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Le charivari — 48.1879

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https://doi.org/10.11588/diglit.25493#0121
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LE CHARIVARI

Le malheureux ne l’avait, manqué que d’un point.

Et quels frémissements quand la roue de fortune a
un rat et qu’elle laisse entrevoir dans la petite lucarne
deux chiffres de votre connaissance imparfaitement
dégagés !

— Coup nul, messieurs !

Sang et tonneire! le 3 et le 4 faisaient également
votre affaire; ils complétaient vos c:rtq chiffres déjà
sortis.

Ou recommence... et le 9 apparaît! C’est à se faite
écraser sous la roue !

Attendez-vous après cela à une recrudescence de sui-
cides et de fièvres chaudes. Les gagnants eux-mêmes
payeront leur tribut au docteur Blanche. Le moyen de
rester froid devant lo gain d’une locomotive avec son
terider !

Ah! je comprends qu’une râpe à sucre n’excite qu’un
médiocre enthousiasme, mais soyez donc calme en vous <
trouvant à la tête d’un omnibus de famille ou d’un
orgue de cathédrale.

M. Paul Baudry termine en ce moment les deux
grands dessins qui, réduits et gravés sur bois, rem-
placeront les vignettes du billet de cent francs.

A l’endroit doux femmes assises, d’un beau carac-
tère, représentant la... Marine et l'Agriculture. A l’en-
vers,un groupe pat ticulièrement réussi : laSacjes^e, sous
les traits de Minerve, forçant dame Fortune à s’asseoir.
Et pour légende : « Sag’esse primo fortune. » Puis un
encadrement si orné, si touffu, si chargé de détüls va-
riés, qu’il faudra avoir bien du temps à perdre pour
s’amuser à contrefaire ces billets-là.

La Banque paie lo travail vingt mille francs, et c’est
donné.

Le 6e volume du Théâtre complet de Labiche, vient
de paraître chez Gffmann Lévy. En tête: Le plus heu-
reux des trois, cet éclat de rire contagieux, qui déride-
rait un procureur général révoqué.

Si vous trouvez une preuve plus cerlaine de la gaieté
de cette pièce... Gardez-la pour vous, elle ne vaudrait
pas la mienr e.

Savez-vous ce que je voudrais voir sortir delà roue,
moi?... Tout simplement le nom du monsieur qui a
laissé un innocent s’asseoir à sa place sur le banc de la
police correctionnelle dans l’affaira Rouvier.

Est-elle assez effroyable cette erreur des trois gami-
nes qui plonge un homme honorable dans un pareil
bourbier ! Et quand on pense que certaines gens con-
naissantle... montreur de curiosités, ont laissé M Rouvier
se débattre sous cet e ignoble "et stupide accusation!
Ils ont commis là une jolie petite infamie dont il est
bien regrettable qu’on no puisse leur demander
compte.

Considérez aussi li douleur des juges qui ont un
« considérant » si fâcheux sur la conscience. Ils n’ont
pas condamné un innocent, c’est vrai; mais son ac-
quittement « faute de preuves suffisantes » laissait
diablement à désirer comme réparation.

Après cela, vous me direz qu’il ne s’agissait, dans
l’espèce, que d’uu républicain, et que,

A tort et à travers,

Ou ne saurait manquer condamnant un pervers.

Mais c’est égal, je ne suis pas tout à fait pqqvaipcu!

Un mot pittoresque de Préault sur un statuaire qui
avait exposé une figure en bronze radicalement mau-
vaise :

— C'est un serrurier qui a crocheté une statue.

Louis Leroy,

Le gérant : Altarochk.

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Quelqu’un qui s’abonnerait bien à « faute de preuves
suffisantes » c’est le curé du Yéwinet. Il ne chipoterait
pas sur la qualité du considérant, persuadé qu’en af-
faires de ce genre, la plus belle condamnation ne vau-
dra jamais lé plus vilain acquittement.

SOUSCRIPTION PUBLIQUE

AUX

34,000 Actions de 500 Francs

FORMANT LE CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Mis do Banneville, G. O, tfr,
ancien ministre
M. Buchot, administ. de
1p. Soc. d’ass. la Foircière.
M. Dommartin. •&, ancien
juge au tribunal de com
merce de la S line.

M. Lemoine, ingén., admi-
nistrât. duCredit mobilier.

M. le comte de Maugnv,
anc. ch. d’aff. de France.

M O .tr.y, G. administr.
des mines du Laurium.

M. Ch. Rugel, banquier.

M. le comt'o de Vassal-Mont
vieil.

M. Welche, C. üfc, tncien
ministre.

EXPOSE

Le but de la Société est l’acquisition immédiate, déjà
assurée par contrat, de la propriété des mines u’argent,
fonderies, ateliers et dépendances de Old Telegraph
(U ta h), l’une des plus riches de l’Amérique actuelle-
ment eu pleine exploitation, et dont les bénéfices nets
sont de 348,500 francs par mois. Les développe-
ments et améliorations actuels doivent, dès cette an-
née, doubler les bénéfices.

VERSEMENTS :

En souscrivant ..250 fr.

Le 22 février ........ 250 fr.

| 500 fr.

La cote officielle sera demandée aussitôt après la
constitution de la Société.

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JEUDI 6 ET VENDREDI 7 FÉVRIER

A PARIS, à la Société anonyme de CRÉDIT MO-
BILIER 15, place Vendôme ;

EN PROVINCE, chez tous les banquiers, ses cor-
respondants.

On peut, dès à présent, souscrire par correspondance.
On peut se procurer au CRÉDIT MOBILIER tous
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la célèbre Plume Humboldt, sont contrefaites à l'Etran-
ger. Nous prévenons nos lecteurs qu’ils doivent exiger de
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