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2" Année do guerre. — N' 95.

PHIX : S OENTIME8

Charloville, le 20 Octobre 1915.

Gazette des Ardennes

JQORHAL PE8 PATS OCCUPÉS PARAISSANT TROIS FOIB PAR 8BMÀINB

• On l'abonna du» Uw U*) bureaux da poala

liS LA ÉDSS10I DE DELMSSÉ

L'importance, qu'ont priée, dîna l'enaemble de la
■ituttionr lu événemenle balkanique*, ne saurait êlra
éclairée plut nettement que par leur contre-coup iur
l'opinion publique et gouvernementale dana lu diffé-
rente paya alliés et particulièrement en Angleterre et en
Franc*. Voyons un peu ce qui l'art paaié en France. Ce
n'eat pat fscile à résumer; tntii ce qui esl certain, c'eat
que la teuaion nerveuse a atteint un degré critiqua que
.i lèvera censure ne parvient plua a maîtriser.

L* démiiilon de M. Delcaasé n'eat pu la cauae
unique de cette litualion, msis c'eat là un fait eensi-
tionnel que met en lumière lu difficulté» de l'heure.
Peraonna u'a jamaîi cru que I ' in d il position du ministre
des affaira étrangèree fût autre choie qu'un de ces
•miliiiea diploiuatiquent qui facilitent la lûrlie oppor-
tune dea hommei d'Etat compromit. Maia tout ta
monde n'eat paa d'accord avec M. Delcsilé dîna l'appré-
ciation de ion «etc. Et les amèrea criliquea ne font paa
défaut.

■ C'eit trop facile, écrit un grand journal, de dé-
mtiiionner en claquant lei porte*, ivec l'air de jeter
aux les collègues du gouvernement la reipomibiiilé dea
échecs diplomatique* essuyés dana tea Balkans : ce qui
■fit été mieux, c'eût été du lei réparer et de ne paa
ouvrir en ce moment une criée ministérielle, méma

• A qui 11. Delceiié fera-l-i) croire qu'il n'eat pour
rien dam noi récents mécompte! balkanique!, lui qui
•xartait avec un loin jaloux, dani ion domaine, toua
les droili da miniitre dea Affaire* étrangère!, au point
qu'on lui reprochait dana ta m lei milieux poiiliquer

colfiaue

Il

au courant du a//airei de ion département ? u

En Liant cei dernières lignei, plui d'un FrançU* h
demandera uni doute comment il fut poeiible gu'on
la luit ainai faire, pendant une longue lérie d'année*,
•et arlïian da la fatale intrigue, ce maître de la diplo-
matie funeste, travaillant dam l'ombre, 1 l'abri de
tout contrôle, à cette œuvre de haine et de ung qui
déchire aujourd'hui 11 France et l'Europe I

Aujourd'hui, lei jugement! ne vont paa encore jue-
qu'iu fond dea responsabilités, et c'est pour cela
peut-élra~qtle M. Detcawé Juge l'heure favorable pour
a'eaquiver. liai* en attendant, on lui reproche le» der-
nier! échec* diplomatique! dans les lialkans. Ecoutons
la mordante critique de M. Clemenceau :

• Un vide au banc du gouvernement. 11 .Delcuse'
e*t déminionnaire. Combien jt regrette de voir il
dérober l'homme précisément qui a amené la situation
actuelle, par une action diplomatique qu'il ne noua t
pu permii de juger librement (Uns I* presse, — alors
qu'il était encore temps d'avertir le pays, — mail dont
nous pouvons apprécier tardivement le auccès 1

• 11. Vivian! refuae de lira la lettre de démiaiion de
aon collègue. Tout ce qu'il eu peut dire, c'est que M.
Delcasié était en plein accord avec lui. Ou n'avait paa

de diiienliment I Mail fort" heureusement on connaît
te document qui se cache au portefeuille de M. N ivinni.
M. Delcnsté lui-mime y donne de ion départ une eipli-
cation tre* différente de celle de H. Vïvi»ni, puisqu'il
déclare expreaiémcnt désapprouuer l'expédition de Sa-
lonique. »

Entendes-vou* bien ? II. Delcusé déiapprouuï
l'expédition de oolonique / Il se réserve ainsi, pour
plui lard, le bénéfice d'avoir voulu épargner 1 la
France ce luprême sacrifice. Maia combien vaine
réitéra cette ricuae en face de ta formidable raapon-
sibilïté qui pèse sur Iorganisateur tenace de I* san-
glante catastrophe, et qui le luivra dam sa retraite.

BULLETLVS OFFICIELS ALLEDANDS

Théâtre de la ouerre a l'Oueit.

Une attaque françiise contre Ici position! au nord-
**t de Vermellea fui repouiiée. Lori du nettoyage
du « nid ■ françiii d'Auberivt *n Cbampagni *1
aprè* de vainei cou Ire-a lu quel ennemie» un hutin
comprenant en tout n olticien et 8oo hommei pri-
lonnieri, 3 mitrailleuiei et un lance-bombei réitèrent
entre lei maina de Suons. D* petites attaques par-
liellea coiilte nos poailious au noid-oueit de Souain
et su nord de Le Meiml, on l'ennemi emploji une
quantité de grenades 1 gai, échouèrent.

Une tentative dci Français pour reprendre les posi-
tions qui leur furent arrachées au iud de Leintrey la
8 octobre, et dont il) avaient déjà annoncé officielle-
ment la reprise le lo octobre 1 i heure* de l'après-
midi, échoua complètement. lia furent repoussé* avec
de* perte* considérables, perdsnt entre autre* comme
prîaonniera 3 officiera et io hommes.

Une attaque destinée 1 sméliorer no* positions sur
la Hartmannavreilerkopf eut plein auccè*. A put se*
grande* perte* aanglanles, l'ennemi perdit an fait de
prtaonniera s o/ficiera, 336 hommes, ainsi qu'un
canon-revolver, fi m il railleuses ef 3 Umet-bombet.
Nous avons fait échouer de* attaque* snnemiea au
Schratxmaennle,

Thédire de la guerre à l'Est,

Groupe d'armée du /rld-marechai von Hlndenburo.

Une poussée rune A l'ouest de Dllniburg «chou*.

Au nord-est de Weiiolowo deux iliaque» furent
étouffée* en germe par noir* feu d'artillerie. D*
nouvelle* attaques entreprise* dsns cette contré*
l'après-midi et dan* la nuit, furent repoussées. Nous
avons fait prisonniers i officier, AU homme* et pris
une mitrailleuse.

Au nord eit et su lud de Smorgon tes Russe* atta-
quèrent également A plusieurs reprises; ils furent par-
tout repoussé*.

Croupe d'armée du général non Lintingen
rien de nouveau. ....

Théâtre de la guerre aux Balkans,
Le* armées du groupe Mackenaen continuent A pro-
gresser. Au *ud de Semendria la montagne Vranovo,
cal prUe d'assaut de même que la localité da
Smoljinac, à l'Est de Ponrevac. Des troupei bulgare*
forcèrent, après combat, en beiucoup d'endroit*
entre Negotln et Strumica, le paassge des crêtes fron-
tière*. Le* fort* du cité Est de Zajecar ion! pria.

Grand Quarlkr (tatril, I* 1t «loin 1*15.
Théâtre de la guerre j f'Oueif.
De* attaques ennemie* A 1* grenade dan* 1* contré*
de Vermelle* et de Roclincourt n'eurent aucun succée.

Le venant ouest du Hartmannsweilerkopf a d*
nouveau été méthodiquement évacué par nous celte
nuit, **ni que l'ennemi nous ait inquiétés *t après qu*
le* tranchées ennemie* eussent été radicalement dé-

Prè* de Saint-Souplet, au nord-oueit de Souain, 1*
lieutenant Boelke abattit dîna un combat aérien un
avion francaii de combat; oest donc an peu de temps
Le cinquième sppsreil ponemi descendu par oel officier.

L'importance dei eipoin que nos ennemis A l'oueat
avaient fondés sur leurs dernièrei entreprises et de*
force* qu'ils y avaient employées, reiiort non seule-
ment de l'ordre du jour du général Joflre du i4 aep-
tembre, déjA publié, miis encon d'un nouvel ordr*
du jour qui a été trouvé 1* iS octobre sur un officier
d'état-mijor francaii tué, *t dont votel le texte :

Grand Quartier General
t des
' Armée* de l'Eit

i L'Intensité de l'effort que vont donner le* Armée*
ïraucuiMI et Anglaise*, devra être eipllqné i ton* tes
raglmenta avant les attaques, mui la forme général*
#ït»*1 :

1 Le* opération* sont confiée* à Sa division* *oo*
)Â général de Caatelnau ;

IH divisions françaises sou* le général Foeh et
13 diviaiona anglaises;

la divisions de cavalerie dont cinq anglaises.
. Sont en outre prêtes à agir :

12 divisions françaises et i'*r~iée belge.
! Lia trois quart» des forces Irinciise* sont A la
latallle générale. EUea Mronl appuyées par 2,000
pièces lourde* et 3,000 pièce* de campagne, dont
^approvisionnement en mnnittoni dépasse de beau-
Coup celui des débntt de la guerre.
,', Tontei tel chances de succès ont été réunies, aur-
1 t*al *i l'on m rappelle que noi récente*' atUquea
i'Arraa ont été donnée* par li diusiims et 3DO pièces

Signé :J.Joltre.

1s1 d. i.
mi

! ' Tfiédlrt de ia guerre d l'Est.

Cpiupe d'armée du Jeld-maréchal von Hindenburg.

A l'est de Miteu nai troupes rejetèrent l'adversaire
hora de aea posilioni. Au nord et su nord eit de Gr.
Eckau Ut Russeï furent refoulés jusqu'su delà de la
Mitée. Ils laissèrent □ officier! et plui de looo homme*
prisonnier! entre noi maina.

Devant Dunaburg de forte! allaquei lunes furent
i*jo>méei, lea llusae» perdirent, en fait de prisonniera,
A officiera tl 4io hommee. 1

En outre, des poussées russes au aud de Smorgon
furent partout refoulées, en partie dim des combats
qorps-s -corps.

Croupe d'armét da }eld-maréçhal Prince Léopold dt
Bavière.

Groupe d'armée da général von Lîruingen.
Près de Mulcxyce les Russeï sont également rejetél
•u dell du Slvr. Dea lentativci d allaquc ruiiei
éeaouèrent au Kormyn.

rrt aux Balkai
oie ferrée de 1
lonligne domii

■Igrade Pa-
.nte Avala,

Théâtre de la gu
Des deux câtfa de 1*
lanka, le Petrovgrob et 1a i

ainji nue le Vk. Kaman ei ré* Hauteur* au aua île
Rlpotek (au Danube) «ont prit d'asMUl. 1 ensemble de*
hauteurs au sud de Belgrade se trouie *iusi eu no*
nblini. L'aruiée du général ,von GallvriU reJeU
l'anuemi de 1* Poduna-lje derrière la Ralj* (au sud-
ourst de Srmendna) et des hsuleur* prè* de Sapioa et
Mak., L'armée du général bulgare Bojsdjeff força
le pas ta ge du Timok intérirur et prit d assaut la nioo-
taKOe Glogowica, blute de rigB mètre* (t lest dg
knjacevsrj, faisant un butin de b canons et >oo pnion-
niirs. Dana li direclion r"e Pirot lei troupe* bulgire»

Le groupe d'armée Slcckem

i prii /asejai'

Théiire de la guerre i l'Ouest.
Au nord-est de Vermelle*, l'ouvrage formant un
saillant profond dana la poaition ennemie fui allsqué t
pluiieuri repritri par d importante! force* anglaiie*.
Toutes Iti attaques échouèrent avec de très graves
perte» pour l'ennemi. L'ouvrage reste ferme entra

Des tentatives d attaque francsises prè* de Ta-
bure furent mlllriséea par notre feu.

Une nouvelle poussée ennemie, pour reprendre la
poaition perdue au lud de Leintrey, n'eut lucun luccèa
et coût* aux Français, I part de grande* peiiea un-
glantei, J officiers, 17 loui-officiera et 73 chasseurs,
faits prisonniers psr nous.

Au Schralxmaennle l'ennemi ne put reprendre un
seul pied de terrain, malgré lei quantité» considérable*
de munitioni dépensées.

De* e*c*dritlei d'àvion 1 allemand! attaquèrent
hier la forteresse de Belfort, chs lièrent les s via te un
ennemis et lancèrent 60 bombes, qui occasionnèrent

Théâtre de la guerre à i£tt.
Croupe d'armée du jeld-maréchal uon Hlndenfturo,
Au tud de Riga noire atteque lit de bon* progre*.
1 officiera, 180 hommes restèrent priaonnier* entra

De* atUquei russeï A l'ouest de Jskobitadt furent

repouiséei.

A l'oueit d'illuit noui noui empirlme* de la posi-
tion ennemie iur un front d'environ S kilomètre!.

Plus au lud, juiqu'A la contrée da Smorgon, plu-
iieuri attaque! ruitei entrepriies *vec des forces Im-
portante!, furent repousséea avec de forte* perte*
pour l'ennemi. 1 officiers et 170 bpmmea furent
faite prisonniers.

Croupe d'armée du jeld-maréchal Prince Léopold de
Bavière.

Une ettaque russe dei deux" erilei de ls voie ferrée
de Ljichowitcbi-Biranovitehi s'écroula *oua noir*
feu, à aoo mètres devant notre poaition.

Croupe d'armée du générai von Linalnoen.

Au Slyr, entre ^ Rsvslov/ia et iulikowiczy, da

Thé&ire de ia guerre aux Balkam.
Dam la Mscvs l'ennemi commence A llcber pied,'
Pir lei hauteurs su aud de Belgrade, nos troupe*
ivinceut vers Cvelkovgrob et ls localité de Vriin,
Au sud-est de Poiarevac lia endioil* de Ml. Cruica et
Beicvsc sont pria. Des troupei bulgare* ont occupé
les hsuLcun du Mualiu-l'crcin el du liabin-Zub. Plua
su aud ila avancent au delA d'Egri Palanka.

BULLETINS OtFICIELS FRANÇAIS

da Lombes rtiyd s 1

s oraajreHé au nord-

rUarLmaini-»
on slJemond «

A-Mouison. Le a 1

Une da n<
laine da gro
Champattiis 1

! lorplllia dana les

*t*j au and Ét Pool-

oupaa ennemies qui y é

n Champsgns, sur natra arriéra-Iruni, dans ls légion^*
ain. No* bal.er.es wil. partout, Iris sfftcacemtnl rt-

FEU1LLBT0N DE LA .GUETTE L

CONSULTATION

M. Delcaasé ett indisposé. Tout vs mil, et miime-
nant psr surcroît, Delcnaaé n* v* paa bien, t^a, évidem-
ment, c'eat le pire I Mai* qu'a-t-AI donc» Une bronchite?
Son ardeur belliqueuie t* *er*it-ell* refroidie dam Ici
tranchées? Ou bien une méningite, ou ses travaux noc-
ophtlemîte, vu qu'il n'a rien prévu? Ou bien uue
ophlsilemite, vu qu'il n'a rien prévu? Ou bien une
maladie de la rate, sei projet! ayant tous raté?

craint la contagion. Il est un milade malgré lui.
Eu voyou*-lui vite te Médecin malgré lui de Molière,
pour l'ausculter. Sginarelle, homme du peuple, • tant
de bon len* I C'eat 1* France mima 1

u Donc, cher M. Delcaasé, voui voilé milade? Hip-
pocrate dit... 1

u Docteur, j'ai perdu l'appétit, a

h Comment, voua qui vou.le* croquer toute l' Alle-
magnel — Déabibillas-vuua. Reepirea. C'est ml, vou*
«ve* l'air tout... défait*. Est-ce 1* première fois que

■ C'ait ma *aeond* altaque. La première, Je l'ai eu,
il y a dix ani, aarèa. Tanner. »

■ De quel danger parlu-voui? ■

• 11 l'agiiult du Maroc. J'iviii ii bien potionné,
angé 1* chose. Tout le monde était d'accord. •
uEtl'AJIemigne?*

• L'Allemagne? Elle n'exiiUit psi dsna mon
terne. Auaai quand malgré moi elle prouva son exi*.

i, un conseil de minlalre*, je

r Hou vii

1 uu,

remis. Dsbord, je me promenai* en Chambre. Puii,
je pris de nouveau l'air plu* vif de* Miniitere*. Finale-
ment, un* cura à la cour de St.-Peterebourg me donna
du Ion... J'êtai* mieux portant que jamiii. Aussi, j*
me mi* i arranger, à potionner — non le Maroc celle
fols, mais l'Europe même, u

• Jusqu'il ce qu'elle tomba malade. Oh, le* médé-
cins-diploinatesl Vous lui *vei donné ls Tiévra de la
guerre. »

■ C'est mon art de rendra une guerra Inévitabl*.
Begsrdei-moi bien, docteur. Tout» 1* philo*ophie, que
le* écrivailleurs font sur les raisons de celte chose
déraisonnable qui s'appelle la Guerre, c **t de 1* folie.
La Cause, c'est moll... Donc, j'avais arrangé le* chose* 1
la Russie, avec 10 millions da Ituasea, marcha sur
Berlin, l'Autriche m désagrège, 1* Roumanie Ira verte
le* Carpathés, an même tempe que la Serbie le Danube,
l'ililic prend Trieste, la Turquie n'ose bouger, l'Àngis-

lerre barricade la mer, l'Allemagne meurt de faim, a

u Mais, cher malade, tout cela n'est pas arrivé. L*
Buiaie est battue, l'Allemagne mange el boit de tout
•on soûl, Il Bulgarie déclare la guerre, le Nord de ta
France est occupé. . . . Dil donc, ett-ce que çs, ca s'sp-
p*lle de la diplomatie? u

■ J'si rêvé d'être un Richelieu. -

« Je fer.

■a à un

l'Ancien Régime. Car je croii que notre place n'était
pas du tout dans la France moderne, républicaine et
démocratiqiiv. u

■ ic Et j'ai râvé une Allemagne comme au dix-
huitième aiècle, une Allemagne toute pelile. Voui

Elle lei reipecle, elle Ici protège. Elle le bal pour I*
Belgique. U y a quelque temps, elle se battait pour
lei lkicri qui ne comprenaient paa bien leur intérêt.
Députa qu'elle est rapeliaaée. Elle sime Uni le France,
qu'elle avait combattue pendant dea tièclei. Elle aurait
tant apprécié une petite Allemagne. Et moi •uni. du

11 IJinc. hac, hoc, quare, etiim. . ., Est es que vou*
divagues souvent? U vou* faudrait, à mon humble
■via, un petit changement d'air. M'aves-vou* pat d'ami,
qui ait une villa i la campagne?

. Si, Nikolal NlioUIcwitich, au C*uc**e: •
., Eh bien, illex-y cher Delcassé, aile*-} I Voua y

seras mieux qu'en France. Voua vuua porterai mieux.
Et la France du reste ausii. >

Telle fui la comulution de Delcassé, minisire dei
iffsires étrange» el étiangèrei, dus Sgsnsrcll.-. le doc-
teur moliéreaque, Aprèi quoi, le grand miniativ, donna
prudement a* démission — pom niion de isnlé.

LES PETITS MÉTIERS DE LA GUERRE

Nous Usons sans la 1 HaWTl mwiJuii. ,
Si les taubes el les leppebns lucnl quelquefois du
monde, ils en ionl vivre aiuai.

Depuis .que U lumière eat interdite le aoir dan*

lent d'abit-jour le un Ismpe* électriques, Quelques-uns
fsbriquenl eux-mémci de* abat-jour, m tu t* plupart
le* achètent i de peut* marchands qui vont 'c port*.
• n porte offrir ces capuchon! mauves, rouget ou bleui,
grâce auxquel* le plui éclatant luminaire 1 "éteint pres-
que complètement du coté de 11 voie publinuv

L'industrie de l'abat-jour antitaube eat aujourd'hui
florissante et bien de* pauvres gens des faubourg! da
Parii, pour [eaqueli la guerre eat particulièrement
dure, ont trouvé IA une aoucre de revenu* qui leur
permet da vivre el de faire vivre leur farsuile.
 
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