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https://doi.org/10.11588/diglit.25493#1444
ACTUALITES
82
— S’il > avait le divorce, en profiterais-tu?
— Savoir ! En tromperais-je un autre avec autant de satisfaction ?
Le cas échéant, je parierais bien qu’il n’y aura pas
besoin de cloches pour emplir l’église.
C’est que, pour l’Eglise, comme pour toute autre mai-
son de commerce, il n'est pas très facile d'attirer la
clientèle. Eatrautres moyens, nous avons l'enseigne à
l’influence de laquelle on croit si bien, qu’on a fait ju-
ger souvent qu’elle constiiue une propriété.
Quelle peut être la vertu de ces mots : « Au point du
jour*l » Adoptés généralement par des marchands de
vin de la banlieue? Est-ce une invitation aux émules
de maître Adam :
Aussitôt, que la lumière
Vient éclairer nos coteaux,
.le commence ma carrière
Par visiter mes tonneaux?
Peut être; ce qui estcerlain, c’est que la chopine ou
le canon est la première chose de la journée qui se dé-
bite.
Je disais qu’une enseigne ne peut consiimfi une pro-
priété; évidemment, il a fallu un effort d imagination
ponr inventer le chot qui pelotte et su tout la truie qui
file-, mais la trouvaille du point du jour ne me parait
pas être le fruit de nombreuses veilles
M. Lecomte, établi sur l'avenue de Versailles, n’en
a pas moins assigné son confrère Vigreux, établi au
quai d’Auteuil, en suppreE 2
BOO fr. de dommages-int(-
son enseigne, entendant iE-^
du Point du Jour, à l’exE_r
rents.
C • point, a été tranché -
1 conséquent, de qui voudiE—
exposés à voir le nouveauE.
auprès de l’enseigi e: A = °
l’enseigne : A la nouvelle /-
Il est d’autant plus étoiE m
discussion entre cibaretiE
bon vin, pas d’enseigne. E-
de Clichy, l’a si bien comt— n
Du reste, le point du jour E
| son établissement ; c’est l ET
| choisir; mais la vue des j E-^* 1 Il
| ment costumées qu’il eiE.
renseignait ceux-ci aussi cE m
i jadis certaines enseignes E
Ce qui m’a plongé danE-
voyant le procès en résilié v
land par sou proptiéiabe, E
par celui-ci, à la maison dET
sa di mande : « Etablisses E-^-*
le mot insalubre ne s’appjjL
costumées. E
E E
— o
m
ce
j-
O
o
O
OÔ
O
c 5
O |
O
emandeur parle bien d’un « mode de jouissance
nt, iirégulier et abusif», il allègue bien qu’il a
ourune industrie qui ne porterait pas atteinte à
dite de sa maùon... ( Mâtin ? comme on y va !':
s ne démêle pas bien dans tout cela le sens du
salubre.
i qu’il en soit, le propriétaire a gagné son pro-
garde même, à titre de dommages-intérêts, les
fr. payés d’avance par Galland.
ernier a un moyen bien simple d’éviter à l’avenir
?agrément de ce genre, son nom le servira à mer-
Qu’il mette au dessus de sa porte : Etablisse”
Galland. Comme cela, son nouveau propriétaire
orra pas dire qu’il a été pris en traître.
JULES MOINAUX.
Mosaïque des Ecoles, que M. L. Cassan vient de
apporte un élément nouveau à notre ensei-
tement appropriée au but que se propose i’au-
tudesur la lecture à haute voix, qui la précède, ne
manquer do rendre aussi un service signalé dans
oies.
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— S’il > avait le divorce, en profiterais-tu?
— Savoir ! En tromperais-je un autre avec autant de satisfaction ?
Le cas échéant, je parierais bien qu’il n’y aura pas
besoin de cloches pour emplir l’église.
C’est que, pour l’Eglise, comme pour toute autre mai-
son de commerce, il n'est pas très facile d'attirer la
clientèle. Eatrautres moyens, nous avons l'enseigne à
l’influence de laquelle on croit si bien, qu’on a fait ju-
ger souvent qu’elle constiiue une propriété.
Quelle peut être la vertu de ces mots : « Au point du
jour*l » Adoptés généralement par des marchands de
vin de la banlieue? Est-ce une invitation aux émules
de maître Adam :
Aussitôt, que la lumière
Vient éclairer nos coteaux,
.le commence ma carrière
Par visiter mes tonneaux?
Peut être; ce qui estcerlain, c’est que la chopine ou
le canon est la première chose de la journée qui se dé-
bite.
Je disais qu’une enseigne ne peut consiimfi une pro-
priété; évidemment, il a fallu un effort d imagination
ponr inventer le chot qui pelotte et su tout la truie qui
file-, mais la trouvaille du point du jour ne me parait
pas être le fruit de nombreuses veilles
M. Lecomte, établi sur l'avenue de Versailles, n’en
a pas moins assigné son confrère Vigreux, établi au
quai d’Auteuil, en suppreE 2
BOO fr. de dommages-int(-
son enseigne, entendant iE-^
du Point du Jour, à l’exE_r
rents.
C • point, a été tranché -
1 conséquent, de qui voudiE—
exposés à voir le nouveauE.
auprès de l’enseigi e: A = °
l’enseigne : A la nouvelle /-
Il est d’autant plus étoiE m
discussion entre cibaretiE
bon vin, pas d’enseigne. E-
de Clichy, l’a si bien comt— n
Du reste, le point du jour E
| son établissement ; c’est l ET
| choisir; mais la vue des j E-^* 1 Il
| ment costumées qu’il eiE.
renseignait ceux-ci aussi cE m
i jadis certaines enseignes E
Ce qui m’a plongé danE-
voyant le procès en résilié v
land par sou proptiéiabe, E
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sa di mande : « Etablisses E-^-*
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s ne démêle pas bien dans tout cela le sens du
salubre.
i qu’il en soit, le propriétaire a gagné son pro-
garde même, à titre de dommages-intérêts, les
fr. payés d’avance par Galland.
ernier a un moyen bien simple d’éviter à l’avenir
?agrément de ce genre, son nom le servira à mer-
Qu’il mette au dessus de sa porte : Etablisse”
Galland. Comme cela, son nouveau propriétaire
orra pas dire qu’il a été pris en traître.
JULES MOINAUX.
Mosaïque des Ecoles, que M. L. Cassan vient de
apporte un élément nouveau à notre ensei-
tement appropriée au but que se propose i’au-
tudesur la lecture à haute voix, qui la précède, ne
manquer do rendre aussi un service signalé dans
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