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Le charivari — 61.1892

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Janvier
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https://doi.org/10.11588/diglit.23886#0072
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LE CHARIVARI

Vous avez vu les détails de l’accident survenu au
Jardin des Plantes.

Un opérateur, qui voulait tailler les gri ffes à une
panthère, a été quelque peq endommagé.

Dame ! aussi, écoutez, c’est une drôle d’idée que
de choisir entre tant d’autrps la profession de pédi-
cure pour bêtes féroces !

Elle promet d’ètre vraiment intéressante, la grande
représentation commémorative donnée par le Vau-
deville le 25 janvier.

Le programme sera comme une collection d’é-
chantillons historiques.

Monsieur et Madame Gqlochard, un vieux vaude-
ville à couplets créé au Vaudeville de la rue de Char-
tres, avec Mlles Cécile Caron, Verneuil, Fériel, MM.
Peutat, Berny, etc.

Le 3e acte de la Dame aux Càmélias, pièce créée
au Vaudeville de la place de la Bourse; avec Mlles
Brandês, Samary, Déa Dieudonné, MM. Candé,
Achard, etc.

Le 3e acte de Fédora, pièce créée au Vaudeville de
la Chaussée-d’Antin, avec Mme Jane Hading et M.
Pierre Berton,

Un acte de la, Famille Pont-Biquet, avec Dupuis,
Boisselot, Michel Mayer, Lagrange, Galipaux,Mmes
Grassot, Marguerite Caron.

Le Souper de centième, un acte de M. Paul Fer-
rior, joué par tous les artistes ayant appartenu ou
appartenant encore au théâtre du Vaudeville.

Dès à présent, on se dispute les places. Hâtez"
vous, si vous voulez être au nombre des élus.

Scène intime.

Un Alphonse, sa douce compagne.

Le torchon brûle. La douce compagne tance ferme
son vilain monsieur.

Elle. — Brute !... Canaille !.. Filou !...

Lui, le prenant sur le ton pathétique. —■ Si c’est
ainsi, j’en ai assez de l’existence que tu me fais !...
J’vas me noyer !

Elle, superbe de dédain. — Dis donc, pas de bê-
tises... Tu sais que ça t’est interdit par la nature!

Entre rapins.

— Embêtant! Si l'influenza sévit en France, le car-
naval va être d’un triste...

— Au contraire... Les crêpes, c'est deuil.

Deux feuilletonistes en collaboration préparent
un nouveau roman.

— Si nous mettions une scène d’enlèvement?

— Mon cher, en fait d’enlèvement, on ne trouvera
jamais rien de plus dramatique que l’histoire
d’Abélard.

Jean Ralph.

LA VELOUTINE

est une poudre de riz préparée au bismuth, par consô -
quent d’une action salutaire sur la peau, â laquelle elle
donne la beauté et la fraîcheur de la jeunesse.

Cli. Fay, inventeur, 9, rue de la Paix

{5e méfier des imitations et contrefaçons)

Jeune garde-chasse, ancien soldat, marié, ayant été
garde-chef, connaissant à fond l’élevage et l'exploi-
tation, désire place analogue. Les meilleures réfé-
rences sont fournies.

Adresser lettres à M. J. Engammare, 69, boulevard
Voltaire, Paris.

Il vient de paraître deux volumes qui terminent dé-
finitivement les ce' ivres complètes de Victor Hugo, dont
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L’éditeur h. lïébeit, 7, rue Perronet, à Paris, livre
immédiatement ces 48 volumes, payables 10 francs
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Il fournit la même édition, avec les 100 dessins de
Flameng, gravés à l’eau-forte, pour 510 francs, paya-
bles 15 francs par mois.

Le Directeur-Gérant, Pierre Véron.

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un seul lot, du FONDS d’achat et de vente à la
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nom d'ETABLISSEMENTS

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comprenant: la clientèle, mobilier industriel, ma-
tériel et droits aux baux de divers établissements,
factoreries, maisons de commission, exploités à
Paris et de ceux exploités sous le nom de :

l’approvisiomii^Tp^m:

n°s I, 3, 5 et 7; à Lyon et a Marseille, avec maga-
sins ou dépôts sis à Paris, en province et en Algé-
rie, ainsi que les divers immeubles servant à
l’exploitation du fonds.

Mise à prix pouvant être baissée: Tro:s millions
S'adresser à Mcs Dufour et Chevillard, notai:os.

Le Musée de Chasse et de Pêche dit Jardin Zoolo-
gique d’Acclimatation. —Parmi les constructions
récemment élevées au Jardin d’acclimatation, il con-
vient de signaler la nouvelle galerie du Musée de
Chasse et de Pêche.

Dans ce musée dont l'installation est maintenant
presque achevée, a été réunie la collection à la
fois historique et ethnographique des engins servant
ou ayant servi à la capture des animaux. On peut
y voir, à côté des armes et des instruments que nous
ont fait connaître les découvertes archéologigues,
les engins de toute nature aujourd’hui eu usage
chez les peuples sauvages et chez les peuples civi-
lisés.

Les objets sont répartis en quatre groupes compre-
nant les armes, les filets, les pièges et les accessoires.
La classification adoptée permet les rapprochements
les pins curieux ; on est tout surpris de consister
que telle arme, tel piège encore en usage de nos
jours, étaient connus des hommes do l’ùge de la
pierre.

Le musée de chasse et de pêche est le seul de ce
genre existant à l’état permanent-, il vient donc
combler une lacune et répond bien au but que s’est
toujours proposé le Jardin d’Acclimatation, c’est-à-
dire l’instruction du public.

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Afin d'aider â la répression de la
fraude, ci-contre le fac-similé des
seules bouteilles dans lesquelles
sont enfermés et scellés les Rhums
authentiques des plantations
Saint-James.

Le territoire de Saint-James
(Antilles), est célèbre par ses sites
merveilleux, la variété de ses
beautés agrestes, et la richesse de

sa végétation.

C’est sur les flancs de ses Mornes
(montagnes), que sont situées les
admirables plantations de SM AS ES.

Les rhums issus de ces Plantations, doivent
à la nature seule, leur indiscutable supériorité.
Il y a là, une loi supérieure, une question de
crû, cuuiaie pour les grands vins et les Rhums St-James
tirent cje ces terres merveilleuses, au sol et au sous-sol si
extraordinairement riches cette nervosité, cette plénitude de
parfum et d’arôme, qui les ont rendus si justement
célébré? dans le monde entier.

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