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Le charivari — 12.1843

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Décembre (No. 335-365)
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epttonsea médecine, Ww
!s mentales, le dot^utta
docteur Alphonse Sjbsw ^
istoire de la civiUsatiou'fi
les Femmes, M. N -\\ ri,,
te, M- B\aise (.uesN'^J^
ure française àïépoqiit'iT.
uésie nationale. M, S.-ï,\w
.Musique, M Atomitu
les leçons sur des ijcnéraliti,
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srrand soin.

VENDREDI 1" DÉCEMBRE 1845.

ABOHHSMSHTS. ___ • I M¥£-~ Mk'l^êÊÊ^ ^GfaLJS fcâdtarW La collection complète de lanouveUettfwe.duierjan.

p«ri.. wp.rwn.nu. \»\\V 'L/Tfil O Bwilil'S- vier 1838 au 31 décembre 1842,10 vol. Prix.. 300 fr. »c

,rnisM0iS........ 15 fr. 18 fr. 22 fr. N&ml^MOil ■■Ï|SÎ-.; I I" /C Chaque volume........................ 30 »

»r M0js.......... 30 36 —_^P^^^^«(f™HHil ffi = n|n Idi Vn numér0 isolé avec lithographie...... » 50

5° |,........ 60 72 88 i^/ ^^i~-K^.^^fS^f^^^^~^^^^{^Pwffi g w J1HJournal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

C tes Abonnements datent des le» et 16 de chaque mois. [l'^^^^^^^^^^V ' ''wÊÊÊÈm^' ^™ " •MnfîpM' m S™"6' et 4» %»tt» «Ut Ms.

aboEBB pour la France et l'Etranger aux bureaux du Journal,

■-■ .n Miemenl d». «bonnement!, leMmindet. à tot inr le Tréfer
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DOUZIÈME ANNffE, N° 535-

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.

.RIS RUE DU CROISSANT. 16 (HOTEL COLBEUT), A, ^TS^'^^Mjj^r^^^as^rs^^^-f^ _ Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-

* 'ji.'isIpmentDour les Départements, chez les Corres- /&^<%\Tg&Sé£$¥lKÊÊÈŒr . "î^f5^ nique du jour,critique des orateurs et des débats législatifs.

EjSnis les Libraires, les Directeurs des Postes el des ^im^M^^S^m^» ^^J^WlAL ifçnnWoroMiiMl ~. ' Littérature. Critique des livres, des pièces de théâtre,
l'° Jlrîes et chez Delpech, à Bordeaux; Cainoin , à «^-V^è Ag.^r -2»ndMWif^n^>f j^g!- i —^ÉtST^ JjBHS>WM " des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
^es île - Rev, à Toulouse; Mlles Baudier, à iyon; Wa- y^f ^'l^/^J0^^KKÊK^^^^,F^LAJ^i3i^I^B»WWWi i" L académiques ; des missions scientifiques, et autres ; bruits

de salons, de coulisses etde bourse; pastiches de nos grandi

le W^f®^^^^è%treciiurdes Postes à Bruxelles ; ^^^^^^^^^^^^^f"oiVisi-iV-' i^^ÊÊÊ^^^^^^^^^' Beaux-Arts. Musique, peinture, sculpture, etc.

Po"ï,i,rre Covie, a Londres; la Hollande, les Direct. Ml^lHli^iiiM^MiBW \rMBHH^^W«W lfâ$&?WŒBlimMfî^ Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales , contes et

|,JT!im à La Haye, Amsterdam; la 5«tsie, Combe, li- -^fiS^^m^ÊS^l^ÊB Tm$3Ë$B&M SL ^ffil^^^»^BH UI nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.
(lesros'l'h „nèv e-Vltalie, les Direct, des Postes à Turin, â»P^^HiHi 1 McjR 1» iTlm «BS^^LÎJiy£l i ttl i Dessins. Caricatures politiques (quand la censure veut

b^ 'véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; l'/is- ^iS^P^^^^^HHll fflMtéÊMfflffY'Ù \ W\ WmÊÊÈÊSwWiW: bien le Permettre), littérales, artistiques, industrielles,

' Mnnnier, libraire i Madrid ; l'Allemagne, les Di- ^M&^p^eHgMH JWB||f|P\^vi^i mV ■ra^HM^-UJ-CIr etc.Dessinsdegenre,croquisdemœurs,scènesd'intérieur,

fa}jk, «" eS à LeipSig) Francfort, Hambourg; lUu- '2^?i!l||p^^^^^fflPL lÊÊKK^^^Zssrï^Êk Wy??*WmB~W\V pochadesde salon, d'ateixer, de tribunaux, de promenadtê

recti. r la U»CT*r«, le Direct, des Postes à Vienne, et chez c^^^^^^^^^^Pïi j£mliïll$ÈBd/l 1 H. / ^^^-^PlMlii^ publiques. Principales scènes de pièces de théâtre en eo-

iric/ie etw clrasbour2 ■ la Prusse, le Direct, des Postes ^C^^^^S^m Ky^W&lM^^ ^Ï^T^X---i ff1"-- tnP*e (le' meilleurs tableaux de l'exposition et des

A'?"'î?.riiapelle • la R«mi'«, chez Bellizard; Dufour et ^^^^^W^s^^^aiMM^^^^S/''3«V^^ galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-

li'A'ï îihraires à Saint-Pétersbourg ; aux Etats - Unis, ^^^?-S_^_J^^^^?ssS?^^^^3^8Hi3^S-»y^^^^-^ , ro»'ne« et personnages fameux, e/e. DeirifM de »od«», c<4

Comp-, j i°w York --^sgJ^Ââ^ ^tî j:^--^^!^^:^7-^--*»<»-™ir^^5--r" I««t ce qui cone»rne le jounul doit *lre «drew* (rraïuo) w Du-eeûtf

cbel BeK, iJ V, ,„;,,„,,„„„, i„Bn.nd.ti à vue inr le Tréior ^^''^sS*»^^^-T_ - —=^., Le» letti.1 Boa «Bruiebies Ktnl lif «ai.aiea.nt tefkstw.

A la reioe Isabelle 11.

Reine, quand le canon, messager de tempête,
Dcsa^oix adoucie est Venu faire fête

A votre jeune royauté ;
Quand les douces clameurs d'une cour en délire,
Sillage murmurant aux côtés d'un navire,

Autour de vous ont éclaté ;
Dites, n'avez-vous pas frissonné dans votre âme
En songeant à ces mots pleins de solennité
Qui changeaient tout à coup la jeune fille en femme,
Et la faible pupille en grave Majesté?

Quand vos gens de justice et vos gens de noblesse;
Troupeau que la faveur ou l'orgueil mène en lessc,

Étaient là tous agenouillés ;
Quand vos vieux généraux, vos jeunes capitaines,
Déridant doucement leurs figures hautaines.

Ont mis leur épée à vos pieds ;
Vous avez, n'est-ce pas? repliée en vous-même,
D'un regard de terreur fixé ces courtisans ?
Vous avez repoussé cette grandeur suprême,
Lien d'or qui venait enchaîner vos treize ans ?

Quand les ambassadeurs, ces ténébreux ministres,
Anges dont l'œil candide a des reflets sinistres,

Moulons à gosier de requin,
S'en vinrent au palais des vieux rois de Castille
Proclamer gravement dans la petite fille

L'héritière de Charles-Quint ;
K'avez-vous pas senti sur vos frêles épaules
Un fardeau qui rendit tous vos esprits troublés?
Ne vous sembla-t-il pas que vos heures si folles,
Que vos rêves si doux étaient tous envolés?

Après que l'Étiquette eut à l'enfant royale
Majestueusement de sa voix glaciale

Rappelé ses droits, ses aïeux,
Quand sur ce jour étrange, où, par quelques paroles
Tout s'était transformé, cœurs, figures et rôles,

Tomba le soir silencieux ;
Hélas ! dans votre alcôve embaumée et sereine,
N'est-ce pas que votre âme en secret a gémi ?
Dans le lit où dormait Isabelle, la reine
N'a pas, cette nuit-là, paisiblement dormi.

Madame, c'est ainsi : la vie est une roue

Qui tourne incessamment dans l'air pur et la boue.

Manans et rois sont pèlerins ;
De leur double besace, une est gonflée à peine,
C'est celle du bonheur ; l'autre de maux est pleine

Et sous le poids courbe leurs reins.
Toute plante a son ver, tout corps sa maladie ;
Le frelon, le premier, mord aux fruits veloutés ;
La flamme qui réchauffe allume l'incendie,
L'orago qui féconde inonde les cités.

°h ! sans doute, il est bon, à l'âge des caprices,
°ù le monde apparaît tout doré de délices;

Où l'âme s'ouvre aux longs désirs,
De pouvoir en passant froisser mille merveilles,
Lt d'aller butiner, comme font les abeilles.

Le miel des plus friands plaisirs ;
Mais un jour, au milieu de l'ivresse fiévreuse
Où le Pouvoir s'endort, tombe vif et glacé
Un éclair échappé d'une paupière creuse...
C'est le peuple dont l'œil regarde courroucé.

Au morne Escurial, sur les fleurs et la mousse,
La pensée erre en poix, la rêverie est douce ;

En sommeillant sur le gazon
Vous entendrez souvent, délicieux ramage,
L'antique serpent d'Eve à travers le feuillage

Vous dire sa vieille chanson.
Oh ! prenez garde alors ! d'une hauteur étrange
Vous verrez à vos pieds vos peuples se mouvoir ;
Et si vous écoutez la voix du mauvais ange,
L'abîme engloutirait bientôt votre pouvoir.

Reine, le savez-vous? l'ombre a gagné le trône;
La royauté n'est plus cet autel qu'environne

Un peuple de crainte oppressé;
Ce n'est plus ce char d'or que la gloire promène:
C'est un vieux tombereau qui voiture à grand'peinc

Les pesans débris du passé.
On vous dira : « Sachez déblayer votre route ;
Faites tonner dans l'air votre royale voix! »
A suivre ces conseils, pauvre femme, il en coûte
La couronne toujours, la tête quelquefois.

Votre étoile est encor douteuse et vacillante ;
L'heure de son lever fut une heure sanglante:

Quand souriante, toute en fleurs,
Madrid vous caressait ; la ville aux destins sombres,
Barcelone, accroupie au fond de ses décombres

Fjpuisait lentement ses pleurs,
Fermez, fermez votre âme à l'esprit de démence ;
Ne vous cramponnez pas à de sinistres droits ;
Madame, un seul manteau, celui de la clémence,
Des glaces du tombeau préserve encur les rois.

Allez ! nous sommes pris d'une pitié réelle
En vous voyant fleurir, pauvre lys pâle et frêle,

Dans votre vallon orageux ;
Avec les frais zéphirs aux éventails de gaze,
Et les rayons couleur de rose et de topaze,

Combien doivent durer vos jeux ?
Si le grandmoissonneur demain liait ses gerbes,
Et faisait sa récolte au royaume espagnol,
Son talon foulerait le lys avec les herbes
Qui, sans fruit pour le peuple, appauvrissent le sol.

L. DE LA IIODDE.

L'AMBASSADE CHINOISE GAG1 LE LARGE ;

gagaera- ff-ei.ile autre chose ?

w ils \^

se jeter à l'eau pour la sauver ; mais, au lieu d'un pelit
verre, elle ne renfermait que la lettre suivante :

A il/me Mousqueton, rat de VAcadémie de Musique.

Chère belette,

Je ne sais si ce poulet te parviendra ; je le mets en
bouteille et le confie aux flots, ainsi que cela se pratique
dans toutes les relations de naufrages que j'ai lues. Une
bouteille est la boîte de la petite poste à l'usage des mal-
heureux perdus sur mer.

C'est pour te dire que l'ambassade de M. Lagrenée est
enfin partie pour se rendre en Chine. Maudite soit l'heu-
re où l'idée m'est venue de me faire attacher à cette
ambassade! Tout n'est pas rose dans ce métier d'atta-
ché. Ah ! si je pouvais à présent m'en faire nommer dé-
taché !

Mais, comme dit Sancho, un bon garçon dont il ne
tient qu'à toi de faire la connaissance au Cirque, quand
l'ambassade est tirée, il faut la boire.

Tu l'as voulu, voilà pourquoi je suis parti ; c'est pour
te plaire que j'ai consenti à aller chercher du thé en
Chine. Tu rêvais du thé pur sang et des pantoufles de
mandariue. A présent je commence à soupçonner que
tu as voulu tout simplement te débarrasser de moi. Ce
serait de la haute politique. La diplomatie vous gâte ,
vous autres rats de l'Académie royale ; vos coulisses en
regorgent.

Hélas ! nous ne reviendrons pas avant deux ans, si
nous revenons. Je ne te parle pas du mal de mer, c'est
trop commun : figure-toi que le roulis de ce diable de
navire me fait pousser des rêves atroces. Je lis tout le
jour le récit du naufrage de la Méduse, et j'en radote
toute la nuit. Je me vois sur un radeau mangeant M.
Théophile Ferrière, le romancier de l'ambassade, ainsi
que M. Lagrenée, notre ambassadeur en chef. Ils sont
très durs l'un et l'autre!

Il ne serait pas étonnant qu'il m'arrivât malheur, et
que plus tard on m'accommodât en mélodrame à l'Am-
bigu. Si la chose se réalisait, je te conjure, Mousqueton,
d'assister à ma première représentation et de verser
quelques larmes au dernier tableau. Donne-m'en ta pa-
role de rat, et, s'il le faut, je me noierai avec joie.

A quoi penses-tu que nous passions notre temps à
bord ? Je té le donnerais bien en cent ; mais j'aime mieux
te le dire tout de suite. Tu es trop paresseuse pour pren-
dre la peine de faire des recherches ; d'ailleurs tu trou-
verais aussitôt le mot d'un rébus du Charivari. Imagi-
ne-toi donc que, du matin au soir, nous sommes occupés
à étudier la grammaire chinoise ; l'alphabet seul contient
quatre-vingt-dix mille lettres. Qu'en dis-tu ? toi qui n'as
jamais pu retenir les vingt-quatre lettres de l'alphabet?
C'est une supercherie, Mousqueton, un abus de confian-
ce inqualifiable. Je croyais que l'on parlait français en
Chine, ou du moins que le Céleste empereur et sa céleste
séquelle de mandarins prendraient la peine d'apprendre
notre langue ; mais cette galanterie est réservée pour
les Anglais. Si j'avais prévu l'alphabet chinois, je te ju-
re, rat diplomatique, que tu aurais eu plus de peine à
faire attacher un lion comme moi.

, . | Nous parlons donc chinois tout le lon<* du iour nnnr
Un matelot se promenant, l'autre jour, sur le port de 1 £ . { fc r L^i Tn °

Brest aDcrcut une bouteille qui flottait le long du \ >ous exe er, tel est i ordre de M. Lagrenée. Tu nas
quaif SupPposÇant que ceîÏÏ bouteille soigneusement "bou- I }m*T f »; ™^»« de a tour de Ba^ • ~-
chée pourrait contenir un petit verre, il n'hesita pas a tremen c durais que c est absolument cela.
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