DOI Heft:
Août
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ACTUALITES
184
— Quest-ce que je trouve là-haut? Mon mari qui venait aussi demander
l’adresse de M. Naquet.
CLOCHETTES
Le dégonflement accidentel du ballon captif a eu
Pour résultat de jeter dans les airs vingt-cinq mille
francs de gaz.
Un Marseillais, qui se trouvait là au moment du
sinistre, s’est écrié :
— Pourvu qu’on ne me réclame pas une partie
du gaz 1 Je suis certain d’en avoir avalé au moins
pour quatre cents francs !
©
Après avoir possédé une beauté opulente, une
envergure des plus puissantes, Mrao Z... est devenue
fl’une maigreur diaphane.
— Tiens 1 disait l’autre jour un de ses admira-
teurs irrespectueux, eu la revoyant ainsi diminuée,
c’est comme le ballon Giffard !
©
Lu dans les Nouvelles diverses d’un journal :
« *‘ ar suite de l’habitude désastreuse de se serrer
dans son corset, une dame vient de contracter la
jaunisse. Sa maladie a été causée par la compres-
sion exagérée du foie. »
Tron étrange est ce fait-divers
Pour que l’on y croie ;
Car les femmes, êtres pervers,
N’ont ni loi ni foie.
©
On lisait dernièrement dans la Défense :
« Le gros de l’armée des cornichons n’a pas en-
core quitté ses cantonnements, mais l’avant-garde
est déjà en marche, et chaque jour la halle en voit
arriver de nouveaux détachements. Préparez donc
vos bocaux pour la semaine prochaine, mesdames. »
Yoyez-vous ces escadrons de cornichons qui ac-
courent pour être confits, afin d’être bons à man-
ger, au Ion moment, probablement le jour de l’en -
trée du Roy? Quel beau tableau militaire on ferait
avec de pareils éléments !
Et l’émule de Carême continue :
« Pauvres ménagères! Que de peines et de soucis
pour nous faire jouir, au cœur de l’hiver, des pré-
sents de l’été ! Ah ! si nous ne craignions d’être pris
pour un vil flatteur, nous vous prierions... mais vous
ne voudriez pas croire, dans votre modestie, qu’uu
vieux cuisinier comme nous pût s’attendrir à la vue
d’un cornichon confit de vos mains. »
Je propose pour le prix de Rome de 1880 ce sujet
tout moderne, qui nous distraira des scènes grec-
ques et romaines : « Un vieux cuisinier pleurant à
chaudes larmes devant un cornichon confit des
mains de Mme la duchesse de ... »
©
Encore une fantaisie typographique 1
En parlant du ministre de la marine et des colo-
nies, un journal imprime irrévérencieusement :
« Monsieur le ministre de la farin« et des calom-
nies. »
Ohi
©
Les deux accidents de chemins de fer survenus
tout récemment ont surexcité l’imagination des
inventeurs.
L’un d’eux vient de découvrir un système de lo-
comotion qui peut s’effectuer sans rails, et qui, dit-
il, présente la plus grande sécurité.
lia peut-êlreraison, en somme. Car l’absence de
rails rend impossible les déraillements.
O Caliuo, ta race est immortelle 1
Drmn-Drmn.
184
— Quest-ce que je trouve là-haut? Mon mari qui venait aussi demander
l’adresse de M. Naquet.
CLOCHETTES
Le dégonflement accidentel du ballon captif a eu
Pour résultat de jeter dans les airs vingt-cinq mille
francs de gaz.
Un Marseillais, qui se trouvait là au moment du
sinistre, s’est écrié :
— Pourvu qu’on ne me réclame pas une partie
du gaz 1 Je suis certain d’en avoir avalé au moins
pour quatre cents francs !
©
Après avoir possédé une beauté opulente, une
envergure des plus puissantes, Mrao Z... est devenue
fl’une maigreur diaphane.
— Tiens 1 disait l’autre jour un de ses admira-
teurs irrespectueux, eu la revoyant ainsi diminuée,
c’est comme le ballon Giffard !
©
Lu dans les Nouvelles diverses d’un journal :
« *‘ ar suite de l’habitude désastreuse de se serrer
dans son corset, une dame vient de contracter la
jaunisse. Sa maladie a été causée par la compres-
sion exagérée du foie. »
Tron étrange est ce fait-divers
Pour que l’on y croie ;
Car les femmes, êtres pervers,
N’ont ni loi ni foie.
©
On lisait dernièrement dans la Défense :
« Le gros de l’armée des cornichons n’a pas en-
core quitté ses cantonnements, mais l’avant-garde
est déjà en marche, et chaque jour la halle en voit
arriver de nouveaux détachements. Préparez donc
vos bocaux pour la semaine prochaine, mesdames. »
Yoyez-vous ces escadrons de cornichons qui ac-
courent pour être confits, afin d’être bons à man-
ger, au Ion moment, probablement le jour de l’en -
trée du Roy? Quel beau tableau militaire on ferait
avec de pareils éléments !
Et l’émule de Carême continue :
« Pauvres ménagères! Que de peines et de soucis
pour nous faire jouir, au cœur de l’hiver, des pré-
sents de l’été ! Ah ! si nous ne craignions d’être pris
pour un vil flatteur, nous vous prierions... mais vous
ne voudriez pas croire, dans votre modestie, qu’uu
vieux cuisinier comme nous pût s’attendrir à la vue
d’un cornichon confit de vos mains. »
Je propose pour le prix de Rome de 1880 ce sujet
tout moderne, qui nous distraira des scènes grec-
ques et romaines : « Un vieux cuisinier pleurant à
chaudes larmes devant un cornichon confit des
mains de Mme la duchesse de ... »
©
Encore une fantaisie typographique 1
En parlant du ministre de la marine et des colo-
nies, un journal imprime irrévérencieusement :
« Monsieur le ministre de la farin« et des calom-
nies. »
Ohi
©
Les deux accidents de chemins de fer survenus
tout récemment ont surexcité l’imagination des
inventeurs.
L’un d’eux vient de découvrir un système de lo-
comotion qui peut s’effectuer sans rails, et qui, dit-
il, présente la plus grande sécurité.
lia peut-êlreraison, en somme. Car l’absence de
rails rend impossible les déraillements.
O Caliuo, ta race est immortelle 1
Drmn-Drmn.