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ISCHES

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Les murs extérieurs des bas-côtés étaient percés de petites fenêtres romanes dont il ne
reste plus une seule depuis la restauration de l’église en 1879.
La quatrième travée en partant de l’ouest sur laquelle s’élève le clocher, diffère toutefois
sensiblement des autres. Lu peu moins longue que celles-ci, elle est d’environ 2 m. 50 plus
basse que le reste de la nef centrale ($ig. 170). A l’est et à l’ouest, elle est portée par deux so-
lides arcs doubleaux en cintre brisé et doublés, avec une clef à la pointe, dont les retom-
bées sont à la même hauteur que celles des grandes arcades qui sont à l’ouest, mais un peu
plus haut que celles qui sont à l’est. La rangée de claveaux inférieurs est à arêtes vives ; la
rangée supérieure l’est également vers la travée que surmonte la tour; à l’ouest, elle est ornée
d’un gros quart de rond ; à l’est, elle disparaît. Vers
les bas-côtés, il v a des arcades en cintre brisé sem-
blables aux grandes arcades, dont elles continuent l’or-
donnance, mais un peu plus basses.
Contrairement aux autres, cette travée sous le clo-
cher est voûtée sur croisée d’ogives à la façon la plus
ordinaire du pays ; c’est-à-dire que les ogives viennent
se perdre en s’amincissant dans les angles ($ig. 170).
Elles sont profilées suivant un gros boudin ; un petit
collier en forme de tore marque le départ de l’amincis-
sement. Il n’y a pas de clef sculptée à la rencontre
des ogives. Cette voûte s’appuie sur le rang supérieur de
claveaux des deux grands arcs doubleaux occidental et
oriental. Sur les faces latérales, les formerets, qui sont
à section rectangulaire, se trouvent un peu plus haut
que les grandes arcades. Celles-ci communiquent avec
deux travées de bas-côtés semblables aux autres.
Les piliers qui supportent le clocher ont, bien en-
tendu. une plus grande importance que les autres.
Chacun d’eux est muni de deux grosses demi-colonnes ;
l’une moderne, remplaçant un piédroit rectangulaire,
et se rattachant à l’ordonnance des grandes arcades qui s’étendent à l'ouest et à l’est du
clocher, et l’autre ancienne, au chapiteau cubique simple et à la base classique, dont les
moulures sont placées sur un plan à peu près vertical, sans empattement, pour recevoir la
retombée de la rangée inférieure de claveaux de chacun des grands arcs doubleaux. Cette
dernière demi-colonne est elle-même accompagnée de deux colonnettes, pour supporter la
rangée supérieure de claveaux de ceux-ci. Les arcades longitudinales, à droite et à gauche
de la travée sous le clocher, et celles qui font communiquer les travées de bas-côtés les unes
avec les autres retombent directement sur les croisillons restés rectangulaires 1 des gros piliers.
Cette travée étant, comme nous l’avons vu, beaucoup plus basse que le reste de la nef, l’in-
tervalle entre ses deux arcs doubleaux et la maîtresse-voûte est rempli par un mur plein. Vers
l'occident, ce mur est percé d’une large fenêtre (fig. 171), dont la forme est. assez insolite : son
cintre, en arc bombé très plat, orné d’une suite de bizarres modifions, retombe sur deux co-
lonnettes. Elle donne sur l’intérieur du clocher, au-dessus de la voûte2.
1. Tl n’y avait pas assez de place pour y retailler des colonnes.
2. Il n’y a cependant pas de salle voûtée dans la tour, comme nous le verrons à Relanges. — Cette fenêtre aurait-
 
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