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https://doi.org/10.11588/diglit.29074#0174
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ALENDRIER SOLAIRE
PERPÉTUEL.
AYERTISSEMENT.
e nouveau Calendrier perpétuel que nous don-
nons aujourd’hui, n’est proprement que l’analyse ôc
le précis de celui qui a paru dans la premiere édi-
tion de cet Ouvrage. L’exposttion de l’un ôc de l’au-
tre en fournira la preuve. « Toutes les Fêtes mobiles,
« attachées à certains jours de la semaine , a-t-on
cc dit dans l’Avertistement sur le premier , ôc toutes
« les Fêtes immobiles , fixées à certains jours au
c« mois, ont un tel rapport avec le S. jour de Pâque ,
cc que celui qui sait le quantieme cle Mars, ou d’A-
cc vril, où la Pâque tombe, peut savoir en même
cc temps, avec une entiere certitude, quels jours de
cc la semaine , ou du mois, tombent les Fêtes mo-
cc biles ôc immobiles de l’année. Le plutôt que Pâ-
cc que puiste arriver, est le 22 Mars, ôc ie pius tard
cc le 2 5 Avrii. Depuis ie 22 Mars jusqu’au 25 Avril
cc inclustvement, ii y a 35 jours. Ainsi pour avoir
cc un Calendrier perpétuel, ii 11e s’agit que de dres-
cc ser 3 5 Calendriers , dont le premier marque tous
cc les jours de la semaine , ou du mois, dans i’ordre
cc qu’ils sont arrangés aux années où la Pâque tombe
cc ie 22 Mars, ie second tous les jours des années où ia
cc Pàque tombe le 2 3 Mars, ôc ainst de suite jusqu’au
cc nombre de 3 5Le dernier de ces 3 5 Calendriers sera
cc pour ies années où ia Pâque arrive le 2 5 Avril. » On
avoue ensuite que cette méthode est un peu longue 3
mais en lui conservant toute son étendue, on fait
astez entendre qu’021 n’a pas cru qu’ii fût postlble de
Fabréger. Tel est le sort des inventions humaines,
de 11’ètre perfedtionnées que par degrés , ôc presque
jamais du premier coup. Enftn, après diverses ré-
ssexions, que d’utiles avis ont fait naître, nous avons
trouvé moyen de réduire ce Calendrier perpétuei au
cinquieme de son étendue, & voici de quelle maniere.
Les sept Lettres dominicales ont, avec ies 3 5
Pâques, ie mème rapport qu’eiles ont avec tous îes
Dimanches cle chaque année, de maniere que par-
tageant entre elles ces Pâques en nombre égal, elles
leur astignent à chacune, avec le secours du Terme
pascal, la place qui leur convient. Ce sont par con-
séquent 5 Pâques pour chaque Lettre dominicale,
puisque 5 est ie quotient ou résuitat de 3 5 , divisé
par 7. Les Fêtes immobiles ont pareillement une
liaison st intime avec ces mêmes Lettres, qu’elles en
suivent le cours pour tous les jours de la semaine,
que ces Fètes parcourent d’annee à autre. Ainst sous
chaque Lettre dominicale , faisant d’abord une co-
lonne des jours du mois, une seconde des jours de
ia semaine, une troisieme des Fêtes immobiles ou
iixées à certains jours du mois 3 rangeant ensuite les
cinq Pâques appartenantes à cette même Lettre 3 les
rangeant, dis-je , avec les Fêtes mobstes qui en dé-
pendent, sur cinq autres colonnes, je réduis par là
cinq Calendriers à un seul, ôc conséquemment les
3 5 au nombre de 7. L’ordre de ces sept Calendriers
sera l’ordre rétrograde des sept Lettres dominicaies.
j’appellerai le premier le Calendrier G , parcequ’il
aura cette Lettre pour caratftere : je nommerai le se-
cond le Calendrier F, pour la même raison , ôc ainst
des autres. Voiià tout ie mystere cie notre nouveau
Calendrier perpétuel. II est stmpie, ii est court; il a
de pius l’avantage sur ceiui qu’ii remplace , comme
011 le verra ci-après, d’être plus astorti aux disférentes
especes cl’années, ôc aux divers commencemens qu’011
Ieur donne.
La maniere de s’en servir est faciie. Chacun des
sept Calendriers est comme divisé en deux parties,
ceîie cies Fètes immobiles , ou fîxées à certains jours
du mois, & celle des Fètes mobiies. On peut le con-
suiter à part sur les premieres 011 sur les secondes,
ou le consulter sur ies deux ensemble. N’avez-vous
besoin de connoître que les jours de chaque semaine
où tomhent ies Fêtes immobiles de teile année ?
Voyez à laTable Chronologique ia Lettre domini-
cale qui correspond à cette année 3 ou s’ii y a deux
Lettres, comme dans les années bifîextiles , prenez
ia seconde ôc passsez au Calendrier qui en porte le
nom. La colonne des Fêtes ftxées vous donnera ce
que vous cherchez. Vouiez-vous savoir, par exem-
pie, quel jour de la semaine tombera ia Puriftca-
tion en 1793 ? Voyez à la Table Chronoiogique
queiie est la Lettre dominicale de cette année 3 vous
trouverez F. Cherchez ensuite Ia Purification dans
le Calendrier qui porte ie noîn de cette Lettre, ôc
voiis verrez qu’elle tombe un Samedi.
A l’égard cles Fêtes mobiles, ce n’est pas afîez de
la Lettre dominicale 3 ii faut y joindre le jour de
Pâque. Par exemple , je veux savoir quand arrivera
la Pentecôte en 1794, suivant le nouveau style , je
consulte la Table Chronologique , & j’y observe,
1 9. Ia Lettre dominicale , qui est E 3 2 0. le jour où
Pàque tombe cette année 3 c’est le 20 Avril. Je pafîe
ensuite au Calendrier E , où je trouve , dans la pre-
miere colonne des Pâques , la Pentecôte au 8 Juin.
Autre exempie : il est question de savoir quel quan-
tieme arrivera l’Ascenston en 179(3. Cette année est
bissextile, comme 011 le voit par les deux Lettres
dominicales CB qui lui correspondent. Je vais donc
au Calendrier B , après avoir observé que Pâque
en 179(3 tombe le 27 Mars 3 & j’y trouve sous la co-
lonne de Pâque tombant au 27 Mars , l’Ascenfîon
au 5 Mai.
Nous avons dit que notre Caîendrier perpétuel
s’ajustoit beaucoup mieux que l’autre aux dissFérentes
especes d’années , ôc aux divers commencemens
qu’elles peuvent avoir. Et en efîet, pour suivre le
cours.d’une année qui n’a pas le même commence-
ment que la nôtre, ou qui est d’une autre nature, il
faut avoir sous les yeux deux Calendriers qui se rap-
portent à deux années consécutives. Par exemple,
pour avoir toute la suite d’une année commençant
à Pâque , il faut consulter ôc le Calendrier où elle
commence ôc celui où elle finit. Or, ces deux Ca-
lendriers ne se suivent pas dans la premiere édition 3
ALENDRIER SOLAIRE
PERPÉTUEL.
AYERTISSEMENT.
e nouveau Calendrier perpétuel que nous don-
nons aujourd’hui, n’est proprement que l’analyse ôc
le précis de celui qui a paru dans la premiere édi-
tion de cet Ouvrage. L’exposttion de l’un ôc de l’au-
tre en fournira la preuve. « Toutes les Fêtes mobiles,
« attachées à certains jours de la semaine , a-t-on
cc dit dans l’Avertistement sur le premier , ôc toutes
« les Fêtes immobiles , fixées à certains jours au
c« mois, ont un tel rapport avec le S. jour de Pâque ,
cc que celui qui sait le quantieme cle Mars, ou d’A-
cc vril, où la Pâque tombe, peut savoir en même
cc temps, avec une entiere certitude, quels jours de
cc la semaine , ou du mois, tombent les Fêtes mo-
cc biles ôc immobiles de l’année. Le plutôt que Pâ-
cc que puiste arriver, est le 22 Mars, ôc ie pius tard
cc le 2 5 Avrii. Depuis ie 22 Mars jusqu’au 25 Avril
cc inclustvement, ii y a 35 jours. Ainsi pour avoir
cc un Calendrier perpétuel, ii 11e s’agit que de dres-
cc ser 3 5 Calendriers , dont le premier marque tous
cc les jours de la semaine , ou du mois, dans i’ordre
cc qu’ils sont arrangés aux années où la Pâque tombe
cc ie 22 Mars, ie second tous les jours des années où ia
cc Pàque tombe le 2 3 Mars, ôc ainst de suite jusqu’au
cc nombre de 3 5Le dernier de ces 3 5 Calendriers sera
cc pour ies années où ia Pâque arrive le 2 5 Avril. » On
avoue ensuite que cette méthode est un peu longue 3
mais en lui conservant toute son étendue, on fait
astez entendre qu’021 n’a pas cru qu’ii fût postlble de
Fabréger. Tel est le sort des inventions humaines,
de 11’ètre perfedtionnées que par degrés , ôc presque
jamais du premier coup. Enftn, après diverses ré-
ssexions, que d’utiles avis ont fait naître, nous avons
trouvé moyen de réduire ce Calendrier perpétuei au
cinquieme de son étendue, & voici de quelle maniere.
Les sept Lettres dominicales ont, avec ies 3 5
Pâques, ie mème rapport qu’eiles ont avec tous îes
Dimanches cle chaque année, de maniere que par-
tageant entre elles ces Pâques en nombre égal, elles
leur astignent à chacune, avec le secours du Terme
pascal, la place qui leur convient. Ce sont par con-
séquent 5 Pâques pour chaque Lettre dominicale,
puisque 5 est ie quotient ou résuitat de 3 5 , divisé
par 7. Les Fêtes immobiles ont pareillement une
liaison st intime avec ces mêmes Lettres, qu’elles en
suivent le cours pour tous les jours de la semaine,
que ces Fètes parcourent d’annee à autre. Ainst sous
chaque Lettre dominicale , faisant d’abord une co-
lonne des jours du mois, une seconde des jours de
ia semaine, une troisieme des Fêtes immobiles ou
iixées à certains jours du mois 3 rangeant ensuite les
cinq Pâques appartenantes à cette même Lettre 3 les
rangeant, dis-je , avec les Fêtes mobstes qui en dé-
pendent, sur cinq autres colonnes, je réduis par là
cinq Calendriers à un seul, ôc conséquemment les
3 5 au nombre de 7. L’ordre de ces sept Calendriers
sera l’ordre rétrograde des sept Lettres dominicaies.
j’appellerai le premier le Calendrier G , parcequ’il
aura cette Lettre pour caratftere : je nommerai le se-
cond le Calendrier F, pour la même raison , ôc ainst
des autres. Voiià tout ie mystere cie notre nouveau
Calendrier perpétuel. II est stmpie, ii est court; il a
de pius l’avantage sur ceiui qu’ii remplace , comme
011 le verra ci-après, d’être plus astorti aux disférentes
especes cl’années, ôc aux divers commencemens qu’011
Ieur donne.
La maniere de s’en servir est faciie. Chacun des
sept Calendriers est comme divisé en deux parties,
ceîie cies Fètes immobiles , ou fîxées à certains jours
du mois, & celle des Fètes mobiies. On peut le con-
suiter à part sur les premieres 011 sur les secondes,
ou le consulter sur ies deux ensemble. N’avez-vous
besoin de connoître que les jours de chaque semaine
où tomhent ies Fêtes immobiles de teile année ?
Voyez à laTable Chronologique ia Lettre domini-
cale qui correspond à cette année 3 ou s’ii y a deux
Lettres, comme dans les années bifîextiles , prenez
ia seconde ôc passsez au Calendrier qui en porte le
nom. La colonne des Fêtes ftxées vous donnera ce
que vous cherchez. Vouiez-vous savoir, par exem-
pie, quel jour de la semaine tombera ia Puriftca-
tion en 1793 ? Voyez à la Table Chronoiogique
queiie est la Lettre dominicale de cette année 3 vous
trouverez F. Cherchez ensuite Ia Purification dans
le Calendrier qui porte ie noîn de cette Lettre, ôc
voiis verrez qu’elle tombe un Samedi.
A l’égard cles Fêtes mobiles, ce n’est pas afîez de
la Lettre dominicale 3 ii faut y joindre le jour de
Pâque. Par exemple , je veux savoir quand arrivera
la Pentecôte en 1794, suivant le nouveau style , je
consulte la Table Chronologique , & j’y observe,
1 9. Ia Lettre dominicale , qui est E 3 2 0. le jour où
Pàque tombe cette année 3 c’est le 20 Avril. Je pafîe
ensuite au Calendrier E , où je trouve , dans la pre-
miere colonne des Pâques , la Pentecôte au 8 Juin.
Autre exempie : il est question de savoir quel quan-
tieme arrivera l’Ascenston en 179(3. Cette année est
bissextile, comme 011 le voit par les deux Lettres
dominicales CB qui lui correspondent. Je vais donc
au Calendrier B , après avoir observé que Pâque
en 179(3 tombe le 27 Mars 3 & j’y trouve sous la co-
lonne de Pâque tombant au 27 Mars , l’Ascenfîon
au 5 Mai.
Nous avons dit que notre Caîendrier perpétuel
s’ajustoit beaucoup mieux que l’autre aux dissFérentes
especes d’années , ôc aux divers commencemens
qu’elles peuvent avoir. Et en efîet, pour suivre le
cours.d’une année qui n’a pas le même commence-
ment que la nôtre, ou qui est d’une autre nature, il
faut avoir sous les yeux deux Calendriers qui se rap-
portent à deux années consécutives. Par exemple,
pour avoir toute la suite d’une année commençant
à Pâque , il faut consulter ôc le Calendrier où elle
commence ôc celui où elle finit. Or, ces deux Ca-
lendriers ne se suivent pas dans la premiere édition 3