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V Ànnéo de guerre. — N* 98.

PRIX : S CENTIMES

CharlevïHe, le 22 Octobre 1915.

Gazette des Ardennes

JOUESALDES PATS OCCUPES PARAISSANT TROIS POIS FAR SEMAINE
On s'abonna dana loua lu burtaux de poêla

PARIS ET LA FRANCE

Nom ivoni tous le* yeux une page fanée par lei
année*, par le* 46 innée* qui noua séparent de la der-
nière oatailrepbe qui frappa la France, de l'épisode
tragique qu'avant août igià on appelait 1' u année ter-
rifcto». * .

Sur cette page oubliée, mail qui mérite de revivre
aujourd'hui, l'épincke la douleur de la Province fran-
caiae, douleur d'bier el d'aujourd'hui, douleur dont
la voix eat une accuaation. Ecoutons-la ;

ic Depuit pluj (f un demi-sièclt, Paris règne en sou-
verain tur la Frmnee. '

- En 178g, noi pères Ont voulu une révolution paci-
fique ; deui ont epré*. elle itait dominée par tes clubs
parisiens,

n Le premier consul et, bientôt après, l'Empereur
ent reça la plein* pouootr* de la France, el, par deux
fois ,en 1814 et en i8i5, Paru a traité seul de la reddi-
tion du pays.

■ Paru * acclame" Ici Bourbons el les a renvoyé).

■ 11 a Uni le roi Louii-Philippe sur les barricada
qui ont servi à ta renoerier.

■ II • permis le République de 1HS et ne l'a pat

a La France ■ donné ton adhiiion au second Em-
pira, et Paria aeul a hérité du pouvoir vocajkf.

■ Jf «ierj enfin de proelamer une troisième Répu-
blique ; mais tomme U est dans la nature infime de
«(lie capitale de ne jamais désirer que les gouverne-
ments qu'elle n'a pai, U nous /aul encore trembler sur
le sort de ce tnisiima estai,

« Sam doute, chacun de nous, luivanl ses opinion),
peut penaar que l'une au l'autre de ta résolution» a
élé tille <ui niceuaire, mais ne faut-il pas avouer
qu'elle* onl été faites sans l'aveu du pays el que et
dédain ou a*! oubli, de i'ai*enltmeni de la France ont
été un* de* coûte* principales de leur chule ?

a t* p*J* eat Ua de Ce lang aewrTlHement d'an
grand peuple anx caprice* d'une Commun* ; partisan
de lape* et fécondes réformes librement dùculéri, il
détests en beulettmerrunl* pérîedique* qat en ■ajour-
nent Us bien/ail*. ...

■ Choque pouvoir qui iombe est injurié par le pou-
voir twJngueur, «f Ton va criant partout que la sollite
de* nomme* qui le maniaient a élé i'unique cause de
sa chute ; mai*, comme tous la partis ont «ucceiiiue-
ment gouverné le pays, cette explication cil manifeste-
ment iniuffitsmst. La vrai* eau**, c'ait la «ouveroinelé
pamienne, t'ajfirmant au mépris des lois du pays, par
le renversement de nos asiemblée* politiques, et la con-
duisait à tirer de ce fait irréfutable, c'est qu'aucun



blée* siégeront a P

■ Que l'aducrtité non* éclaire I II va falloir te re-
meftra au Irovatt, y eantatrer Mutes no* força, et, par
une ntocWali*éavenue nécessaire, noue Jure pardonner
nos apiendeor* d'autrefois.

. Après de tangua annéa de sagate. Dieu bénira
no* viril* efforts, el notre cher el mathenreui paye re-
deviendra la grande nation.

. Kooii*r.D BOINV11.UEB8. •

(Extrait o" . Un» telue lettre de Part. .. publiée par la
a Uentstur Ou jnmmnw»! gènfnl i fleimt

n* ta. do 10 lissent) ta 187a.)

Cet écho d'hier n'eet-11 pas la voix de toujours, la
voii de la France en deuil qui, à cette heure tragique
de aon hiatoire, paye une fois de plus li detle de Paria,
aouveraîne exigeante et capricieuse, « Cité loi nie » dea
éblouisaantei chimère*, des glorioles facile* et témé-
raire* et dea dangereuses ambitions I

Cet s asservissement a la capitale, dont la France
est lasse u depuis si longtemps, elle ne l'a jamais subi

Jamais la « Ville aulocrale u, elle-même menée par les
serviteurs rusés el flatteurs de ses caprices, politicien!
el journalistes, n'impoaa au pajs plus snnglsnte aven-
ture que celle que quelques ambitieux purent tramer
sous le couvert de son orgueil blessé et de son espoir de
revanche, toujours vivier et sous cesse attisé.

Cccur fiévreux d'un psyi qui avait, plus qu'aucun
autre, besoin de calma et de paix, Psris rêva trop long-
temps cl trop haut ee ruve irréfléchi. La phrase revan-
charde était trop douce à son oreille et lui donnait un
trop facile fi ition de victoire l

La France, elle, la vaste campagne laborieuse el
quelque peu aomnolenle, sentait i peine le danger,

province, amoureuse à la façon funeate de M" Bovary,
elle laissait faire, partageant de loin le feitin dea glo-
rioles boulevardiéres dont le* journaux apportaient
tous les matins les miettes sur sa table ruitique.

Elle laissa faire ainsi le* politiciens, Ici journa-
listes. Ceux-ci marièrent la France à l'Angleterre, la
fièvre de Paris k la froideur de Londre*. Il* tramèrent
dans le mystère l'intrigue belliqueuse et fatale, * l'abri
des brillante* mises en scène parisiennes, voire en
dehors du contrôle des représentants élus du pays.

Lorsqu'il a conclu ses traité* secrets, engageant la
France au profit de* intérêt* »nglaii,M. Delcasié béné-
ficia de complicité* que l'Histoire établira. Mats dis au-
jourd'hui, il n'est pat douteux que seule l'ambiance

uiîle, ■

possible la réalisation de cette politique ((laie, con-
traire aux intérêt* le* plu* élémentaire* de la France.

Et à cette heure encore, où le sanglant destin 11 ac-
complit eu Flandre et en Champagne, c'est toujours
de Paris que partent les folios excitations, las vociféra-
tion* haineuses et insensées, destinées i fouetter jus-
qu'au -désespoir Pline meurtrie de la France, afin
qu'elle ns cherche point les responsable* de* intrigues,
de* fanfaronnades, des mécomptes et de* ambitions
qu'elle paya aujourd'hui de son sang plu* cher que

njuims oracias ahetos

Théâtre de la guerre i l'Oued,
Aucun événement important.

Théâtre de la guerre 4 l'Est.
Groupe donnée du fetdrnaréelial von ttindenburg.
Au sud de Riga, no* troupe* prirent d essont plu-
lienr* jsoattioni ruese* et atteignirent 1s Don* I !'e*t de
Borkowiu, 1 officier et 1*0 nommes furent capturé* H
3 œ.Lrwlleuiei enlevée».

line atlaqut ruue au nord-oueal de JekobaUdt fui

Croupe d'armé* du générai von Linsinprn.
Le» combats annoncés hier sur le Slyr ae dévrlop-
petrt ù notre avantage.

Théâtre de la guerre au? Balkans.
Des troupes austro-hongroises de I armée du géné-

bal, le* huuleui» i l'est de Vranic, au sud de Ilipauj et
au sud de Groka sur le Danube. L'aile droite de l'armée
du général von Gallvvitr prit possession, en combat-
tant, de la contrée à loues! de Smne, ainsi que dea
localitéa de Vodanj et Mal* Krsii». Les hauteur) prè*
de Lucie* ainsi qu'*u sud et i l'est de Boicvlc, jusqu'à
Misljenovac, furent enlevées à l'ennemi. L'armée du
général Bojadjeff continua d'avancer sur Zajecar, Kni-
ozevac, au delà d'Inowo et contre le bassin de Pirot.
D'autres troupes bulKarr» un! enlevé Vrotiji (oui la
partie «upérieure de la vallée de U Moiawa, et ont déjà
franchi plus au sud la ligne d'Kgri-Pilanka-Stip.

i ThéStrc de la guerre t l'Ouest.

ILois d'uni1 poussée de reconnaissance, au nord-est
de Prunsy en Champagne, nous fîmes priionniers
3 officiers, 364 homme* et prime* 3 mitrailleuse*,
3 lance-mine* et beaucoup de matériel.

Prè* de Hiddelkerke uo avion anglais fut .battu,
la* aviateur* tombèrent en captivité.

Thédlre de la guerre à fît!. •
Croupe d'armé* du /eld-marée ha! bon Hindenburg.
Au nord-est et au nord-oueal de Mitau nos troupes
Qrect de nouveiux progrès, nous enlevime* plusieurs

Croupe d'armés de J*ld-maréchal Prince Léopold
de Bavière.

Bien de nouveau.

Groupe d'armée du général vor. Linainçen,
Au Slyr les combats locaux continuent.

Thédlre de la guerre aux Balkans.
Des Iroupes austro-hongroises avancent *ur S*bsc.
Dans 1s contrée au *ud de BipanJ de nouveaux cont-
int*-sont en train.

■ # Au *ud de Lucie»-Bon-ne l'ennemi eat rejeté à nou-
veau. De* troupes bulgares s'emparèrent par un rapide
coup de main de SulUu Tepe <au tud-ouett d Lgri-
Palanka); dan» leur avance sur Xumaaowo, ils tuent
1000 prisonniers et conquirent 13 canon*.

bulletins WiKiaS fiauçais

contre no* position* aux abord* des Qnq Qiemios, ■
or*tt ds Vimy, contre !• fortin précédemment eonquii
nou* dans le bois ds Uwenctay et quelijufi IrancJiéts a

attaquas, malgré 1

u bombardameot q

Isvm-iif-a par les ol

nos positions Ri répons-
liens particulière m tut

siirhet el Glvenchy.
coups da bombe* et d*
1 région a* IAom

Un* attaque allemande «t

vallée de la Soticbei et ]e bois de Oivencliy" Arl0i* d°"" ta
^^"otnados réciproques sur 1* front de l'AJsn* aui en-

En Artois, on viole
Klurauivi au cour* d* :
toaafeso. On Hgaale

Nou* avoa* d'autre
s* ouvragss snnemis a

is olltmoadai deiant UHicoùrT'10'
part dinge dea rafale* ir/lcare; sur

igin. d* lr0uullte.
tlarnnkunl.

CDHItEIT L'AIELBTEM ÎERSE LE SiB DE AUTRE

loul la monde lui que la pem mngtêiâ— sus Dsrda-
nçllei fureat immenaea. JuBju'au M août toulamenl, elles

s Sleisient, daprta les doni|tes ofkcieilH du •--ir-rrliin

Tennant, s Bj.îJo bouuues, dont J,l74 officia™. Capots t.

-' a** om M Km s IMsmstU, m cours

•gfllllsjs anglaii.
Lea Augltia espéra.

puia longtemps comme mi
On se rappelle que dea J<j
d'une d//a,<( poailole, déd

Ce n'est pu, cependant
intéreasc sctueUemeol. Il 1

WàÊtÉ au proGl de t'AxtfMi

a temps, c
a de l'Eut

de .--,„.■• ds Dan
t la peine d'attirer 1,

anglaii. Si l'on regarde de plus priai et déniera laa'c'ïolisieii
on l'aperçoit fscllement de ce qua le* iQla sportifs, de l'A»
gleterre oui prêté ri laisser wular paupl» col»

niaui. Il y a peu ds lempa on 1 coauUté, d'a^rt* une •aura
roumaine qui aat au-dnaua de tout «■pc». lu officien
«nolau préflrtnt Jouir tu B*Mfc s* m ftj .Urri'.rt ■

pe. /™Saufi. Il tn M de même"* rillljlll, MssMM

feuilleton de la •OÀiBTTII DES AB/jfNA'nSi 11

LES 06H3IES DE U GUERRE MOIDiftLE

d'if ris lu foMcttiuM du PuiuuvH di 11 Triple inUût
Par K.1,1. H s m « 11:11

Sir E. Crey telégraphU, le Si juillet, i l'ambassa-
deur d'Angleterre a Paris — Livre bleu No. 119 —
que M. Paul Camboii lui avait montré un télégramme
de H. Jule» Caxnbon, de Berlin — télégramme mani-
festement de commande — annonçant une fois do
plu* qua l'Aile magne était encouragée par l'inoerlilude
au sujet de l'intervention de l'Angleterre. Sir Edward
l'en était défendu vi*-k-iia da kl. Paul Cambon, en lui
disant que daiu la mail née de ce inému jour, il venait
prècistment de refluer définitivement toute déetsiation
définitive du neutralité k l'ambassadeur d'Allemagne,
et même de lui lignifier la participation le l'Angleterre
1 une guerre provenant de complications entre la
France et l'Allemagne. Mail il ne fallait «pendant
paa voir là-dedaitt un engagement enver* la franc*.

Le Secrétaire d'Etat inglai* ajouta que le cabinet
avait décidé h pouvoir prendre aucun engagement
pour Is moment : ,

■dp lo tha prêtent moment, toe did not jeei, and
public opinion did not feti, that any treatUs or obls-
gationt of (ht* coanlrj mer* inoolved. * (luaqu'l
maintenant nou* ne *enton* pu et l'opinion publique
ne Kilt p*« que de* traité* ou dei engagement* quel-
conque* soient en jeu.)

Mai*, l'empressé da poursuivre Sir E. Crt; d'un
ton promettant, dea complication* peuvent aurrenir et
changer la situation, en justifiant aupre* du Gouver-

nement el de* Chambre* 1* nécessité d'une interven-
tion. La neutrililé de la Belgique pourrait être > 1
tooutd not say a décisive, bul an important yoclor » (je
ne dirai pa* un facteur décisif, mais un facteur im-
portant) dans la décision de l'Angleterre au sujet de
•ou attitude.

Paul Cambon fut peu satisfait de cette déclaration,

comme en témoigne son propre rapport tur l'entretien
eu question. (Livre jaune No. no.) D demanda k
Grey li l'Angleterre comptait ittendre, pour intervenir,
que l'agression allemande en France k fût produite.

« J'oi imiité mr I* fait gue les maures déjà
adoptées sur notre frontière par t'Allemagne révèlent
des intention* d'agreiiion proc'mme, el gue *i l'on
tiouiaii éuiter de noir i* renouveler l'erreur de l'Europe
en 1B70, t< conuenuil que l'Angleterre envisageai des
maintenant les conditions dans tesguelle* «lie nous don-
nerait la coucoura iur lequel la irnnï camptall. •
Mais Crey *e relrtuch* derrière la décition du cabinet.

Pur contre, Sir Arthur Nicolion, que kl. Cambon
rencontra en *ortant du cabinet du Secrétaire d'Etat,
prodigua k l'ambassadeur de France quelque* consohv
. lion* : Le Conseil des Ministre* allait té réunir le len-

qut le Secrétaire d'Etat aux Affaira Etrangères n*
manquerait pa de reprendre ta discussion »,

Est-il m/une nécessaire ici de lavoir lin entre le*

Avant U réunion du Conseil de* Ministre* annoncé
par Nicobon, le* réponte* étaient arrivéea d* l'iris ai
de Berlin k la demande da Grey concernant la neutralité
da la Belgique, Le Gouvernement fronçai! protestait
bien entendu on tenue* empbatiquea de aon reapeot
pour la neutralité belge.

A Berlin, le Secrétaire d'EUt dei Affaire* Etran-
gère* iviil déclaré k l'ambassadeur d'Angleterre qu'il
lui faillit d'abord consulter l'Empereur el le Clian-

k 1 flulherrd /rom uihût he raid (hal Ae Ihought any
repiv Ihey mighl giue could noi cul disclose a certain
ornounl of their plan of campaign m the menl of war
entalng, and he vias therejore very doulif/oul «Bhelner
thty tuould return any animer al ail. » (J'ai conclu
de *c* paroles que, d'apré* ion avis, la réponse qu'il*
Il'Empereur et le Chancelier] pourrjient donner devrait
nécessairement, quelle qu'elle fût, révéler une partie
du plun de campsgne en cas de guerre; c'est pourquoi
il fcule fort qu'ils donnent une répoiue.)

Le rapport df Gosclien partit de Berlin fort tard
dam 11 loiréa du 3i juillet, et arriva au Fureign
OTfice le 1" août, iclon une remarque du Li.rc bleu
(Hei.

L'écho ne se fit pis attendre k Londre*. Le numéro
sutvint du Livre bleu (t*J) contient un télégramme
de Grey 1 Gotchen, en date du 1" août : Sir Edward
Grey a dit au prince Lichnowlky que ii réponse du
Gouvernement allemand k propos de 11 neutralité
belge 1 été pour lui un sujet de proïond regret (a mof-
terof vtry great regret), car la neutralité de 1* Belgique!
affecte le aentlment de l'Allemagne [ajfected the feeling
in thls aounlry). Que l'AilePOgne réponde comme a
répondu la France; cola conlribuertit ilori considéra-
blement k iliéger l'anxiété et la tension en Angleterre.

D'autre psrt, li un dei belligérant» vicie la neu-
tralité belge pendant que l'autre la respecte, il deviendra
«xtrémement difficile de contenir lu aentlment publio

1 La prince Licbnowsky demanda alon à aon tour
al l'Angleterre voulait s engager k relier neutre, don*

le ca* où l'Allemagne prendrait l'engagement da
respecter la neutralité de la Belgique.

Grey éluda la réponse,mur*ni que le Gouverne-
ment anglai* avait encore le* xasitu libre*, et était un-
ie point de décider ce qu'il avait â faire. Tout ce qu'il
pouvait dire, c'eal que sa conduite était dirigée dam son
ensemble par l'opinion publique, pour laquelle ta
neutralité belge constituait un facteur important. Mai*,
d'aprè* «on avii, l'Angleterre ne puuviit pas promettre

Le prince Lichnowaky preua alors le Secrétaire
d'Etat anglii* de lui formuler le* conditions tout ici-
quelles l'Angleterre conserverait ta neutralité, n lie
even suggetted thaï the ùAcgrity of France aiui her.
colonier mijhl te guanmleid. > (Il suggéra même
qu'on pourrait garantir l'intégrité da la Franco et de

Mais Sir E. Grey *e contents de 1* ripante suivante:
> / ftlt obliged to refuse de/inilety any promis* ta
remawi neulrat on siomlar ferma, and / coutd only nry
thaï uie muil keep our handt free. a <Jt me sentit
obligé de décliner définitivement toute promette de
neulcotilé tur la taj*de pareilles conditions, et je né
pus que dire qat nous désirions conserver les moine
libres.) Tel eat la propre récit de Sir Edward Grey
tur cet entretien dans la matinée du 1" août,

L'Allemagne alla mémo plus loin dm* ses con-
oeitioni pour faciliter I* neutralité anglaise. Le Chan-
celier de l'Empire a déclaré au Heichilag, la i août,
qui avait offert au Gouvernement augutia a l'abttoa-
tion de la put de notre .flotte de toute attaqua contra
le* cote* du nord de 11 France, *u*ai longtemps qua
l'Angleterre resterait neutre a.

(A suivra)
 
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