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Que d’arrivages, ces jours-ci !
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la liste. Comme ils ont raison, ceux qui peuvent
se soustraire aux cohues odieuses et aux forma-
lités saugrenues du Jour de l’An!
Le Tir aux Pigeons, qui a brillamment débuté,
va poursuivre à présent le cours de ses exploits
bi-hebdomadaires. Deux concours par semaine,
les lundis et vendredis, avec prix de 500 francs.
Le mercredi, poules libres.
A partir du 17, à Monte-Carlo, concours pré-
paratoires au prix de 1,000 francs.
Les courses de Nice commenceront le 16 jan-
vier, donnant le signal des galas exceptionnels.
Quatre journées copieusement pourvues.
Toujours fidèlement suivis, les Concerts clas-
siques.
Aux deux derniers figuraient du Schumann,
l’ouverture du Roi cVYs de Lalo, la marche des
Pèlerins de Berlioz, le ballet d’Ascanio, l’ouver-
ture de Brocéliande de Lambert, les Scènes poé-
tiques de Godard.
Les représentations théâtrales commencent. On
va frapper les trois coups.
Dans les salons du Casino, c’est à se croire en
pleine saison et à se demander où se caseront les
futurs arrivants.
A bientôt une lettre détaillée.
Car, maintenant, la chronique bleue ne va pas
savoir où donner de la plume avec le flot débor-
dant des mondanités internationales.
E. Villicrs
La Vie contemporaine (Revue de Famille), — di-
recteur : Jules Simon; 8, rue de la Chaussée-d'An-
tin, — commence, dans son numéro du 15 décembre,
la publication d’une nouvelle de François Coppée :
« Une faute de Jeunesse. »
A lire, dans le même numéro : un article érudit
sur la Victoire de Samothrace, par M. Ant. Héron
de Villefosse; une étude de M. le général Thoumas
sur les Femmes à l’armée, qui contient de piquantes
révélations sur les mœurs des chefs d’armée du
premier Empire.
De plus, au moment où les journaux étrangers
parlent avec tant d’acrimonie des « Scandales du
Panama », on lira avec intérêt une curieuse ana-
lyse, faite par M. Brieux, de l’enquête parlementaire
à laquelle s’est livrée la Chambre des communes
en 1809, sur les concussions d’un prince royal (la
Vénalité devant le Parlement anglais).
Enfin, M. Jules Simon fait servir ses souvenirs à
nous montrer la Politique en chansons.
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