DOI issue:
Janvier
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.23886#0055
Les citoyens se montrant en|public en compa-
gnie d’une personne d’un autre sexe devront pou-
voir prouver qu’ils sontSlégitimement enchaînés.
l°calè i1 e clu n'étant que de la pudeur
SqUaJ> la Ligue exige que les statues de nos
es soient entièrement vêtues.
Tout membre de la Ligue pourra faire dresser eontraven-
ion aux dames se retroussant trop. La police sera munie,
à cet effet, d’un instrument de contrôle dit : Etiage pudique.
Les ligueurs s’engagent à se rendr e chez tous les
notaires pour y faire habiller d’urgence les nues-
propriétés, les chemises où_ elles sont renfermées
ne suffisant plus.
Les jeunes personnes dans une posi-
tion « dite » intéressante ne pourront
circuler dans les x ues, leur vue pouvant
donner lieu à une associat'on d’idées
folâtres!
Les acrobates eux-mêmes,
dontles maillotsaccusaient la
plastique, ne pourront plus
travailler que correcte ment ha-
billés.
PréceDtiris®uses seront vêtues selon les
^?n,alono Plus stricte morale. Les
Placeront’i lermét^cluement cl°s> rem-
shbventio - ^u^us: dans les théâtres
nés, ils seront à sous-pieds
QV “URT. ETrrr,i
, J: -. >
. R. P le a
i0*
’iiWpnpiii1
M. Floquet rappellera immédiatement
à l’ordre tout député se permettant de
parler à la tribune du sein des commis-
sions.
Les promenoirs des Folies-Bergère seront sillon-
nés par des théories de jeunes vierges faites pour
exciter les pensées sérieuses.
Les marmites étant ren-
versées , les souteneurs
seront pensionnés par l’E-
tat comme victimes de nos
dissensions politiques.
vüs d’un aL'8UC seront pour-
Partoutavpi f6 n°lr> fi11’'18 porteront
fiches artitfiX P°Ur badlgeo«ner les
eur pudeur 1 qU6S Pouvant offenser
Le nu étant foncièrement inconvenant, la
Ligue s’occupera de chercher les moyens de
faire venir au jour des enfants confortablement
vêtus.
Un membre influent de l’association
se rendra dans les brasseries de fem-
mes pour entretenir les pensionnaires
des joies de la vie future.
fous les stores de sapins seront
munisd un jour de souffrance afin que
le cocher puisse se rendre com pte ciu’il
ne se passe rien de léger dans son der-
rière.
//m/a/Crc-
Et ce qu’on s’amusera, dans ce monde de Qua-
kers et de Salutistes! Je vous en fais juges, ô
dégustateurs du Charivari 1
gnie d’une personne d’un autre sexe devront pou-
voir prouver qu’ils sontSlégitimement enchaînés.
l°calè i1 e clu n'étant que de la pudeur
SqUaJ> la Ligue exige que les statues de nos
es soient entièrement vêtues.
Tout membre de la Ligue pourra faire dresser eontraven-
ion aux dames se retroussant trop. La police sera munie,
à cet effet, d’un instrument de contrôle dit : Etiage pudique.
Les ligueurs s’engagent à se rendr e chez tous les
notaires pour y faire habiller d’urgence les nues-
propriétés, les chemises où_ elles sont renfermées
ne suffisant plus.
Les jeunes personnes dans une posi-
tion « dite » intéressante ne pourront
circuler dans les x ues, leur vue pouvant
donner lieu à une associat'on d’idées
folâtres!
Les acrobates eux-mêmes,
dontles maillotsaccusaient la
plastique, ne pourront plus
travailler que correcte ment ha-
billés.
PréceDtiris®uses seront vêtues selon les
^?n,alono Plus stricte morale. Les
Placeront’i lermét^cluement cl°s> rem-
shbventio - ^u^us: dans les théâtres
nés, ils seront à sous-pieds
QV “URT. ETrrr,i
, J: -. >
. R. P le a
i0*
’iiWpnpiii1
M. Floquet rappellera immédiatement
à l’ordre tout député se permettant de
parler à la tribune du sein des commis-
sions.
Les promenoirs des Folies-Bergère seront sillon-
nés par des théories de jeunes vierges faites pour
exciter les pensées sérieuses.
Les marmites étant ren-
versées , les souteneurs
seront pensionnés par l’E-
tat comme victimes de nos
dissensions politiques.
vüs d’un aL'8UC seront pour-
Partoutavpi f6 n°lr> fi11’'18 porteront
fiches artitfiX P°Ur badlgeo«ner les
eur pudeur 1 qU6S Pouvant offenser
Le nu étant foncièrement inconvenant, la
Ligue s’occupera de chercher les moyens de
faire venir au jour des enfants confortablement
vêtus.
Un membre influent de l’association
se rendra dans les brasseries de fem-
mes pour entretenir les pensionnaires
des joies de la vie future.
fous les stores de sapins seront
munisd un jour de souffrance afin que
le cocher puisse se rendre com pte ciu’il
ne se passe rien de léger dans son der-
rière.
//m/a/Crc-
Et ce qu’on s’amusera, dans ce monde de Qua-
kers et de Salutistes! Je vous en fais juges, ô
dégustateurs du Charivari 1