*
N'EST-CE PAS ASSEZ DE IOUS ÉCORCïIER LA BOURSE,
SANS NQDS ÉCORCHER LES OREILLES ?
Il est une chose qui m'a toujours agaeé affreusement
les nerfs, à l'égal du grincement d'une porte cochère mal
graissée, d'une symphonie Berlioz, d'une cantate Liadiè-
res, desçite officiels, etc., je veux dire les orgues si juste-
ment appelés de Barbarie. Cette espèce d'orgues a été
inventée, dit-on, au commencement de l'empire, sous
Napoléon ; je ne crains pas de dire que c'est là une des
plus graves erreurs de son règne.
Il est impossible, en effet, d'imaginer une plus affreuse
machine sous prétexte d'instrument, avec ses tuyaux la
plupart du temps fêlés, son cylindre presque toujours
faux, sa manivelle inintelligente jouant piano ce qui doit
être joué presto, et vice versa. Comment ! on disperse
les charrettes, les étalages, tout ce qui pourrait occasion-
ner des encombremenssur la voie publique ! Et la police,
se prétendait instituée pour assurer le repos des cito-
yens, lâche chaque jour cinq ou six cents orgues de Bar-
barie sur le pavé de Paris, et elle souffre que l'un de
ces odieux instrumens joue pendant quatre heures à la
même place, devant le même logis ! N'est-ce pas une at-
teinte révoltante au respect de la vie et des oreilles pri-
vées?
Qu'on me cite dans notre code pénal,, tout rigoureux
qu'il soit, une loi qui condamne les citoyens aux orgues
forcées à perpétuité ?
Je le répète, cette machine avait été jusqu'à ce jour un
objet d'abomination pour moi comme pour tous mes
compatriotes tant soit peu doués du sentiment national.
Te,lps en flatte.
$h bien ! voilà qu'à présent je me trouve contraint de
.■suivre et d'écouter les orgues de Barbarie, et cela en ma
çnalitéd'homme d'État. Ah! jamais je n'avais mieux
^bmprTs'ce qu'il peut en coûter pour servir son pays ; Il
^IwjriNtoW décidément que je fasse le sacrifice de mes o-
rç^lte^ur l'autel de la patrie.
"*Jue parle-t-on de Décius se précipitant dans un gouf-
fre entr'ouvert? Je dis que le dévouement est bien plus
héroïque lorsqu'il s'agit de se précipiter sur les modula-
tions assassines de la machine en question.
Mais pourquoi, me direz-vous, cette cruelle nécessité ?
Parce qu'afin de se tenir au courant de la crise actuelle,
il est indispensable de savoir au juste ce que chante la
manivelle des orgues de Barbarie, vu qu'elles sont deve-
nues des instrumens du pouvoir. Au fait elles sont assez
agréables pour cela.
L'opinion du Système se manifeste dans les tuyaux
d'orgues de même que dans les colonnes du Moniteur et
du Journal des Débats. Il y a encore cet autre point d'a-
nalogie, que les airs des uns ne sont pas moins faux que
les phrases des autres.
Ainsi un journal grave reproduit ce matin une remar-
que déjà faite bien souvent, à savoir que toutes les fois
que le Système actuel éprouve une venette dynastique
qu'il veut essayer de dissimuler en se donnant un sem-
blant de contenance bravache, il ne manque pas de faire
entonner ou plutôt détonner la Marseillaise par les or-
gues de Barbarie. La comédie du chant de l'hymne na-
tional par les bouches haut placées est, on le sait, usée
depuis longtemps ; mais on s'imagine que le secret de la
manivelle policière est moins généralement connu. Puis,
la circonstance passée, les orgues de Barbarie reçoivent
l'ordre de changer le cran du cylindre, et la Marseillai-
se, ne pouvant plus servir à rien, est mise de côté com-
me un Lafayette ou un Laffitte.
Depuis quelques jours l'hymne patriotique retentit de
nouveau à tous les coins des rues, avec autorisation de
la police ; ce qui n'était pas arrive depuis la farce bel-
liqueuse, jouée avec l'aide du compère Thiers, en 1840,
à propos du traité du 15 juillet. On se demande si ce
n'est pas une réponse à la manifestation légitimiste de
Belgrave-Square; si, en même temps que le Journal des
Débats menaçait de déchaîner le lion populaire de 92,
M. Guizot a cru faire de la fantasmagorie terrifiante,
en déchaînant ses tuyaux d'orgue.
On sait que souvent les poltrons fredonnent pour dis-
simuler leur frayeur ; en pareil cas, M. Guizot tourne la
manivelle d'une main tremblottante.
Nous ririons assurément de celte pitoyable comédie ,
n'était la couarde prostitution de l'hymne du courage et
du patriotisme. Que M. Guizot y prenne garde cependant,
il devrait savoir qu'il n'est pas prudent de jouer avec la
Marseillaise.
Lors du vote de la Liste- Or, voici ce qui se passe
Civile, M. de Schonen s'ex- depuis douze ans, à la bar-
primait comme il suit dans be des chambres, qui ne
son rapport, qui fut accepté songent pas même à l'em-
par la cour. pêcher.
« Dans le sein de la com- Pour achever le Louvre,
a mission, il a été convenu à qui était une dette de la
» peu près unanimentqu'u- Liste-Civile. Cette Liste-Ci-
» ne dette avait été contrac- vile a déjà demandé une
» tée envers la capitale et allocation. Elle n'a jamais
» que c'était au roi qu'il songé à le terminer avec
a appartenait de l'acquit- les fonds de la caisse
» ter : c'est l'achèvement royale.
» du Louvre et sa réunion
t trop longtemps retardée
s au palais des Tuileries.
«Nous n'avons laissé dans Ces maisons n'ont pas été
j le domaine de la couron- démolies, et la Liste-Civile
» ne les maisons sises sur a trouvé plus commode
» le Carrousel et (lans les d'en toucher le revenu de-
» rues adjacentes que pour puis treize ans.
s être démolies.
» Nous avons fait , les uns Les deux millions ont été
d et les autres, entrer dans régulièrement touchés, et,
» nos calculs unchijfre de 2 loin de les employer à ter-
d millions à employer par miner le monument, la
s an à ces travaux et pour Liste-Civile ne veut pas
» les acquisitions qui en même se charger de faire
» sont la conséquence.» paver le Carrousel, qui est
un mauvais cloaque.
Théâtre de 1» Porte-Saiitt-Marêio.
Les Iles Marquises, revue en deux actes, de MM. Coi-
gniard frères et Théodore Muret.
Le succès obtenu,il y a deux ans,à la Porte-Saint-Mar-
tin par une simple revue fut colossal et dépassa de beau-
coup les recettes des rjlus fameux mélodrames en six ac-
tes.—Les îles Marquises, des mêmes auteurs, sont-elles
réservées aux mêmes triomphes ? c'est ce que l'avenir
seul nous apprendra ; mais ce que je puis vous assurer
tout d'abord, c'est que cette pièce renferme bon nom-
bre de scènes très j faisantes et de mots forts spirituels.
La charmante paroiie du ballet de là Péri suffirait seule
pour attirer le public.
Le cadre de cet;e revue est à peu près le même que
celui qui sert depuis plusieurs années. Le principal per-
sonnage est toujours ce charlatan Puff, qui nous apparaît
escorté de tous ses dignes amis et associés les mardi'
de pâtes pectorales inventées en faveur des pers
faibles de poitrine et d'esprit, les fabricans de chane
imperméables et incombustibles, les débitans de
tarde blanche et autres graines ejusdem farinœ ! ^
Le charlatan Puff s'apprête à exporter toutes ces H
gues aux îles Marquises, lorsqu'au moment du déparn
est assailli par ses créanciers. Pour leur échapper il «
ploie le secours de la machine aérienne qui p0lIr ]a „ I
mière fois se décide à prendre son vol et se dirise w
les États du roi Yolèlè. 8 rs
Arrivé aux îles Marquises, notre intrigant de Puff en.
treprend de civiliser les indigènes du lieu à sa manière
qui ressemble aussi qnelque peu à celle du Charivari
Nous avons reconnu plusieurs de nos lithographies
mises en action.
C'est ainsi que Puff fait jouir les bourgeois du lieu
des bienfaits de la garde nationale, des contributions di-
rectes et indirectes, du tabac du Gros-Caillou, de la do-
rure Elkington et des autres agrémens de la civilisation
française.
La partie la plus importante de cette revue esteon
sacrée, comme d'ordinaire, aux pièces de théâtre. Nous
voyons défiler Lucrèce, le Gamin de Paris, Don Qui-
chote, etc. Mais, comme nous l'avons déjà dit, la scène,
la plus comique est celle qui représente une dan-
seuse de l'Opéra accompagnée, non pas d'un danseur,
mais d'un fort de la halle, uniquement chargé de l'enle-
ver à la force du poignet pour lui faire prendre toutes
les poses plus ou moins gracieuses inventées par les
maîtres de ballets de nos jours.
Cette revue, généralement bien jouée par tous les ac-
teurs, est mise en scène avec beaucoup de soin, et per-
mettra d'attendre patiemment les fameux Mystères de
Paris, dont on annonce déjà des merveilles, du moins
sous le rapport des décors. 5
Ceux de MM. les Souscripteurs
tlont l'abonnement expiée le 30 «le ei
mois, sont priés tle le renouveler s'ils
ne ventent pas éprouver de retard
dans l'envoi du Journal.
Nos embastilleu.. „* veulent pas appliquer le *H
me hydraulique aux fortifications. Nonobstant, nou>
espérons bien les voir tôt ou tard tomber dans 1 eau,
-La reinette espagnole ne s'est fait connaître jus
qu'a ce moment que par son goût excessif pour
les
qu a ee iiiuiiiem que yai ouji b"" jj
friandises. Par suite, elle pourrait bien, tomber, u
ces jours, en des conf
- M. Arago demanue jta uémolition des forts.
séquence, on devrait nécessairement démolir MW
budgets du Système à bon marché.
- Ce qui ne doit pas non plus empêcher, d'autre F j
de poursuivre la démolition des faibles, autremen
des ministres guizo''
- Des milliers d'Alsacien artent journeZIemen^pou
l'Algérie. C'est que le discours militair0",ï"Jei
Buyeaud n'est pas encore parvenu dans
- On a dit que ce discours après-boire *|JJjJ|J
le rapprochant des souvenirssanglans delà 1
nain, il nous semble que c'est plutôt un discou
- On commence, au Palais-Bourbon, à gJ^J
caliers et les corridors de tapis pouf la P/oc boUfô „
d'ouverture. Ainsi, lors de cette soJennite, i ^ ^
craqueront pas sur le parquet ; on n ente
que le discours-Garonne.
—. Une nouvelle rue de Pan
(La su
N'EST-CE PAS ASSEZ DE IOUS ÉCORCïIER LA BOURSE,
SANS NQDS ÉCORCHER LES OREILLES ?
Il est une chose qui m'a toujours agaeé affreusement
les nerfs, à l'égal du grincement d'une porte cochère mal
graissée, d'une symphonie Berlioz, d'une cantate Liadiè-
res, desçite officiels, etc., je veux dire les orgues si juste-
ment appelés de Barbarie. Cette espèce d'orgues a été
inventée, dit-on, au commencement de l'empire, sous
Napoléon ; je ne crains pas de dire que c'est là une des
plus graves erreurs de son règne.
Il est impossible, en effet, d'imaginer une plus affreuse
machine sous prétexte d'instrument, avec ses tuyaux la
plupart du temps fêlés, son cylindre presque toujours
faux, sa manivelle inintelligente jouant piano ce qui doit
être joué presto, et vice versa. Comment ! on disperse
les charrettes, les étalages, tout ce qui pourrait occasion-
ner des encombremenssur la voie publique ! Et la police,
se prétendait instituée pour assurer le repos des cito-
yens, lâche chaque jour cinq ou six cents orgues de Bar-
barie sur le pavé de Paris, et elle souffre que l'un de
ces odieux instrumens joue pendant quatre heures à la
même place, devant le même logis ! N'est-ce pas une at-
teinte révoltante au respect de la vie et des oreilles pri-
vées?
Qu'on me cite dans notre code pénal,, tout rigoureux
qu'il soit, une loi qui condamne les citoyens aux orgues
forcées à perpétuité ?
Je le répète, cette machine avait été jusqu'à ce jour un
objet d'abomination pour moi comme pour tous mes
compatriotes tant soit peu doués du sentiment national.
Te,lps en flatte.
$h bien ! voilà qu'à présent je me trouve contraint de
.■suivre et d'écouter les orgues de Barbarie, et cela en ma
çnalitéd'homme d'État. Ah! jamais je n'avais mieux
^bmprTs'ce qu'il peut en coûter pour servir son pays ; Il
^IwjriNtoW décidément que je fasse le sacrifice de mes o-
rç^lte^ur l'autel de la patrie.
"*Jue parle-t-on de Décius se précipitant dans un gouf-
fre entr'ouvert? Je dis que le dévouement est bien plus
héroïque lorsqu'il s'agit de se précipiter sur les modula-
tions assassines de la machine en question.
Mais pourquoi, me direz-vous, cette cruelle nécessité ?
Parce qu'afin de se tenir au courant de la crise actuelle,
il est indispensable de savoir au juste ce que chante la
manivelle des orgues de Barbarie, vu qu'elles sont deve-
nues des instrumens du pouvoir. Au fait elles sont assez
agréables pour cela.
L'opinion du Système se manifeste dans les tuyaux
d'orgues de même que dans les colonnes du Moniteur et
du Journal des Débats. Il y a encore cet autre point d'a-
nalogie, que les airs des uns ne sont pas moins faux que
les phrases des autres.
Ainsi un journal grave reproduit ce matin une remar-
que déjà faite bien souvent, à savoir que toutes les fois
que le Système actuel éprouve une venette dynastique
qu'il veut essayer de dissimuler en se donnant un sem-
blant de contenance bravache, il ne manque pas de faire
entonner ou plutôt détonner la Marseillaise par les or-
gues de Barbarie. La comédie du chant de l'hymne na-
tional par les bouches haut placées est, on le sait, usée
depuis longtemps ; mais on s'imagine que le secret de la
manivelle policière est moins généralement connu. Puis,
la circonstance passée, les orgues de Barbarie reçoivent
l'ordre de changer le cran du cylindre, et la Marseillai-
se, ne pouvant plus servir à rien, est mise de côté com-
me un Lafayette ou un Laffitte.
Depuis quelques jours l'hymne patriotique retentit de
nouveau à tous les coins des rues, avec autorisation de
la police ; ce qui n'était pas arrive depuis la farce bel-
liqueuse, jouée avec l'aide du compère Thiers, en 1840,
à propos du traité du 15 juillet. On se demande si ce
n'est pas une réponse à la manifestation légitimiste de
Belgrave-Square; si, en même temps que le Journal des
Débats menaçait de déchaîner le lion populaire de 92,
M. Guizot a cru faire de la fantasmagorie terrifiante,
en déchaînant ses tuyaux d'orgue.
On sait que souvent les poltrons fredonnent pour dis-
simuler leur frayeur ; en pareil cas, M. Guizot tourne la
manivelle d'une main tremblottante.
Nous ririons assurément de celte pitoyable comédie ,
n'était la couarde prostitution de l'hymne du courage et
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il devrait savoir qu'il n'est pas prudent de jouer avec la
Marseillaise.
Lors du vote de la Liste- Or, voici ce qui se passe
Civile, M. de Schonen s'ex- depuis douze ans, à la bar-
primait comme il suit dans be des chambres, qui ne
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par la cour. pêcher.
« Dans le sein de la com- Pour achever le Louvre,
a mission, il a été convenu à qui était une dette de la
» peu près unanimentqu'u- Liste-Civile. Cette Liste-Ci-
» ne dette avait été contrac- vile a déjà demandé une
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» du Louvre et sa réunion
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s au palais des Tuileries.
«Nous n'avons laissé dans Ces maisons n'ont pas été
j le domaine de la couron- démolies, et la Liste-Civile
» ne les maisons sises sur a trouvé plus commode
» le Carrousel et (lans les d'en toucher le revenu de-
» rues adjacentes que pour puis treize ans.
s être démolies.
» Nous avons fait , les uns Les deux millions ont été
d et les autres, entrer dans régulièrement touchés, et,
» nos calculs unchijfre de 2 loin de les employer à ter-
d millions à employer par miner le monument, la
s an à ces travaux et pour Liste-Civile ne veut pas
» les acquisitions qui en même se charger de faire
» sont la conséquence.» paver le Carrousel, qui est
un mauvais cloaque.
Théâtre de 1» Porte-Saiitt-Marêio.
Les Iles Marquises, revue en deux actes, de MM. Coi-
gniard frères et Théodore Muret.
Le succès obtenu,il y a deux ans,à la Porte-Saint-Mar-
tin par une simple revue fut colossal et dépassa de beau-
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réservées aux mêmes triomphes ? c'est ce que l'avenir
seul nous apprendra ; mais ce que je puis vous assurer
tout d'abord, c'est que cette pièce renferme bon nom-
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La charmante paroiie du ballet de là Péri suffirait seule
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Le cadre de cet;e revue est à peu près le même que
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tarde blanche et autres graines ejusdem farinœ ! ^
Le charlatan Puff s'apprête à exporter toutes ces H
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est assailli par ses créanciers. Pour leur échapper il «
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La partie la plus importante de cette revue esteon
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maîtres de ballets de nos jours.
Cette revue, généralement bien jouée par tous les ac-
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Paris, dont on annonce déjà des merveilles, du moins
sous le rapport des décors. 5
Ceux de MM. les Souscripteurs
tlont l'abonnement expiée le 30 «le ei
mois, sont priés tle le renouveler s'ils
ne ventent pas éprouver de retard
dans l'envoi du Journal.
Nos embastilleu.. „* veulent pas appliquer le *H
me hydraulique aux fortifications. Nonobstant, nou>
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-La reinette espagnole ne s'est fait connaître jus
qu'a ce moment que par son goût excessif pour
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friandises. Par suite, elle pourrait bien, tomber, u
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- M. Arago demanue jta uémolition des forts.
séquence, on devrait nécessairement démolir MW
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- Des milliers d'Alsacien artent journeZIemen^pou
l'Algérie. C'est que le discours militair0",ï"Jei
Buyeaud n'est pas encore parvenu dans
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le rapprochant des souvenirssanglans delà 1
nain, il nous semble que c'est plutôt un discou
- On commence, au Palais-Bourbon, à gJ^J
caliers et les corridors de tapis pouf la P/oc boUfô „
d'ouverture. Ainsi, lors de cette soJennite, i ^ ^
craqueront pas sur le parquet ; on n ente
que le discours-Garonne.
—. Une nouvelle rue de Pan
(La su
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1843
Entstehungsdatum (normiert)
1838 - 1848
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 12.1843, Décembre (No. 335-365), S. 1356
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg