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OAZBTTH DE8 ARDENNKS

r

DISCOURS DU CHANCELIER DE L'EMPIRE ,

Prononcé par M. von BETHMANN-HOLLWEG devant le Reichstag allemand
■A- LA 8ÉANOH DE GrlTKRXUD DTT 1© AOUT

[Fini

Après le départ de I.ord Haldane, les négociations se poursuivirent aLondres. J'ai fait publier,
■etsieurs, il v a quelque Mniinat, les formules de conciliation qui furent proposées de cari et
faut» lors de ces négociai ions. Culte publication eat également digne de fattenliou de noi
adversaires. Autant quo je sache, elle a élépassée sous siloiice par la presse malaise, à l'exception
ffttn aeul journal. Ja veux donc revenir en peu da mots sur celte affaire.

Alln d'aboutir Ades relations durables avec l'Angleterre, nous avons d'abord proposé la
nauiraiiw réetpregue tans condition.

L'Angleterre ayant rejeté celte proposition comme allant trop loin, nous proposâmes que la
neutralité»* bornât aux guerres dans lesquelles la puissance devant bénéficier de la garantie da
nsutrahlé ne pourrait pas être déclarée lagrcssair. Cela fut étalement rejeté par rAnefctcrre. qui
proposa la formula suivante ; r

■ L'Angleterre n'entreprendra pasd'altaque non provoquée contre l'Allemagne; elle s'abstien-
dra dune politique igressive à l'égard de l'Allemagne; une attaque contre l'Allemagne n'est
comprise dans aucun accord ou combinaison quelconque dont l'Angleterre fait actuellement
partie, et 1 Angleterre n adhérera A aucun accord quelconque visant une telle attaque. »

Mon avit tut qu'entre puissances civilisées il n'était pas d'usage d'attaquer sans provocation
ou d'adhérer à des combinaisons entretenant de pareils desseins, fco conséquence, la promesse da
e'aJaelenir de pareilles attaques ne me semblait guère pouvoir être l'objet d une conwnlio» soien-
ualie.

La cabinet anglais lui d'un autre avis; il considéra comme largement suffisant d'ajouter A sa
formule précitée, an la maintenant du reste invariable, la passage suivant :

■ Attendu que les deux puissances contractantes désirent réciproquement assurer entre elles
It paix et l'aminé, l'Angleterre déclare qu'elle n'entreprendra pas d attaque non provoquée, etc. »

Cela-n'était pas de nature A modifier le jugement sur Ja signification de la proposition
anglaise, et personne n'aurait pu me Marner si j'avais déjà rompu les négociations A celle époque.
Je na l'ai pas lait. Alla d'épuiser toutes les possibilités pour assurer la paix du monde, je n»
déclarai prit â discuter mime cstle proposition anglaise, A la condition qu'on y ajoutât le para-

a"ie suivant ; « En conséquence, l'Angleterre observera naturellement une neutralité bienveil-
, dans le cas où une guerre serai! imposée à l'Allemagne. »

Je tous prie, Messieurs, de releoir ces derniers mots : dons le cas oit une guerre nous serait
impotée ; j'aurai A revenir sur ce poinL v

Sir Edward Çrey rejusa carrément celte adjonction. Il affirma ne pouvoir s engager au delà
de aa formule, parce que, comme il le dit A notre ambassadeur Mclteriiich, il craignait que cela
n* mit en danger l'amitié existant entre l'Angleterre et d'autres puissances.

Cela lignifiait pour nous la fin des négociations. Tout commentaire est, en somme, superflu.
L'Angleterre crut donner un gage d'une amitié particulière, 'ligue d'être scellée par un accord
solennel, en promettant qu'elle ne tomberait pat sur nous tant motif, maie elle réservait ta liberté
four U cas ou tet amie voudraient le /aire!

Ces fait* n'eut jamais été, autant que je sache, portés à la connaissance publique en Angle-
terre ; on n'en a publie que dea extraits, d'ailleurs inexacts. , i

Le S octobre 1914, le Président du Conseil des Ministres anglais, U. Asquiln, a parlé de celle'
affaire 4 Csrdiff. Je cite le texte officiel de son discours, revu par lui. M. Asquitb lit part A son
auditoire du texte complet de la fornuue anglaise qui promettait de ne pas nous attaquer sans
proTecaiinn, celle-là même dont je viens de donner lecture. U ajouta : cette formule' ne suffit pas
aux hommes d'Jïlat allejuauda, lui demandaient que l'Anglalem allât jusqu'à prendre l'obligation
absolue de rester neutre osas le cas où l'Allemagne serait impliquée dans une guerre.

Cette assertion de H- Asquitb dénature les laite, cela va sans dire. U est vrai qu'au début des
pourparlers nous eussions désiré la neutralité inconditinnuelle, assis au cuurs dU négociations -
nous limitâmes notre demande de neutralité à l'éventualité ou la guerre serait imposée à l'Alle-
magne.

Voici le point que M. Asquitb cacha à ton auditoire. Je me crois an droit de déclarer que
ce taisant ii égara l'opinion publique en Angleterre d'une manière injustifiable.

Il eat vrai que, si M. Asquitb avait donné un exposé complet, dans son discoure rédigé de
façon A recoller l'approbation de son auditoire, il n'eût sans doute pu coniinuer comme il l'a fait.
11 dit — je cite toujours la traduction littérale — : ■ Cette exigence, à savoir le neutralité absolue
dans (out« guerre, les bommea d'Etat allemands la iormulaieat dans un moment où L'Allemagne
renforçait ue nouveau teruudiiwemeol sa puissance agressive et défensive, prirunpalocncnt sur
mer. Ils réclame lent, pour le dire clairement, que noua leur laissions, quant à nous, les mains
libres s'Hi trouvaient I occasion de dompter et de maîtriser l'&iropa ».

II est inconcevable, -r- pour ne pas employer d'autre terme — qu'un homme d'Etat dans la
hante situation de M. Asquitb ait pu exposer d'une façon objectivement aussi erronée des faits
qu'il connaît si bien, pour en tirer des conclusions qui dénaturent gravement la vérité.

Et cet eiposé inexact, M. Asquith l'a commencé par ce» mots solennels adressés A ses audi-
teurs : ■ Je voudrais attirer, non seulement votre attention, mais aussi celle du monde entier,
sur mes paroles, attendu que tant de légendes sont actuellement inventées et répandues ».

Je demande qui a inventé et répandu des légendes ?

J'ai insisté sur ce fut aflo de mettre le monde entier en garde contre le manque
de véracité et contre La calomnie dont usent nos adversaires pour nous com-
battre.

Apres être allés, avec nne patience inlassable et en toute conscience des tendances hostiles
da la politique anglaise, jusqu'aux dernières limites de l'esprit conciliant, après qu'on nous eût
■ donne daa pierres eu guise de pain % on voudrait nous mettre au ban du monde entier par celte
altération inouïe de la vérité.

Que nos ennemis parviennent A étouffer encore ces aQlrraaiions dans le bruit dea armes et
dans l'inhumaine exaspération des haines, qu'importe 1 Le jour viendra où l'HiAtture
Jugera,

A l'époque dont je par le, le moment était venu, où une entente cotre l'Angleterre ot l'Alle-
magne pouvait assurer la pan du monde. Mous étions prêta a, cette entente. L'Angle-
tatu l'a déclinée.

De ootte grave faute elle port* & tout jamais) le poidsI

C'est ainsi, Messieurs, que se termina l'épisode llaldaue. feu après, Sir Edward Grey et
ramrewsainii français A Madras, M- Cauibon, échangèrent les lettres bien connues qui visaient
A nne alliance déleeiùut augio-ireiiçaise, laquelle se changeait entre ternes, de par l:s accorde ilee
ètau-rwtort générait* et du amirautés, de Jeei en uns alliance ofleasti ve.

Ce sait, Û Gouvernent sut anglais l'a également caché A lopin ion publique de sou pays. Cs
n'est que lorauu'rj' n'y cul plus moyen de faire autrement, c'est-à-dire 1» 3 août de l'année dernière,
qu'il 1 en a intortûée. Jusque là U* ministres anglais avaient toujours déclaré as Parlement que,
duos le caad'uA cauflil européen, l^vaglderre conservat ion entière Uberté d'action. A laleure,
c'était peut être exact, inaix non de l'ail, vu qu'il existait un accord des deux amirauté* qui menait
i.. .*,.r r-eisniri-nnfrr ir 'n Ftynff sans ia protection de l'Angleterre.

Cette même tactique, l'Angleterre l'a suivie lors des négociations navales avec la Russie, an
printemps tfctU, alors ques ctofcluiit use entente qui eût permis A Kasuisaulé russe de gratifier,
avec l'aide des navires anglais, notre province pomerooieune des tuent*ils duo* invasion russeI

C'est alaei, Aleeeieorc, qna Le cercle de l'Entent» nettement aatésdlemsuide
se reu»e*r;ut de plue est plu,

L'oeuvre da roi Edouard mûrissait.

Nous nous vîmes obligés de taire lace A la situation en réalisant nuire grand projet budgé-
taire de défense naUonalc de 1S1JI.

Vous saves fort bien, — mail je désire quand même en parier expressément — que,
parfaitement conscients de la gravité de la situation mondiale, nous avons toujours, à cote da nos
pourparlers avec l'Angleterre, agi en vue d'améliorer autant que possible nos relation! avec la

Russie. A diverses reprises, je me suis exprimé à ce sujet au lïeichslag. Je n'ai d'ailleurs jamais en
A cacher quoi que ce tut dans toute notre politique et je u'ai jamais rien caché aux représentants
du peuple

En ce qui concerne la Russie, dont la politique était d'une influence décisive sur celle de la
France, j'ai toujours agi à son égard selon la conviction que dea relations amicalea avec les
membres de i'bntenle pris individuellement pourraient diminuer la tension. Nous en étions
venus à une bonne entente avec la Russie sur quelques questions. Je vous rappelle la convention
de Polsdam.

Les relations eidre les deux gouvernements n'étaient pas seulement cor r nies, elles
s'inspiraient d'une confiance pertomieUe. Mais ce n'était pas le une solution de la aiftiottcn
générale, car l'idée de revanche en France et lés* effort* flTpanejfrnniatf* et
belliqueux des panslaviate* russe* se voyaient toujours nourris et onoQuragés

par la politique d'équilibre germanophobe da cabinet londonien, La tension
s'accrut au point de ne plus pouvoir supporter d'épreuve sérieuse.

Ainsi arriva l'été 1UU. J'ai décrit la suite des événements le * août. Los allaques et les exposés
inexacts de l'adversaire, toujours .renouvelés, m'obligent A revenir ici sur certains points. En
Angleterre surtout on persiste à prétendre que la guerre aurait pu être évitée ai j'avais souscrit A
la proposition de Sir Ldward Grey qui demandait la réunion d'une conférence pour trancher U
litige russo autrichien Voici les laits :

La proposition anglaise de réunir une conférence a été remise ici par l'ambassadeur le 27 juillet

Ainsi que le prouve également le Livre bleu anglais, notre secrétaire d'Etat aux. Affaires
étrangères a eu avec sir Edward Goscnen un entretien, aa cours disquel ii déclara la voie
proposéo peu pratique et fil savoir que, d'après dea informations reçues de Russie, M. Sasonow
aérait disposé à un échange de vues direct avec la comte bercbtold. Le secrétaire d'Etal était
d'avis qu une discussion directe entre Saint-Péterabourg et Vienne pourrait amener un résultat
satisfaisant. C'est pourquoi il loi semblait préférable d'attendre l'issue de celte discussion.
Sir Edward tiosclien eu avisa Londres et reçut uns réponse télégraphique dans laquelle Sir
Edward Grey déclarait textuellement : ■ Aussi longtemps qu'il y s dès chances pour un échange
dê vues direct entre l'Autriche et la Russie, je renoncerai A toute autre initiative, étant donné que
je suis absolument d'avis que ce procédé ett préférable à tout Us autres. ■

Sir Edward Grey adoptait ainsi le point de vue allemand et reléguait expressément A l'arriere-
pLsn son projet de coniérence. Quant à moi, je ne me suis pas contenté, comme sir Grey, da sou-
haiter pluiaaiquctnent qu'un échange de vues direct ait lieu entre Vienne et Pétcrabourg> au
contraire ; foi tout fait pour amentr Ue gcatvenemeuU russe et autrichien à l'idée d'une explica-
tion d'un cabinet a l'autre. Je l'ai déjà dit ici : Nous avons ettçagénee bons oifkee aïinsermidiaire,
tpécialemetit a Vienne, jusqu'à l'extrême limite de ce oui était coneuuibie avee notre situation
d'Allié,

Mes efforts conciliateurs dans l'intérêt dn maintien de la paix étant toujours A nouveau mis en
doute en Angleterre, je désire montrer, A l'aide des faits, combien ce doute est futile.

Le 28 juillet au soir parvenait ici l'information suivants de l'ambassadeur impérial à. Saint-
Pelerabourg, : > M. Sasonow, qui vient de me mander auprès de lui, m'a fait savoir qne la cabioet
de Vienne ayant répondu par un refus catégorique an désir, exprimé ici, d'entamer des pearpsr-
Isss directs, U ne restait dés lors pas autre chose A faire que de reveui r A I* ces (et suce a quatre,
proposée par sir Edward Grey. >

Comme le goavernement de Vienne s'était entre-temps déclaré disposa' A sus échange de vues
direct avec Pétersbourg, il était clair qu'il y avait malentendu. Je télégraphiai à Vienne, prontant
de l'occasion pour exprimer à nouveau, avec une ferme précision, ma conception ds l'esuemhle
ds la siiuaiion.

Voici la teneur de met instructions A M-von Tschirschhy ;

■ L'information du comte de Pourtalèa n'est pas caniorme A l'es posé que Votre Excellence a
donne de l'altitude du gtiuverruimeut austro-hongrois. Il sesnhle qu'il existe un malentendu que
je vont psie'déclaircir. Noua ne pouvons demander que J'Aulriche-Uongrie négocie avec la Serbie,
avec laquelle elle se trouve eu état de guerre. Le refus de tout échange de vues avee Saini Pétert-
bourg serait cependant une faute grave. Noua sommes prêts 4 taire no Ira devoir d'allié; mais notai
nous refusons a nous laisser entraîner dans une conflagration mondiale par le fait que l'Autriche
ne tiendrait pas compte de nos conseil a Votre Excellence voudra bieu due cela au comte Berchtold
avec toute l'i usislaiiee nécessaire cl très sérieusement *•

M. vou lacbirscbLy fil savoir alors, le 30 juillet, que le comte Beroktold avait fut remarqnsr
< qu'il y avait, comme le suppose Votre Excellence, un malentendu, mais do coté nasse. Après
qu i! eut éiè informé de ce malentendu déià par la coate Saapary, ambassades» iiniti u nsvjajpssj A
âeint-Péteisnourg, au même temps quarrivait votes conseil urgent le pressant d'entrer es
conversation avec la Russie, il envoya au comte Ssatxsry des instruction* en ccuaéqmtnem ».

Peu avant la guerre, alors que l'excitation augmentait en Angleterre et que des dentée aérien
se faisaient jour quant A nos efforts pour le maintien de la paix, j'ai rendu ces faits publics dans

la presse anglaise.

Or, voici qu'après coup surgit danscepsysrinsinnalion que ces laits ne se seraient pas produits
du tout et que les instructions à M. von Tachirschky n'étalent qu'une feinta en vue dinduire ea
erreur l'opinion publique de l'Angleterre. Vonataerex d'accord avec moi pour dire qne cetté
suspicion ne vaut pat une réplique.

Je veux cependant rappeler encore le livre ronge austro-hongrois, qui confirme simplement
mon exposé et qui montre comment, après que le malentendu que je viens d'indiquer eut e*4
dissipé, les conversations entre Saint-Pétersbourg et Vienne se sont poursuivies jusqu'au moment
où elles out subitement pris fin par suite de la mobilisation générale de l'armée rutti.

Messieurs, je liens A répéter que nous avrms préconisé, avec la dernière des insistances et avas)
succès, une expiiealion directe entre Viennejt Saint-Pétertbonrg.

L'affirmation que, par notre relus opposé A la proposition anglaisa de réunir une Conférence»
nour min serions rendus responsables de celle guerre, est une de oea astlomniea deiilèM
leequedlo* no* advea-suurea tentent de dissimuler leur propre oulpabllité. L*
guerre nul devenue inévitable uniquement par suit* do la mobilisation rues*.

C'cat là un fait que je liens encore uns fois à établir ici avec préciaioa.

Messieurs, je me suis étendu sur certains faits diplomatiques isoles, pour barrer le chemin à
ce flol de installons, a l'assis desquelles on cherche, à l'étraimer, A mnreér lu ranai iiiisi purs de
l'Allemagne.

M&ianoua tiendrons, en fin de compte, tout aussi victorien sèment téta 4
ce* que nos* uoutonona le grand combat surlea obtunps da batailla.

Nos troupes et les troupes austro-hongroises ont atteint la irouùéra Bat delà Pologne. Asst
deux nations incombe mainleoant le devoir d'administrer ce pays.

Le suri géographique et poLUiejaa a, pendant dea siècles, fore*AJJémanas et Massait àas>*ssSj(
ftalirs. Le souveusr da ces anciens contrastes ne diminue pas lerespssl que nom Ifenrir» I» *aassés%
l'amour de In Patrie tt I* ténacité, avec letquelt le peuple polonais a défendu, an mùten de arnutm
souffi auees, son antienne cssuiisniiu» occidentale contre la russification, et qui juettfna* eueeM
dans la présente guerre leur vieille répaMalios.

Ja n'imilUN pas les proautses falsOciatises de noa «nsMmss, mus j'espère que l'cguapassaST
actuelle de la Pologne jusqu'à aa frontière A l'Est sera le point da départ d u* dévtlcppamaM sssj
fera duparoiira i'nuria* isntogonitme entre l'Allemagne eé In Pniaane et condtnra lajnmfie pam

it. libéré- ds» jonf rusée, utrt un a

r heureux, qui lui

Nous administrerons avec justice la pays que nous occupons, en y empjoysat.dans la masaM
du posai Ue, 1* population autochtone, et noua nous efforcerons d'apteutr les iliB iiHii iiutilHjàsi
qu'aruè-Q* la guerre et de guérir les plaie» qus la Itussie a infligeas A c* psy».

Plus cette guerre durera, plus R en sortira nne Europe saignant da nuit» bUsauree. L* mande
irai renaîtra alors n'aura pas l'aspect que rêvent noi ennemis. Ils rèrant te rsmbstsaaaaacst du la
vieille Europe avec, an centre, une Allemagne Impuissante, qui aérait le lieu da rendes voue r»
 
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