tarre tous leurs besoins industriels et même (tes produits de pre-
mière nécessité tels que le charl>on et le sucre. Cependant les
Anglais sont ii même d'Imposer à leur gré les prix et les conditions,
tandis que leur industrie florissante amoindrit le recrutement et
conserve au pays son précieux matériel d'hommes.
Il n'est donc pas étonnant, que les Anglais aient tout intérêt à
prolonger, autant que possible, cet état de choses qui leur est si
favorable. Mais ce qui est incompréhensible, c'est l'aveuglement de
ses alliés, qui ne se sont pas encore rendu compte de la façon
singulière, dont les Anglais organisent le recrutement et font la
guerre, en leur défendant de signer la ;<aix, quand ils [en auront
envie.
Fantaisie criminelle.
Londres, su décembre mit.
On mande de Washington au « Dnilij Teleyraph » .
■ Le Chancelier de bethmann-IIolhveg a essayé d'obtenir, de la
République Argentine, la reconnaissance du droit de l'Empire
allemand, d'annexer la Belgique comme état tributaire. Cet essai a
raté complètement. A la dernière conférence de diplomates
hispano-américains, qui eut lieu à Washington, en présence de
M. Bryan, on prit ta résolution secrète de refuser une telle
reconnaissance ».
Le correspondant du • l);tily frlMfmA • n'oserait jamais écrire
de telles inepties, rappelant un asile d'aliénés, s'il n'était pas sûr de
trouver des lecteurs assez naïfs dans son pays Mentionnons encore,
qu'un autre journal auglais. le « Murnmi) Post ■ raconte à ses
lecteurs, qu'en Hongrie, on s'efforçait d'ofirir au prince Eitel-Frié-
dricli de Prusse le trône hongrois. On s'amuserait beaucoup de ce
stupide conte bleu, si l'on ne savait que le « Momiug Pust • a
inventé cette histoire pour exciter le., Roumains et les Hongrois
contre les Allemands. Nous estimons, cependant, l'intelligence de
ces deux peuples plus élevée.
Mensonges intentionnels.
l.a presse parisienne continue avec ténacité à servir à ses lec-
teurs des articles mensongers dans le but de tromper l'opinion
générale sur l'Allemagne et l'armée allemande, d'une manière cri-
minelle. Nous croyons de notre devoir d en reproduire textuelle-
ment quelques-uns parmi le nombre incalculable de ceux qui nous
passent journellement sous les yeux.
Le « Malin » écrit le SB décembre 191 i :
i Troyes, 24 décembre (WpéOh* |'«rticulier« ■ Ln t Malin |
t Le « Petit Troyen ■ vient d'être informé que les services télé-
graphiques de Reims sont rouverts au public depuis hier, ainsi que
dix-huit bureaux de poste de la région.
" Ou annonce également qu'un train put atteindre hier la L'are du
Chatelet. dans les Ardetines. à 18 kilomètres au nord-est de Reims
ei à due douzaine de kilomètres au sud de Rethel. sur la ligne de
Paris à Charieville. ■
Pour expliquer cette « information » il y a deux possibilités : Ou
le correspondant en question raconte des mensonges, ce qui est le
plus probable ; ou il ne connaît pas la distinction entre les wagons
de chemia de fer français et allemands. Nous savons très bien, qu'il
y e des trains qui atteignent le Chatelet, mais ce nejsont pas ceux
de la République.
Le même journal, le O'.t décembre, nous éblouit parjlalcommuni-
cation suivante, inventée d'un bout à l'autre :
ii Leur découragement ■
« Bien des Allemands sont décourages, surtout ceux de la ré-
Berve. Un officier m'a avoué être .parti combattre en Flandre avec
1.201) hommes et n'en être revenu qu avec I2W Certains de la
landsturm se sont révoltés et on! été fusillés, car ils refusaient
d'aller dans les tranchées, arguant qu'ils n'étaient destinés qu'à la
défense des villes. Bien des Allemands se rendraient s'ils ne crai-
gnaient d'être maltraités, car on leur dit que les Anglais ne font
pas grâce aux prisonniers. Cependant, certains espèrent encore en
la victoire, car on les trompe toujours et ils se croient a quelques
kilomètres seulement de Paris. - -S
« Sur les lettres qu'ils expédient en Allemagne, le cachet île la
poste indique Herscaux, près de Paris. Véan noins. un officier
m'a avoué qu'il était impossible que [ Allemagne soit victorieuse ;
sa conviction était basée sur la question tinaucièrc et industrielle et
l'importance des années alliées. Il esn-ir.iii un événement quelcon-
que, impassible à déterminer, pour obtenir u le naix honorable II
croyait que la lutte serait très longu- en raison de cette guerre de
tranchées et prévoyait l'épuisement de la France et de l'Allé*
magne. » g*
Malheureusement, il y a même de fausses informations dans les
communiqués officiels du ministère de la guerre, de sorte que
l'Etat-major allemand a du les démen'ir. L'orgueil d'une* nation
doit souffrir si, même de la part des autorités officielles, l'opinion
publique est à ce point déroutée.
Encore un menteur démasqué.
Stockholm, :il rt^c>mbre 19U;
Une revue illustrée très répandue dans toute la Russie. « l e
Monde, entier ». publie dans son numéro de décembre une gravure
représentant des officiers de cavalerie allemande tenant des coupes
d'argent dans leurs mains. Le teste se trouvant sous cette gravure
dit : - Notre artiste, le photographe N. S. Cr , a eu la bonne chance
de pouvoir photographier un groupe de maraudeurs, représentants
de l<irmée allemande, dont les mains sont remplies de butin volé. ■
La gravure porte le titre : ■ Des voleurs allemands près de Var-
sovie. »
En réalité, cette gravure a été tirée de la revue allemande
« .Sporf im liild » (Sport illustré), numéro de juin.
Des journaux suédois publient maintenant une juxtaposition de
l'original et de la gravure russe. Ce nouvel exemple de combat
immonde de nos adversaires y est critiqué comme il le mérite. Bn
vérité, la photographie volée nous montre l'Imnératrice allemande
offrant à trois lieutenants allemands des prix d'honneur après une
course. C'est joli, n'est-ce pas'/
Clairvoyance de journali»tes.
11 parait échapper à la sagacité des rédactions des journaux
anglais et français que, môme le lecteur le plus simple, devra à la
fois constater, que c'est un peu étrange et surtout ennuyeux, de
lire toujours la même chose. Chaque fois que des avions allemands
jettent une bombe quelque part, on trouve dans les dépêches des
correspondants de journaux le récit de la pauvre vieille femme qui
a perdu un bras. Et chaque fois, ce sont les mêmes vieillards et les
mêmes enfants dont on décrit minutieusement les mutilations!
Vraiment, Messieurs, si vous voulez encore augmenter la haine
contre les « Barbares ■, il faut trouver autre chose!
Tokio, le 26 décembre 19it.
Le parlement a rejet.- la proposition du gouvernement, deniau-
dant l'augmentation de l'armée de deux divisions, par 213 contre
148 voix. L'empereur a ordonné la dissolution du parlement. D'autre
part, le Japon a décliné d'envoyer une armée en Europe. D'après la
constitution japonaise, il est impossible, dès maintenant, qu'une
armée puisse être envoyée avant mai. Il faut bien que M. Pichon,
qui. depuis longtemps, ne fait rien d'autre que d'appeler les Jaunes
en Europe, se console.
Rocroi, le 2 janvier 1915.
Gericht der mob. Etappen-Kommandautur.
MANDAT D'AMENER
Contre le nommé Auguste Letond, né à Olvet, domicilié en der-
nier lieu à Liège, rue de Venu. n° 348 (ou 2341, ingénieur de la
Société des Conduites d'Eaux à Liège, actuellement eu fuite, l'in-
carcération comme prévenu de diffamation, dans le sens des Sjj 161
du i ode militaire, 187 et PJ7 du Code criminel de l'Empire, a été
ordon-ée.
On prie de l'arrêter et de le remettre a l'autorité militaire alle-
mande la plus proche pour le faire transporter ici.
Le Président du Tribut.al,
IHLE.
Signalement —Age : 45'ans; taille : 170 centimètres, élancé;
cheveux châtains, grande moustache.
PROCLAMATION
Au mépris des précédentes proclamations, il y a eucore des
personnes appartenant aux armées non allemandes, derrière le
front de nos troupes.
Sont considérées comme telles :
1- Les personnes qui, au début de la guerre, d'après
leurs papiers et les instructions orales, données par leurs
propres autorités, étaient destinées h n'importe quel emploi
dans l'intérêt de l'armée, soit en civil, soit en uniforme;
2° Les personnes bien portantes, malades ou blessées,
qui se trouvaient au service de l'armée et qui ont été ren-
voyées après le l,r août.
Toutes les personnes qui se rendront jusqu'au 10 janvier au
Commandant allemand le plus proche de leur domicile seront, le
cas échéant, considérées comme prisonniers de guerre.
jTTToute personne sus nommée, qui sera trouvée en'ore. après le
10 janvier, dans les provinces occupées par les troupes allemandes,
sera considérée comme suspecte d espionnage et sera punie selon
les lois de la guerre.
Tous les laisser-passer qui ont été délivrés jusqu'à ce jour, ne
sont plus valables à partir du lo janvier.
TTans les précédentes proclamations, il est déjà stipulé que
quiconque protégera des personnes désignées dans les paragra-
phes I et 2. en lut procurant des habits civils, logement, nourriture,
argent, ou eu l'aidant de n'importe quelle façon, par exemple, en
cachant son séjour, sera reconnue suspecte d'espionnage et égale-
ment punie.
De même seront punies rigoureusement les autorités françaises
et les communes dans lesquelles seront trouvées des personnes
désignées plus haut.
Tous les appareils de téléphonie souterraine et toutes les instal-
lations de télégraphie sans fil, fonctionnant ou non, doivent être
imliiiues, jusqu'au 10 janvier, au Commandant allemand le plus
proene.
Quiconque, après ce délai, sera trouvé en possession de telles
installations, sera puni selon les lois de la guerre, de même les
communes dans lesquelles se trouvent ces installations.
Toutes les personnes désirant quitter la banlieue de Charieville,
Mé/.ieres et Mohon. doivent être munies d'un laisser-passer, qui
sera délivré à la personne même, le cas échéant, par la Comman-
danture (Avenue de la Garei, mais valable pour plusieurs jours, tout
au plus.
La procfam.'i/ion du Général en chef de la III' Etape n'est
aucunement rouchée par la présente.
Charieville. le 5 Janvier 1915.
von HAIINKE.
mière nécessité tels que le charl>on et le sucre. Cependant les
Anglais sont ii même d'Imposer à leur gré les prix et les conditions,
tandis que leur industrie florissante amoindrit le recrutement et
conserve au pays son précieux matériel d'hommes.
Il n'est donc pas étonnant, que les Anglais aient tout intérêt à
prolonger, autant que possible, cet état de choses qui leur est si
favorable. Mais ce qui est incompréhensible, c'est l'aveuglement de
ses alliés, qui ne se sont pas encore rendu compte de la façon
singulière, dont les Anglais organisent le recrutement et font la
guerre, en leur défendant de signer la ;<aix, quand ils [en auront
envie.
Fantaisie criminelle.
Londres, su décembre mit.
On mande de Washington au « Dnilij Teleyraph » .
■ Le Chancelier de bethmann-IIolhveg a essayé d'obtenir, de la
République Argentine, la reconnaissance du droit de l'Empire
allemand, d'annexer la Belgique comme état tributaire. Cet essai a
raté complètement. A la dernière conférence de diplomates
hispano-américains, qui eut lieu à Washington, en présence de
M. Bryan, on prit ta résolution secrète de refuser une telle
reconnaissance ».
Le correspondant du • l);tily frlMfmA • n'oserait jamais écrire
de telles inepties, rappelant un asile d'aliénés, s'il n'était pas sûr de
trouver des lecteurs assez naïfs dans son pays Mentionnons encore,
qu'un autre journal auglais. le « Murnmi) Post ■ raconte à ses
lecteurs, qu'en Hongrie, on s'efforçait d'ofirir au prince Eitel-Frié-
dricli de Prusse le trône hongrois. On s'amuserait beaucoup de ce
stupide conte bleu, si l'on ne savait que le « Momiug Pust • a
inventé cette histoire pour exciter le., Roumains et les Hongrois
contre les Allemands. Nous estimons, cependant, l'intelligence de
ces deux peuples plus élevée.
Mensonges intentionnels.
l.a presse parisienne continue avec ténacité à servir à ses lec-
teurs des articles mensongers dans le but de tromper l'opinion
générale sur l'Allemagne et l'armée allemande, d'une manière cri-
minelle. Nous croyons de notre devoir d en reproduire textuelle-
ment quelques-uns parmi le nombre incalculable de ceux qui nous
passent journellement sous les yeux.
Le « Malin » écrit le SB décembre 191 i :
i Troyes, 24 décembre (WpéOh* |'«rticulier« ■ Ln t Malin |
t Le « Petit Troyen ■ vient d'être informé que les services télé-
graphiques de Reims sont rouverts au public depuis hier, ainsi que
dix-huit bureaux de poste de la région.
" Ou annonce également qu'un train put atteindre hier la L'are du
Chatelet. dans les Ardetines. à 18 kilomètres au nord-est de Reims
ei à due douzaine de kilomètres au sud de Rethel. sur la ligne de
Paris à Charieville. ■
Pour expliquer cette « information » il y a deux possibilités : Ou
le correspondant en question raconte des mensonges, ce qui est le
plus probable ; ou il ne connaît pas la distinction entre les wagons
de chemia de fer français et allemands. Nous savons très bien, qu'il
y e des trains qui atteignent le Chatelet, mais ce nejsont pas ceux
de la République.
Le même journal, le O'.t décembre, nous éblouit parjlalcommuni-
cation suivante, inventée d'un bout à l'autre :
ii Leur découragement ■
« Bien des Allemands sont décourages, surtout ceux de la ré-
Berve. Un officier m'a avoué être .parti combattre en Flandre avec
1.201) hommes et n'en être revenu qu avec I2W Certains de la
landsturm se sont révoltés et on! été fusillés, car ils refusaient
d'aller dans les tranchées, arguant qu'ils n'étaient destinés qu'à la
défense des villes. Bien des Allemands se rendraient s'ils ne crai-
gnaient d'être maltraités, car on leur dit que les Anglais ne font
pas grâce aux prisonniers. Cependant, certains espèrent encore en
la victoire, car on les trompe toujours et ils se croient a quelques
kilomètres seulement de Paris. - -S
« Sur les lettres qu'ils expédient en Allemagne, le cachet île la
poste indique Herscaux, près de Paris. Véan noins. un officier
m'a avoué qu'il était impossible que [ Allemagne soit victorieuse ;
sa conviction était basée sur la question tinaucièrc et industrielle et
l'importance des années alliées. Il esn-ir.iii un événement quelcon-
que, impassible à déterminer, pour obtenir u le naix honorable II
croyait que la lutte serait très longu- en raison de cette guerre de
tranchées et prévoyait l'épuisement de la France et de l'Allé*
magne. » g*
Malheureusement, il y a même de fausses informations dans les
communiqués officiels du ministère de la guerre, de sorte que
l'Etat-major allemand a du les démen'ir. L'orgueil d'une* nation
doit souffrir si, même de la part des autorités officielles, l'opinion
publique est à ce point déroutée.
Encore un menteur démasqué.
Stockholm, :il rt^c>mbre 19U;
Une revue illustrée très répandue dans toute la Russie. « l e
Monde, entier ». publie dans son numéro de décembre une gravure
représentant des officiers de cavalerie allemande tenant des coupes
d'argent dans leurs mains. Le teste se trouvant sous cette gravure
dit : - Notre artiste, le photographe N. S. Cr , a eu la bonne chance
de pouvoir photographier un groupe de maraudeurs, représentants
de l<irmée allemande, dont les mains sont remplies de butin volé. ■
La gravure porte le titre : ■ Des voleurs allemands près de Var-
sovie. »
En réalité, cette gravure a été tirée de la revue allemande
« .Sporf im liild » (Sport illustré), numéro de juin.
Des journaux suédois publient maintenant une juxtaposition de
l'original et de la gravure russe. Ce nouvel exemple de combat
immonde de nos adversaires y est critiqué comme il le mérite. Bn
vérité, la photographie volée nous montre l'Imnératrice allemande
offrant à trois lieutenants allemands des prix d'honneur après une
course. C'est joli, n'est-ce pas'/
Clairvoyance de journali»tes.
11 parait échapper à la sagacité des rédactions des journaux
anglais et français que, môme le lecteur le plus simple, devra à la
fois constater, que c'est un peu étrange et surtout ennuyeux, de
lire toujours la même chose. Chaque fois que des avions allemands
jettent une bombe quelque part, on trouve dans les dépêches des
correspondants de journaux le récit de la pauvre vieille femme qui
a perdu un bras. Et chaque fois, ce sont les mêmes vieillards et les
mêmes enfants dont on décrit minutieusement les mutilations!
Vraiment, Messieurs, si vous voulez encore augmenter la haine
contre les « Barbares ■, il faut trouver autre chose!
Tokio, le 26 décembre 19it.
Le parlement a rejet.- la proposition du gouvernement, deniau-
dant l'augmentation de l'armée de deux divisions, par 213 contre
148 voix. L'empereur a ordonné la dissolution du parlement. D'autre
part, le Japon a décliné d'envoyer une armée en Europe. D'après la
constitution japonaise, il est impossible, dès maintenant, qu'une
armée puisse être envoyée avant mai. Il faut bien que M. Pichon,
qui. depuis longtemps, ne fait rien d'autre que d'appeler les Jaunes
en Europe, se console.
Rocroi, le 2 janvier 1915.
Gericht der mob. Etappen-Kommandautur.
MANDAT D'AMENER
Contre le nommé Auguste Letond, né à Olvet, domicilié en der-
nier lieu à Liège, rue de Venu. n° 348 (ou 2341, ingénieur de la
Société des Conduites d'Eaux à Liège, actuellement eu fuite, l'in-
carcération comme prévenu de diffamation, dans le sens des Sjj 161
du i ode militaire, 187 et PJ7 du Code criminel de l'Empire, a été
ordon-ée.
On prie de l'arrêter et de le remettre a l'autorité militaire alle-
mande la plus proche pour le faire transporter ici.
Le Président du Tribut.al,
IHLE.
Signalement —Age : 45'ans; taille : 170 centimètres, élancé;
cheveux châtains, grande moustache.
PROCLAMATION
Au mépris des précédentes proclamations, il y a eucore des
personnes appartenant aux armées non allemandes, derrière le
front de nos troupes.
Sont considérées comme telles :
1- Les personnes qui, au début de la guerre, d'après
leurs papiers et les instructions orales, données par leurs
propres autorités, étaient destinées h n'importe quel emploi
dans l'intérêt de l'armée, soit en civil, soit en uniforme;
2° Les personnes bien portantes, malades ou blessées,
qui se trouvaient au service de l'armée et qui ont été ren-
voyées après le l,r août.
Toutes les personnes qui se rendront jusqu'au 10 janvier au
Commandant allemand le plus proche de leur domicile seront, le
cas échéant, considérées comme prisonniers de guerre.
jTTToute personne sus nommée, qui sera trouvée en'ore. après le
10 janvier, dans les provinces occupées par les troupes allemandes,
sera considérée comme suspecte d espionnage et sera punie selon
les lois de la guerre.
Tous les laisser-passer qui ont été délivrés jusqu'à ce jour, ne
sont plus valables à partir du lo janvier.
TTans les précédentes proclamations, il est déjà stipulé que
quiconque protégera des personnes désignées dans les paragra-
phes I et 2. en lut procurant des habits civils, logement, nourriture,
argent, ou eu l'aidant de n'importe quelle façon, par exemple, en
cachant son séjour, sera reconnue suspecte d'espionnage et égale-
ment punie.
De même seront punies rigoureusement les autorités françaises
et les communes dans lesquelles seront trouvées des personnes
désignées plus haut.
Tous les appareils de téléphonie souterraine et toutes les instal-
lations de télégraphie sans fil, fonctionnant ou non, doivent être
imliiiues, jusqu'au 10 janvier, au Commandant allemand le plus
proene.
Quiconque, après ce délai, sera trouvé en possession de telles
installations, sera puni selon les lois de la guerre, de même les
communes dans lesquelles se trouvent ces installations.
Toutes les personnes désirant quitter la banlieue de Charieville,
Mé/.ieres et Mohon. doivent être munies d'un laisser-passer, qui
sera délivré à la personne même, le cas échéant, par la Comman-
danture (Avenue de la Garei, mais valable pour plusieurs jours, tout
au plus.
La procfam.'i/ion du Général en chef de la III' Etape n'est
aucunement rouchée par la présente.
Charieville. le 5 Janvier 1915.
von HAIINKE.