COUSSEY
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côté sud. Elle suffit pour donner idée des autres. C:est une fenêtre romane d’une très petite
ouverture \ mais fortement ébrasée intérieurement et extérieurement, dont l’archivolte, en plein
cintre, est en deux morceaux. Elle est placée fort haut.
La travée séparant la nef du chevet et sur laquelle s’élève le clocher, a reçu dans la suite
des temps cl assez profondes modifications qui rendent sa disposition primitive méconnais-
sable. Dans son état actuel
elle est portée par quatre
gros piliers d’angles soute-
nant quatre arcs doubleaux
en plein cintre. A une épo-
que postérieure, ces piliers
et les arcs doubleaux trans-
versaux fléchissant sous la
masse du clocher, ont dû
être considérablement ren-
forcés. Sous les renforts
énormes qu’ils ont reçus,
on voit encore, le long des
doubleaux primitifs, un
gros tore retombant sur le
chapiteau cubique d’une
colonnette qui n’existe plus.
La travée est couverte d’une
voûte d’arêtes. C’est peut-
être la voûte primitive,
mais je n’oserais l’affir-
mer 1 2.
Les collatéraux conti-
nuent de part et d’autre de
cette travée. Les nombreux
remaniements qu’ils ont su-
bis à cet endroit rendent
difficile de savoir ce qui
existait à 1 origine. Il est Fig. 128. — ÉGLISE DE COUSSEY.— VUE EXTÉRIEURE SUR LA FAÇADB^OOCIDENTALE.jRestaÙrée.
probable qu’il n’en était pas
ainsi, et que les bas-côtés s’arrêtaient à la hauteur du clocher. L ouverture des arcades la-
térales assurant la communication avec ceux-ci lorsqu’ils eurent été prolongés, a sans doute
causé le fléchissement qui a nécessité le renforcement des arcs doubleaux transversaux sous la
tour.
A l’extérieur, la façade occidentale (fig. '128 ')3 qui est fort simple, ne laisse pas cependant que de
1. Elle n’a que 17 centimètres d’ouverture.
2. A 1 église voisine de Rollainville, dont le clocher n’est pas sans analogie avec celui de Coussey, la travée qui est
sous le clocher est également voûtée d'arêtes.
3. Des arbres empêchent aujourd’hui de photographier cette façade intéressante. Vers 1881, alors que les arbres
n’existaient pas, j’en avais pris une photographie dont le cliché a eu des malheurs et ne peut être reproduit. J en ai
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côté sud. Elle suffit pour donner idée des autres. C:est une fenêtre romane d’une très petite
ouverture \ mais fortement ébrasée intérieurement et extérieurement, dont l’archivolte, en plein
cintre, est en deux morceaux. Elle est placée fort haut.
La travée séparant la nef du chevet et sur laquelle s’élève le clocher, a reçu dans la suite
des temps cl assez profondes modifications qui rendent sa disposition primitive méconnais-
sable. Dans son état actuel
elle est portée par quatre
gros piliers d’angles soute-
nant quatre arcs doubleaux
en plein cintre. A une épo-
que postérieure, ces piliers
et les arcs doubleaux trans-
versaux fléchissant sous la
masse du clocher, ont dû
être considérablement ren-
forcés. Sous les renforts
énormes qu’ils ont reçus,
on voit encore, le long des
doubleaux primitifs, un
gros tore retombant sur le
chapiteau cubique d’une
colonnette qui n’existe plus.
La travée est couverte d’une
voûte d’arêtes. C’est peut-
être la voûte primitive,
mais je n’oserais l’affir-
mer 1 2.
Les collatéraux conti-
nuent de part et d’autre de
cette travée. Les nombreux
remaniements qu’ils ont su-
bis à cet endroit rendent
difficile de savoir ce qui
existait à 1 origine. Il est Fig. 128. — ÉGLISE DE COUSSEY.— VUE EXTÉRIEURE SUR LA FAÇADB^OOCIDENTALE.jRestaÙrée.
probable qu’il n’en était pas
ainsi, et que les bas-côtés s’arrêtaient à la hauteur du clocher. L ouverture des arcades la-
térales assurant la communication avec ceux-ci lorsqu’ils eurent été prolongés, a sans doute
causé le fléchissement qui a nécessité le renforcement des arcs doubleaux transversaux sous la
tour.
A l’extérieur, la façade occidentale (fig. '128 ')3 qui est fort simple, ne laisse pas cependant que de
1. Elle n’a que 17 centimètres d’ouverture.
2. A 1 église voisine de Rollainville, dont le clocher n’est pas sans analogie avec celui de Coussey, la travée qui est
sous le clocher est également voûtée d'arêtes.
3. Des arbres empêchent aujourd’hui de photographier cette façade intéressante. Vers 1881, alors que les arbres
n’existaient pas, j’en avais pris une photographie dont le cliché a eu des malheurs et ne peut être reproduit. J en ai