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Le charivari — 61.1892

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LE CHARIVARI

CHAMPAGNE MERCIER

DU CHOIX D’UN DENTIFRICE

C’était la juste préoccupation des dames grecques
et des dames pomaines, aussi jalouses de la beauté
de leurs dents et de l’éclat de leurs lèvres que le
sont nos modernes Parisiennes. Pline l’Ancien, dans
son Histoire naturelle, livre XVIII, chapitre II,
indique des remèdes pour la bouche et les amyg-
dales. Ovide revint sur le même sujet qui occupa
Théodore Priscien, Tertullien, Quintus Serenus,
Valère Maxime, Gallien, Arptée de Cappadoce, etc.
Dans Diodore de Sicile et Strabon on retrouve plus
tard la môme préoccupation. De nos jours ce ne
sont plus les historiens et les poètes, ce sont ces
inflexibles scrutateurs qu’on appelle les « médecins »
à qui revient le droit — le devoir — de nous guider
dans une recherche si précieuse pour tous. Ce sont
leurs savants conseils et leurs magnifiques décou-
vertes qui sont devenus le véritable palladium de la
Beauté menacée.

En effet, quel chagrin éprouvent les femmes
lorsque quelqu’une des trop nombreuses affections
buccales : gengivites, ulcérations, tartre, carie cjen-

taire, que sais-je, vient les obliger à remiser leur
sourire 1 Leur arme la plus irrésistible se trouve
émoussée et l’ornement le plus éblouissant de leur
beauté a disparu, trop souvent pour jamais. Car la
dentition de la femme, cette rangée de perles
humides étincelant sous l’arc rose des lèvres, est
bien le plus puissant des charmes. C’est cet hiatus
d’une blancheur éblouissante qui nous prend et nous
séduit: le regard accentue ce que le sourire es-
quisse : C’est le regard qui promet et c’est le baiser
qui tient les promesses. Or, je ne sais rien de plus
navrant qu'un sourire ou un baiser laissant aperce-
voir des dents où, par exemple, le tartre a déposé
ses noires et désolantes scories, ces horribles ron-
geuses.

11 en coûte pourtant si peu de se conformer assi-
dûment aux principes de l’hygiéne buccale, pour
conserver, inaltërablement, la beauté et la santé de
sa bouche, la blancheur et l’émail des dents, et la
pureté de l'haleine.

Encore une fois, la Science est venue en aide à la
Coquetterie en péril : il n’y a donc qu'à suivre son
conseil. Je disais plus haut combien le choix d’un
Dentifrice est chose délicate. Eh bienl il en est un
dont l’indéniable efficacité et les propriétés absolues
sont déjà hautement appréciées. Je veux parler du
Dentifrice antiseptique de O. Durel. Ses qualités
sont telles que, de tous les points de la France, les

demandes affluent au numéro 7 du boulevard Denain.

On sait aujourd’hui que le plus grand nombre des
affections buccales ont pour cause les microbes de
la bouche. Or, il suffit de procéder au nettoyage
principal de la bouche, non pas le matin, comme
on a coutume de le faire, mais bien le soir, au mo-
ment du coucher, et ce au moyen de frictions à la
brosse et d’un lavage abondant, le tout, bien entendu,
en usant du Dentifrice antiseptique de O. Durel.
Très volatil, ce dentifrice se répand dans tous les
interstices dentaires, pénètre dans les moindres re-
plis de la muqueuse, chasse les microbes, détruit et
répare les ravages qu’ils ont pu causer. Aucun des
Elixirs divers préconisés aujourd’hui ne pourrait
lutter avec lui comme efficacité. Le parfum du Den-
tifrice antiseptique de O. Durel est d’une délicatesse
exquise, purement balsamique, et sa saveur extrê-
mement fine et agréable, car il n’emprunte rien aux
odeurs et aux goûts factices demandés aux acides
et aux alcools. C’est, j’en suis persuadé, la solution
trouvée du grand problème : un dentifrice parfait,
complet, répondant à tous les desiderata, et dont le
flacon ne coûte que trois francs.

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seules bouteilles dans lesquelles
sont enfermés et scellés les Rhums
authentiques des plantations
Saint-Jâmes.

Le territoire de Saint-James
(Antilles), est célèbre par ses sites
merveilleux, la variété de ses
beautés agrestes, et la richesse de
sa végétation.

C’est sur les flancs de ses Mornes
(montagnes), que sont situées les
admirables plantations de S*-J AM ES.

Les rhums issus de ces Plantations, doivent
à la nature seule, leur indiscutable supériorité.
Il y a là, une loi supérieure, une question de
crû,- comme pour les grands vins et les Rhums St-James
tirent de ces terres merveilleuses, au sol et au sous-sol si
extraordinairement riches cette nervosité, cette plénitude de
parfum et d’arôme, qui les ont rendus si justement
célèbres dans le monde entier.

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