHMiTIl
THÉORIQUE ET PltATIOlB
l'usage des négociant etù
agens d'afraiies
Par Fréd.wAHTZEi.) ancleiij
gociant, professeur à l'Ecole speu
de commerce , et Joseph «a»-,
ancien professeur et inspecreui*
études à la même école, <"'_ ,.
de l'École de commerce et àmM*