»• Année. — N* 108.
PRIX : G QENTIME8
Charleyille, le 19 Novembre 1915.
Gazette des Ardeimes
JOURNAL DES PAYS OCCUPÉS PARAISSANT TROIS FOIS PAR SEMAINE
' On s'nbonns dans ton» Isa bureaux de posta
REGAIN D'ILLUSIONS
La légende bblori^A raconte que certain général
resté famrux lavait remonter le moral de ses tronpc*
»ounii«es 1 de ruder épreuves, en leur faisant de J'cUl
d ime el de la situation matérielle de l'ennemi un por-
trait bien plus sombre encore fjuc leurs propre! souf-
Les jouiernants français en scraienl-il» réduits à
Imiter Cet expédient, qui peut réussir pasugeremcnl,
mail qui ne laurait iiilfîrc a la lonfucp 1! rit un fait
que, Odile » un mot d'ordre évidemment officiel, l'en-
semble de la presse paii sienne mène depuis quelque
Irmp» une campagne spéciale, dont noui signalions,
l'autre jour déjà, quelque) aspect*.
Il a'agil de faut croire au public et i l'armée fran-
çaise, dont la confiance a été forcément ébranlée par
trop de désillusions depuis quime mois, que l'ennemi,
dont la plus fuiuinJaUe coalition de l'Histoire n'a pu
arrilcr l'avance licloricuse sur tous les [rond, que cet
ennemi est, en somme, sùr d'Clre uaincu selon les dé-
cisions n infaillibles » des politiciens qui dirigeai la
France et des fsmeut stratèges a futuriste» » de«
feuilles boukTardiires. Seulement, voilà : on ne s'en
aperçoit pat encore.
Ça a mime tout à fait l'air du contraire I Mail — foi
de rniniilrea el de journaliste»! — les apparences tout
trompeuses. Il eit irai que les Allemand» sont bien à
Poyon, ce qui fait journellement rager M. Clemen-
ceau. Il est vrai qu'ils viennent même d'inaugurer, so-
Itsùaateinenl, n'en déplaise i Hervé, la renaissance de
la vieille culture polonaise, en ouvrant toutes grandes
les porte» de la vénérable université de Varsovie,
longtemps verrouillées par la tyrannie russe. 11 est
vrai qu'ils occupent, avec leurs allié» suslrc-hongrois
et bulgares, les deux capitales et les trois quarts du ter-
ritoire de la Serbie, agent provocateur du l'intimisme.
El ils viennent finalement d'enfoncer la porte qui leur
barrait juiqu'à présent la route de Constant!nople,
tendant la main à la vaillante Turquie, entre laquelle
citons combinés de Is plus grande puissance navale du
monde et d'une armée anglo-françnite, k laquelle on
avait promis une facile victoire.
Tout ç* n'est pu facile 1 nitr, évidemment. Mai»
les journaliste» de Paris n'ont pu coutume de l'embar-
rasser de_Térit«a aussi prosaïques. Four un homme
adroit, il y a la encore matière à fournir le» plu» beaux
article* da victoirel Si le* Allié* n'ont pas roulé les Al-
lemands jusqu'ici, c'eit qu'il* Vont évidemment paa
uoulu ! Mai» le jour où On voudra !........ Et les)
journalistes boulevardicr» de cracher dan» leurs maint,
pour montrer — de loin 1 — aux poilus comment il
D'ailleurs, M 3riaud l'a dit : La victoire est cer-
taine I II c*t vrai que M. Viviani l'avait déjà dit il
y a rjuinxe mois. Ah, tl on pouvait ravaler toute* le*
le» vaine* promesse* déversée* de-
.....peuple français) Ma'
mm
r In
t déjà v
emploie ta méthode radicale : On double i
Comment expliquer autrement 1* réapparition sou-
daine, dan» la presse parisienne, de celte vieille ren-
gaine »ur 1' n Allemagne affamée n, qu'on pouvait
croire morte et enterrée. D titloul au moins singulier
que celle rengaine remisse 1 un moment où 1» der-
nière récolle est encore à peine entamée el où l'Alle-
magne vient de l'ouvrir la route de Conttanlinnp!-.
brisant ainsi irréparablement le fameux • cercle affa-
meur a de la noble Angleterre » et l'murant le libre
----- avec 1* Bulgarie et la Turquie d'Europe el
> La faim commence i donner i MlkaaMfM ouel-
gues désagréables lireille menli d'estomacs : rîrn qu'en
uovonf fenchéristrmenl de tontes les denréct chei
un pays agricole, tl qui sommes en
c te r
la situation époucanlabfr dan laquelle se Irou-
Mli les clatsej Ici plus pauvres de la populeuse «file-
magne tl n'y a plus le moindre doule aujourd'hui
qu'il commence ù se produire fa-bai, un peu partout,
(les imeutet provoquée, par la mi,,' t et la faim. * ■
T.clique Ir*. »impk : le» P.risicm se plaignent de
la cherté des vivres; s il» apprennent que tes - boches
ont encore plus faim qu'eux, ça leur fera plaisir et ils
se résigneront plus facilement à se terrer le ventre I
Peut-être croiront-il» même, comme l'aflirmail le
« Temps » il y a »ix semaines déjù, que I' h Allemagne,
te lamente devînt le tpeclre de !■ faim ■ et que c'est le
- châtiment qui commence », Et ç» leur fera peat-tHN
oublier qu'au dire de 1' . Humanité" * du 9 novembre
. le prii du combuifilWc n Paris es! lel qu'il eit impos-
sible an* malheureux de je chauffer, a
Quant aux 1 émeutet » allemandes dont Hervé
réchauffe le cceur de »on lecteur, elles sont évidemment
destinée* 1 former pendant lui petit* fiiu^diven du
genre de Celui-ci que nou» relevons iu hasard dam le
journal parisien la « Bataille » du 6 novembre :
n Fades le four dis /follet, M. Cuichard (c-hc/ bien
connu, de la police parisienne), vous entendrez se ma-
nijetter la colère de tout ceux gui, par méfier, tonl
obligés d'auoir a//oirc aux fveonneoui de f'ajimfnla-
fion. Aoarit-hier, c'élail Jet bouchers déloilianl» guf
mon i/e liaient. Hier, c'élail le* crémiers dt Pari$ gui
criaient. Aujourd'hui, c'eattovtlg monde I...
" Il pareil gue les Je m met commencent à en avoir
assez de subir les riiaeneu des commerçants et ellet K
chargent de manifester leur mécontentement. 11
Pour tenir la balance k de telle» réalités, on com-
prend qu'il fiillc'forcer la note jusqu'à publier des ca-
nards dé 1* taille de celui-ci, que nous choisissons.dans
la bisic cour bien fournie de 1' « itclion Française »
(6 novembre) :
• Un habitant dt Francfort, bien connu, a guidé
eelt* tulle avec ta famillt par crainte que ta population,
affanife «t mécontente, se nfiioftr.
k Plusieurs autres familles de Francfort ont déjà
guidé ta mile.
u L* liluniion à Berlin serait encore pire, bien gui
les journaui consereent te silence....»
Eh, non pf» I L* presse allemande a au conlnir»
traité tri» ouvertement, dans ces derniers temps, toute*
lel questions intéressant l'orgsuiialion méthodique do
l'alimentation nationale. Et cela précïiément parca
qu'elle uït parfaitement qu'il n'y 1 rien t cacher dan*
ce domaine et que tous le* espoirs que les ennemi* d*
l'Allemagne poumicnl y puiser ne loot que de nou-
vel, s illusion». La presse alleutando n'est pus site* ri-
dicule pour vouloir faire accroire au monde que l'Al-
lemagne ne remarque absolument paa qu'il y a 1*
guerre. Elle en subit évidemment lei consé-
quences, bien que dsn» un drgié certainement moins
sensible que ceux de tel ennemis dont le territoire est
partiellement envahi. Ce* conséquences de la guerre,
qu'elle subit tout comme Ici autre* belligérants, —
voire même lei Neutre* I — l'Allemagne le* envisage
froidement, franchement, comrlrnte de sa force, de ta
discipline, et tùre d'en venir à bout.
Peu lui importe, d'ailleurs, que ceux auxquels cela
plaira a'adonnent sur ton compte à de nouvelle* chi-
mères I Le peuple allemand sail k quoi l'en tenir. On
ne lui ■ jamais rien caché d'essentiel depuis 1* début
Je la guerre. En publiant, par exemple, intégralement
tous le» conlmuNi'piii officiels de (dus Ici états-major*
ennemis, Il presse allemande a foilitié le peuple dam
il confiance. Dè» lois 1rs discussions de» questions se-
condaire! ne lui font pu peur. Le problème de l'ali-
mentation n'esl pour l'Allemagne qu'une question de
J rganisation eflîcace. Or, »ur
c terrai
.1 p.<
is <p" .
qu'elle * fa
Ou peut dire sans exagéiation que I* réctcmrnla-
liuii de l'alimentation jmpulairc, qui permit à l'Alle-
magne, *u printemps passé, de tenir téle victorieuse-
ment aux nous desseins de l'Angleterre, fut un de*
grands chcfs-d'n-iivre d organisation de celle guerre.
Les bases de 11 lie oiganisalion POtte, il sufhïa d'en
faire jouer les rouages pour venu à bout de loulea les
difficulté» pouvant »e présenter, étant donné que l'Al-
lemagne 11e manqua d'aucun produit néceitairc 1 sa
vie nationale cl a la continuation de la guerre. Elle
poisède et peut te procurer en quantité largement suf-
Dsanta tout ce qu'il lui tant.
C'est là un fait, dont I Allemagne pouede II calme
certitude, tout cil discutant publiquement lei amélio-
rations pmsiblei et kl réformes nécessaires. Le princi-
pal, pour le peuple allemand, c'est ce qui est, non pu
oc que Ici »utrcs disent. Depui» un an la censure (tan-
taise interdit soigneusement toutr révélation sur les
grands problèmes nationaux. On ne voit pal que II
Fiance en soit beaucoup plua avancée:
Pour que le lecteur fiançait te rende compte de ce
que vaul la nouvelle légende de IVAllemagne a/faniée>,
que lui sert tous les matin» »on journal, sucrant ainsi
son déjeuner, il lui luflira de se rappeler ce que celte
même presse chantait sur loui Ici lom iU) ■ plus d'un
an dt'jù. \ uii-i i| ne li| un pelitt exemple» :
Dès te io«oul l'.Ht ,1' ■ Eclair ' écrivait dans un
article'Irai Uni de la vie à Berlin :
■ Le peuple commence i avoir faim. — Les den-
rées augmentent dans des proportions /ormidabtei. Lei
coniereei, tes Ugamtt te font rar/t; en certains quar-
tier], on a vendu k mark, |5 franc,') la liure de nande
de checa! ! Le iprctn de la lamine terrilie tous ce*
gens el lei irrite sourdement. La guerre pourrait fort
bien ne pat te terminer sur 1rs champs de bataille, niais
•ombrer tout Je déchaînement d'une révolte — d'une
révolution — qui n'approche (I) ■
Le li août inij, le a Matin » écrivait :
■ La famine ta A!lentagne; l'émiDle à Berlin. On
télégraphie dt Bertin aux journaux hollandais qu'une
mani/eifation populaire importante aurait eu lieu à
Berlin devant Je paiaij impérial en raison de la crise
économique. La foule réclamait d* pain et de* Titre*.»
Le ig août, reprenant ce thème favori, le •• Malin *
« Vn correspondant parisien du « Daily Chrouicle «
télégraphie i son journal que dei voyageuvi, revenus
cei tours-ci d'Allemagne, ont déclaré que la situation
économique du pays est extrêmement mauvaise el que,
notamment i Hambourg, de nombreuses maison] d'rx-
porfalsononf été obligées de fermer. L'informateur du
correspondant anglaii tilimai! même qu'une catas-
trophe général* était Imminente. »
Enfin, 1e 3 janvier iqi5, le « Afalin » publiait, de
la plume d'une ■ autorité » en matière économique,
M-. Jules Domergiie, membre du conseil supérieur du
commerce et de l'industrie un grand article ■ saisis-
tant ù, bourré d'irgument* scientifique* • sur la fo-
raine allemande, el portant comme titre celle fabu-
leuse prophétie :
«L'Allemagne acculée dans trait mois à I* capitulation».
Ajouter un teul mol k cet monument* impéritatble*
de fillusionnisme parisien nous parait luperllu. Cont-
•••jnt simplement qu'à bout d'expédient*, la presse
BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS
Thédfre de la guerre à l'Oueif.
Troi» lenlativei dei Franc*II, de nou* arracher I»
tranché* enlevée p»r nom le id novembre au nord-e*t
d'Ecurie, échouèrent. Sur le reste du front rien d'eaaen-
liel, hor* de* combat* d'artillerie et de mines sur plu-
sieurs partiel du Iront. Le bombsrdement fréquem-
ment répété de Lens par Varlillerie ennemi* a fait, dan*
l'eapace du 11 octobre au ta novembre, Sî morts el
5 blessés parmi le* habilint*,, sam causer de déglt
Théâtre de la Ouerr* i t'£il.
La situai ion csL uni changement lur toul le Iront.
Théâtre de la guerre aux Batkant,
L* poursuite progresse vigoureusement. Hier plut
de ■ ,000 Serbes ont été faits prisonnier*, 3 milraïlleutei
el ■ mm ont Ht prit.
Théâtre de la guerre k l'Ouest.
A pari de* luîtes d'artillerie et da mine» sur quel-
que) points du front, rien d'essentiel à reliter.
Théâtre de la guerre a l'Est.
Des destructeurs russes bombardèrent hier, t li
pointe nord de Courlaude, Pelragge el I* contrée au
sud-oucsl de cet endroit. A part tell, ]■ tituition eit
sans chsiigentenL
Théâtre de la guerre ccx Balktnt.
Dans I* mnntagne-li poursuite conu'nui 1 faire de
bons progrèt. Les Serbet ne purent nulle part ta re-
tarder notablement. Plus dt >ooo prisonnier*, 1 mi-
trailleuse el 1 canons réitèrent enfr* nos maint '
BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS
11 Bel h'i,) ut, notre artillerie 1
1 barabaréuieal signal* 0
liceainglie un tombarcerr.. ni 1
trOcae*
En Champagne, à la tuile
malin, l'ennemi a tenté il
violent* contre no* position* sur 1m p*nU* la la bail* 4*
Ttbure. Le premier, arrêt* par no* barrages, n'a pu abor-
der nos tranchée*. Le *eeona, *prt* j avoir ftaHri sur un
poml, eo a été rejet! par une cunire itlaqia nnmèdiaui
Entre Meute cl Moselle, ou» batterie» ans tairgiquemant
rtpcatè à )* c*monade ennemlt tl ecœpKkmant duperai
Saint Maurice k WM " 'n m("lrem,llt *** ■ 01
La canonnatt* * éti particulier emenl activa de part M
d'autre dans le lecteur de Looi. la r'gioci ét la lettt Catouo*
il de la Souches.
Eu ptutieurs région*, le travad de no* aiiBeura a oBtenu
dn 'cllenli rétullall.
Au tud d* la Somme, pré» d* Fay, l'exploaion d un dt
no» !ourn**ui a boulivarat da* gaiahi* il lait laultr on
posta allemand.
En tac* d* Bcuvraignea, un camnilel a tétnul uni
chambre d* minet ennemis *n chargement
En Argnnne. deui d* no* raine* ont tortues! endom-
magé le* ouvragée ennemis * I* UluleCatvMcaé* *t à t*
I Epargei, un* aulr* n.in
ichée allemande ; nous avo
s M*u*« *t M. .«..t. *d nord d* eTtrtrf, uo* lane*-
onl etteclut de* concenlralioiii ** liai lr*s efOetce»
m potlllona adverae*.
NAPOLÉON A SAINTE-HÉLÈNE
jï'jjirt» Il lèMriil Je SailLt-ltltie h Cnte il lu CtM)
fui rrtUttrtitt [1
1 tu stta* t* lu ftrimiM - .... ir
il, cwifUuil dan, l'sus^rialiU dt si
Celle preteaUUoa indignée revéi 1
Mnaut, nervease, fidèle image de ta r»
demlèr. phta** «* «dinirabtemeiil
fetanil *■ rendra un* mata kotpitoJlèrt ù c*( «nneriil; el
auawl-U tt fui Uur* ta lortn* foi.....on l'Inimol*. .
C« pulil mol de la flu ^ tait comme cabrer la phrase dam
un bruiqui arrêt ., oui un lu mut diuéigniliou ipréi
l'ample mounmeiit ^ui en précède Je Jti,ut. Le « Betléro-
ptioa > étant trop vlenx pour loumlr un tel voyage, 1*
> fïorlhiiwiMrlawl «, vaisseau plu» mot*™* lui déngn*
pour emporter l'illustre captif.
Le t aott, le* «mirant anglais XMu *t Cackbum, 1*
*irninr commandant fM ■ tJfilAuiat>*rland -, mireni à
rEmpereur un extrait ua* lutroction* rcutUY** * la depor-
lalua (t *u m|our * Bainle-Hélen*. D'*pr** cm inatruc-
Uona, on dtvail vl*ll*r le* «Delà, pour prendre an garda
l'argent, le* billets, 1er diamant* et le* annci appartenan!
Voici ce* plten qui forment un véritable tissu da
vieltneea, dt»|iHWe** d tranlrage* :
Ordre de l'amiral Kctth au capiulne Maltland dn
. atelltr*pb*n ».
" "Joules tes armes futlcon^ues tervnl prise* des
r-roeeiii U loot rona,, fui ion! * lord du HUseau lut
daratiB-trofii t ocirt tkargi looi fu'ttr rHWranl * tord du
Initraitloiu des miubtrt* à rimiral CoekbNrn.
Ljrnjm Ji générai Duonuparli Jera conduit du • Bel-
léropbon • d tard du • N'orthumLerland », et itra un
moment comwnaW* pour l'amiral Sir 0. Cackbum at
diriger la mite dot effets su* I* générai parlera au«c tut
- L'amiral £lr G. L'och&um lauiera patser le, artUItt
de ffl*ubltt, lis livres, lu vMs, qut tt général pourrait
k Sout hf*îob det meuMes on conipeudra l'araentt'ii,
pourou ou'elle ne JOU pas en si gronde quantité qu'on pal
la regarder maint comme un viaae dameittque, que coimni
une propriété conuerlitle en erpeees,
11 11 deeia a du 11 donner hm urgent, ses diiimunli et ton,
te, billet, négociable,, dt quelque nature qu'Ut solenl.
u Le (ieucrrneur fui ei-plltucra gue l« Couoenumml
tritaunigue n'a nullemenl i'iHienlion dt fui canturouer s*
propnéle ; mon leulemeni J'en saisir radmUiittra'lan, afin
de rempécDer d*rn /aire un IiuIrumnU d'tuatlon.---
a L'Amiral ne prendra t Coid personne de la sulli da
général Buonapaite, pour Satnte Hélène, que te ne ioJI du
propr* contenremeiil d* ntl* penonue, al aprét aull lié
réglts qu'on juuera eonuenuliltt d'daCtir pour s'unur»r d*
lo pertonae du ^udroi. On iasritra taoolr ou général que,
t'U eJiayitt de s'échapper, Il s'uposera à Cire mit m
prison (I) ainsi que guitsnçu* d* sa suite gui ttrall ddcou-
v*r( ctiereAanl d jaooriser ion dvaaion. {Plu* lard 1* ■ but a
• •uUf«f*f»folr.;
ouvclle preleitation sur la violence qu'on
nne en l arrachant du • BelUropkm • «t
I qu'il éprouvai! de iivolr *e* eïïet*
1. L'amiral répondit que ce* or dieu lui
« tVorlhuin lier fond - Le* inuUilre* tnglai* avoisnl 1 Uni*
gnée a. l'empereur a bord du a Belltrophoa *■ Ua avaient
- On a'emprtsiali rldlculeminl de ta couvrir dei uni lui;
Il avait été lévtrement en|o(nl dt n* fui donner ifaulr* quaU-
ficarlon eut etlle de **néral, t< de ne le Iraltte «n'd rateiunl.
Tel fui rmaénlïui tlalr, rfuvureusi eonefpllon (u'tnfonl*
la diplomatie dt, mintslrei d'^ngtelerrt, Itl fui tt rllri qu'ils
Premier Coiuut, fluils aoaltnt si touieiil (uall/li dt CAtf
«fart t
I (rai
il Us a
t, lors dt lord Lawttrdel*, tl
r échappa-t-U i rEmprriur dt dirl 1
• Toute, le, Mtrti qui lut liront adttt,
ceux dt la tuile, leroal donndts d'abord d 1
Convsnuur, gui Its tir* avant dt lu rendre
„ pli
a Qu'ils m'appellent eomm* Ha vtadront ils n*
ji'empêcberonl pu d'élre maL ■
Trelt* Jour* a pris lamvé* t Ptjmoalh, 1* y* lut ta mit
l OM.d'tvenonaat* *n leapK* a*
sur aiasl t..: , ton troo*, • tUU
m Anglais at u srouvail ]tt* sur un
da l'Océan. Lu Truolatre* anglais
sa-aient eu uni magnittqu* occastOD d'éuiri
bell** page* dt llJurtoir* brltanniqu* sa laftl
léon un Irailamant digne ; 11* Uluirtot t u*
• Cardieru a>poiilairtt du drotti du fna*
dents a recurittlr des CorUlant, Us n'tiirau q
laissèrent gouverner plus par I* pastlaa *t as
1* juitice.
1. lit fid«Iifer**i It iriompAa d* leurs M
tti droitl dt Ckoiplltlilé, aublUrtnl Itw Ma
rsnl celui dt leur pays- fit arrUtrtts ét f*M
au iiiUmii d* cocétn, a* It réunit tfSÉf m
deuj mille lient» at CEuropt, loin de I* tu*
municullon du non mu .- on tdl dil tau*
, ron/icr au* anjoluu dt l'cxtl, aux /ahfuu 1
* updet,
1 Ttkfm
el.0KU,r
Lu feuillu anglaiau élalenl pasiau 4* nia
virulanlui on charebast par 1** woyM Ua plot bu. 1 m-
aulie M l'arrofanca t ixauv 1* hataa, k* JauiD*r aux
jeui d* Un* catt* violent* autant *a'i*j**ta dtputatioc à
Salnli HéUn*.
■ Pour t'oaiocttr en tulavus tari* I* *m ét la nation at
qu'un tngtg•mut' prit atwt tu alNU. *
Lu Anglais «valant ttl tonialéa rua SoccU tôt)
uampl*. La fertan* l*or avatt Utrt à ■ nsaiii. l*or HnpU-
caM* «maed. Il* tenilent *ntr* leurs ja**u tv luilneu da
•ouveraln et dn peuple Iranfala.
PRIX : G QENTIME8
Charleyille, le 19 Novembre 1915.
Gazette des Ardeimes
JOURNAL DES PAYS OCCUPÉS PARAISSANT TROIS FOIS PAR SEMAINE
' On s'nbonns dans ton» Isa bureaux de posta
REGAIN D'ILLUSIONS
La légende bblori^A raconte que certain général
resté famrux lavait remonter le moral de ses tronpc*
»ounii«es 1 de ruder épreuves, en leur faisant de J'cUl
d ime el de la situation matérielle de l'ennemi un por-
trait bien plus sombre encore fjuc leurs propre! souf-
Les jouiernants français en scraienl-il» réduits à
Imiter Cet expédient, qui peut réussir pasugeremcnl,
mail qui ne laurait iiilfîrc a la lonfucp 1! rit un fait
que, Odile » un mot d'ordre évidemment officiel, l'en-
semble de la presse paii sienne mène depuis quelque
Irmp» une campagne spéciale, dont noui signalions,
l'autre jour déjà, quelque) aspect*.
Il a'agil de faut croire au public et i l'armée fran-
çaise, dont la confiance a été forcément ébranlée par
trop de désillusions depuis quime mois, que l'ennemi,
dont la plus fuiuinJaUe coalition de l'Histoire n'a pu
arrilcr l'avance licloricuse sur tous les [rond, que cet
ennemi est, en somme, sùr d'Clre uaincu selon les dé-
cisions n infaillibles » des politiciens qui dirigeai la
France et des fsmeut stratèges a futuriste» » de«
feuilles boukTardiires. Seulement, voilà : on ne s'en
aperçoit pat encore.
Ça a mime tout à fait l'air du contraire I Mail — foi
de rniniilrea el de journaliste»! — les apparences tout
trompeuses. Il eit irai que les Allemand» sont bien à
Poyon, ce qui fait journellement rager M. Clemen-
ceau. Il est vrai qu'ils viennent même d'inaugurer, so-
Itsùaateinenl, n'en déplaise i Hervé, la renaissance de
la vieille culture polonaise, en ouvrant toutes grandes
les porte» de la vénérable université de Varsovie,
longtemps verrouillées par la tyrannie russe. 11 est
vrai qu'ils occupent, avec leurs allié» suslrc-hongrois
et bulgares, les deux capitales et les trois quarts du ter-
ritoire de la Serbie, agent provocateur du l'intimisme.
El ils viennent finalement d'enfoncer la porte qui leur
barrait juiqu'à présent la route de Constant!nople,
tendant la main à la vaillante Turquie, entre laquelle
citons combinés de Is plus grande puissance navale du
monde et d'une armée anglo-françnite, k laquelle on
avait promis une facile victoire.
Tout ç* n'est pu facile 1 nitr, évidemment. Mai»
les journaliste» de Paris n'ont pu coutume de l'embar-
rasser de_Térit«a aussi prosaïques. Four un homme
adroit, il y a la encore matière à fournir le» plu» beaux
article* da victoirel Si le* Allié* n'ont pas roulé les Al-
lemands jusqu'ici, c'eit qu'il* Vont évidemment paa
uoulu ! Mai» le jour où On voudra !........ Et les)
journalistes boulevardicr» de cracher dan» leurs maint,
pour montrer — de loin 1 — aux poilus comment il
D'ailleurs, M 3riaud l'a dit : La victoire est cer-
taine I II c*t vrai que M. Viviani l'avait déjà dit il
y a rjuinxe mois. Ah, tl on pouvait ravaler toute* le*
le» vaine* promesse* déversée* de-
.....peuple français) Ma'
mm
r In
t déjà v
emploie ta méthode radicale : On double i
Comment expliquer autrement 1* réapparition sou-
daine, dan» la presse parisienne, de celte vieille ren-
gaine »ur 1' n Allemagne affamée n, qu'on pouvait
croire morte et enterrée. D titloul au moins singulier
que celle rengaine remisse 1 un moment où 1» der-
nière récolle est encore à peine entamée el où l'Alle-
magne vient de l'ouvrir la route de Conttanlinnp!-.
brisant ainsi irréparablement le fameux • cercle affa-
meur a de la noble Angleterre » et l'murant le libre
----- avec 1* Bulgarie et la Turquie d'Europe el
> La faim commence i donner i MlkaaMfM ouel-
gues désagréables lireille menli d'estomacs : rîrn qu'en
uovonf fenchéristrmenl de tontes les denréct chei
un pays agricole, tl qui sommes en
c te r
la situation époucanlabfr dan laquelle se Irou-
Mli les clatsej Ici plus pauvres de la populeuse «file-
magne tl n'y a plus le moindre doule aujourd'hui
qu'il commence ù se produire fa-bai, un peu partout,
(les imeutet provoquée, par la mi,,' t et la faim. * ■
T.clique Ir*. »impk : le» P.risicm se plaignent de
la cherté des vivres; s il» apprennent que tes - boches
ont encore plus faim qu'eux, ça leur fera plaisir et ils
se résigneront plus facilement à se terrer le ventre I
Peut-être croiront-il» même, comme l'aflirmail le
« Temps » il y a »ix semaines déjù, que I' h Allemagne,
te lamente devînt le tpeclre de !■ faim ■ et que c'est le
- châtiment qui commence », Et ç» leur fera peat-tHN
oublier qu'au dire de 1' . Humanité" * du 9 novembre
. le prii du combuifilWc n Paris es! lel qu'il eit impos-
sible an* malheureux de je chauffer, a
Quant aux 1 émeutet » allemandes dont Hervé
réchauffe le cceur de »on lecteur, elles sont évidemment
destinée* 1 former pendant lui petit* fiiu^diven du
genre de Celui-ci que nou» relevons iu hasard dam le
journal parisien la « Bataille » du 6 novembre :
n Fades le four dis /follet, M. Cuichard (c-hc/ bien
connu, de la police parisienne), vous entendrez se ma-
nijetter la colère de tout ceux gui, par méfier, tonl
obligés d'auoir a//oirc aux fveonneoui de f'ajimfnla-
fion. Aoarit-hier, c'élail Jet bouchers déloilianl» guf
mon i/e liaient. Hier, c'élail le* crémiers dt Pari$ gui
criaient. Aujourd'hui, c'eattovtlg monde I...
" Il pareil gue les Je m met commencent à en avoir
assez de subir les riiaeneu des commerçants et ellet K
chargent de manifester leur mécontentement. 11
Pour tenir la balance k de telle» réalités, on com-
prend qu'il fiillc'forcer la note jusqu'à publier des ca-
nards dé 1* taille de celui-ci, que nous choisissons.dans
la bisic cour bien fournie de 1' « itclion Française »
(6 novembre) :
• Un habitant dt Francfort, bien connu, a guidé
eelt* tulle avec ta famillt par crainte que ta population,
affanife «t mécontente, se nfiioftr.
k Plusieurs autres familles de Francfort ont déjà
guidé ta mile.
u L* liluniion à Berlin serait encore pire, bien gui
les journaui consereent te silence....»
Eh, non pf» I L* presse allemande a au conlnir»
traité tri» ouvertement, dans ces derniers temps, toute*
lel questions intéressant l'orgsuiialion méthodique do
l'alimentation nationale. Et cela précïiément parca
qu'elle uït parfaitement qu'il n'y 1 rien t cacher dan*
ce domaine et que tous le* espoirs que les ennemi* d*
l'Allemagne poumicnl y puiser ne loot que de nou-
vel, s illusion». La presse alleutando n'est pus site* ri-
dicule pour vouloir faire accroire au monde que l'Al-
lemagne ne remarque absolument paa qu'il y a 1*
guerre. Elle en subit évidemment lei consé-
quences, bien que dsn» un drgié certainement moins
sensible que ceux de tel ennemis dont le territoire est
partiellement envahi. Ce* conséquences de la guerre,
qu'elle subit tout comme Ici autre* belligérants, —
voire même lei Neutre* I — l'Allemagne le* envisage
froidement, franchement, comrlrnte de sa force, de ta
discipline, et tùre d'en venir à bout.
Peu lui importe, d'ailleurs, que ceux auxquels cela
plaira a'adonnent sur ton compte à de nouvelle* chi-
mères I Le peuple allemand sail k quoi l'en tenir. On
ne lui ■ jamais rien caché d'essentiel depuis 1* début
Je la guerre. En publiant, par exemple, intégralement
tous le» conlmuNi'piii officiels de (dus Ici états-major*
ennemis, Il presse allemande a foilitié le peuple dam
il confiance. Dè» lois 1rs discussions de» questions se-
condaire! ne lui font pu peur. Le problème de l'ali-
mentation n'esl pour l'Allemagne qu'une question de
J rganisation eflîcace. Or, »ur
c terrai
.1 p.<
is <p" .
qu'elle * fa
Ou peut dire sans exagéiation que I* réctcmrnla-
liuii de l'alimentation jmpulairc, qui permit à l'Alle-
magne, *u printemps passé, de tenir téle victorieuse-
ment aux nous desseins de l'Angleterre, fut un de*
grands chcfs-d'n-iivre d organisation de celle guerre.
Les bases de 11 lie oiganisalion POtte, il sufhïa d'en
faire jouer les rouages pour venu à bout de loulea les
difficulté» pouvant »e présenter, étant donné que l'Al-
lemagne 11e manqua d'aucun produit néceitairc 1 sa
vie nationale cl a la continuation de la guerre. Elle
poisède et peut te procurer en quantité largement suf-
Dsanta tout ce qu'il lui tant.
C'est là un fait, dont I Allemagne pouede II calme
certitude, tout cil discutant publiquement lei amélio-
rations pmsiblei et kl réformes nécessaires. Le princi-
pal, pour le peuple allemand, c'est ce qui est, non pu
oc que Ici »utrcs disent. Depui» un an la censure (tan-
taise interdit soigneusement toutr révélation sur les
grands problèmes nationaux. On ne voit pal que II
Fiance en soit beaucoup plua avancée:
Pour que le lecteur fiançait te rende compte de ce
que vaul la nouvelle légende de IVAllemagne a/faniée>,
que lui sert tous les matin» »on journal, sucrant ainsi
son déjeuner, il lui luflira de se rappeler ce que celte
même presse chantait sur loui Ici lom iU) ■ plus d'un
an dt'jù. \ uii-i i| ne li| un pelitt exemple» :
Dès te io«oul l'.Ht ,1' ■ Eclair ' écrivait dans un
article'Irai Uni de la vie à Berlin :
■ Le peuple commence i avoir faim. — Les den-
rées augmentent dans des proportions /ormidabtei. Lei
coniereei, tes Ugamtt te font rar/t; en certains quar-
tier], on a vendu k mark, |5 franc,') la liure de nande
de checa! ! Le iprctn de la lamine terrilie tous ce*
gens el lei irrite sourdement. La guerre pourrait fort
bien ne pat te terminer sur 1rs champs de bataille, niais
•ombrer tout Je déchaînement d'une révolte — d'une
révolution — qui n'approche (I) ■
Le li août inij, le a Matin » écrivait :
■ La famine ta A!lentagne; l'émiDle à Berlin. On
télégraphie dt Bertin aux journaux hollandais qu'une
mani/eifation populaire importante aurait eu lieu à
Berlin devant Je paiaij impérial en raison de la crise
économique. La foule réclamait d* pain et de* Titre*.»
Le ig août, reprenant ce thème favori, le •• Malin *
« Vn correspondant parisien du « Daily Chrouicle «
télégraphie i son journal que dei voyageuvi, revenus
cei tours-ci d'Allemagne, ont déclaré que la situation
économique du pays est extrêmement mauvaise el que,
notamment i Hambourg, de nombreuses maison] d'rx-
porfalsononf été obligées de fermer. L'informateur du
correspondant anglaii tilimai! même qu'une catas-
trophe général* était Imminente. »
Enfin, 1e 3 janvier iqi5, le « Afalin » publiait, de
la plume d'une ■ autorité » en matière économique,
M-. Jules Domergiie, membre du conseil supérieur du
commerce et de l'industrie un grand article ■ saisis-
tant ù, bourré d'irgument* scientifique* • sur la fo-
raine allemande, el portant comme titre celle fabu-
leuse prophétie :
«L'Allemagne acculée dans trait mois à I* capitulation».
Ajouter un teul mol k cet monument* impéritatble*
de fillusionnisme parisien nous parait luperllu. Cont-
•••jnt simplement qu'à bout d'expédient*, la presse
BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS
Thédfre de la guerre à l'Oueif.
Troi» lenlativei dei Franc*II, de nou* arracher I»
tranché* enlevée p»r nom le id novembre au nord-e*t
d'Ecurie, échouèrent. Sur le reste du front rien d'eaaen-
liel, hor* de* combat* d'artillerie et de mines sur plu-
sieurs partiel du Iront. Le bombsrdement fréquem-
ment répété de Lens par Varlillerie ennemi* a fait, dan*
l'eapace du 11 octobre au ta novembre, Sî morts el
5 blessés parmi le* habilint*,, sam causer de déglt
Théâtre de la Ouerr* i t'£il.
La situai ion csL uni changement lur toul le Iront.
Théâtre de la guerre aux Batkant,
L* poursuite progresse vigoureusement. Hier plut
de ■ ,000 Serbes ont été faits prisonnier*, 3 milraïlleutei
el ■ mm ont Ht prit.
Théâtre de la guerre k l'Ouest.
A pari de* luîtes d'artillerie et da mine» sur quel-
que) points du front, rien d'essentiel à reliter.
Théâtre de la guerre a l'Est.
Des destructeurs russes bombardèrent hier, t li
pointe nord de Courlaude, Pelragge el I* contrée au
sud-oucsl de cet endroit. A part tell, ]■ tituition eit
sans chsiigentenL
Théâtre de la guerre ccx Balktnt.
Dans I* mnntagne-li poursuite conu'nui 1 faire de
bons progrèt. Les Serbet ne purent nulle part ta re-
tarder notablement. Plus dt >ooo prisonnier*, 1 mi-
trailleuse el 1 canons réitèrent enfr* nos maint '
BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS
11 Bel h'i,) ut, notre artillerie 1
1 barabaréuieal signal* 0
liceainglie un tombarcerr.. ni 1
trOcae*
En Champagne, à la tuile
malin, l'ennemi a tenté il
violent* contre no* position* sur 1m p*nU* la la bail* 4*
Ttbure. Le premier, arrêt* par no* barrages, n'a pu abor-
der nos tranchée*. Le *eeona, *prt* j avoir ftaHri sur un
poml, eo a été rejet! par une cunire itlaqia nnmèdiaui
Entre Meute cl Moselle, ou» batterie» ans tairgiquemant
rtpcatè à )* c*monade ennemlt tl ecœpKkmant duperai
Saint Maurice k WM " 'n m("lrem,llt *** ■ 01
La canonnatt* * éti particulier emenl activa de part M
d'autre dans le lecteur de Looi. la r'gioci ét la lettt Catouo*
il de la Souches.
Eu ptutieurs région*, le travad de no* aiiBeura a oBtenu
dn 'cllenli rétullall.
Au tud d* la Somme, pré» d* Fay, l'exploaion d un dt
no» !ourn**ui a boulivarat da* gaiahi* il lait laultr on
posta allemand.
En tac* d* Bcuvraignea, un camnilel a tétnul uni
chambre d* minet ennemis *n chargement
En Argnnne. deui d* no* raine* ont tortues! endom-
magé le* ouvragée ennemis * I* UluleCatvMcaé* *t à t*
I Epargei, un* aulr* n.in
ichée allemande ; nous avo
s M*u*« *t M. .«..t. *d nord d* eTtrtrf, uo* lane*-
onl etteclut de* concenlralioiii ** liai lr*s efOetce»
m potlllona adverae*.
NAPOLÉON A SAINTE-HÉLÈNE
jï'jjirt» Il lèMriil Je SailLt-ltltie h Cnte il lu CtM)
fui rrtUttrtitt [1
1 tu stta* t* lu ftrimiM - .... ir
il, cwifUuil dan, l'sus^rialiU dt si
Celle preteaUUoa indignée revéi 1
Mnaut, nervease, fidèle image de ta r»
demlèr. phta** «* «dinirabtemeiil
fetanil *■ rendra un* mata kotpitoJlèrt ù c*( «nneriil; el
auawl-U tt fui Uur* ta lortn* foi.....on l'Inimol*. .
C« pulil mol de la flu ^ tait comme cabrer la phrase dam
un bruiqui arrêt ., oui un lu mut diuéigniliou ipréi
l'ample mounmeiit ^ui en précède Je Jti,ut. Le « Betléro-
ptioa > étant trop vlenx pour loumlr un tel voyage, 1*
> fïorlhiiwiMrlawl «, vaisseau plu» mot*™* lui déngn*
pour emporter l'illustre captif.
Le t aott, le* «mirant anglais XMu *t Cackbum, 1*
*irninr commandant fM ■ tJfilAuiat>*rland -, mireni à
rEmpereur un extrait ua* lutroction* rcutUY** * la depor-
lalua (t *u m|our * Bainle-Hélen*. D'*pr** cm inatruc-
Uona, on dtvail vl*ll*r le* «Delà, pour prendre an garda
l'argent, le* billets, 1er diamant* et le* annci appartenan!
Voici ce* plten qui forment un véritable tissu da
vieltneea, dt»|iHWe** d tranlrage* :
Ordre de l'amiral Kctth au capiulne Maltland dn
. atelltr*pb*n ».
" "Joules tes armes futlcon^ues tervnl prise* des
r-roeeiii U loot rona,, fui ion! * lord du HUseau lut
daratiB-trofii t ocirt tkargi looi fu'ttr rHWranl * tord du
Initraitloiu des miubtrt* à rimiral CoekbNrn.
Ljrnjm Ji générai Duonuparli Jera conduit du • Bel-
léropbon • d tard du • N'orthumLerland », et itra un
moment comwnaW* pour l'amiral Sir 0. Cackbum at
diriger la mite dot effets su* I* générai parlera au«c tut
- L'amiral £lr G. L'och&um lauiera patser le, artUItt
de ffl*ubltt, lis livres, lu vMs, qut tt général pourrait
k Sout hf*îob det meuMes on conipeudra l'araentt'ii,
pourou ou'elle ne JOU pas en si gronde quantité qu'on pal
la regarder maint comme un viaae dameittque, que coimni
une propriété conuerlitle en erpeees,
11 11 deeia a du 11 donner hm urgent, ses diiimunli et ton,
te, billet, négociable,, dt quelque nature qu'Ut solenl.
u Le (ieucrrneur fui ei-plltucra gue l« Couoenumml
tritaunigue n'a nullemenl i'iHienlion dt fui canturouer s*
propnéle ; mon leulemeni J'en saisir radmUiittra'lan, afin
de rempécDer d*rn /aire un IiuIrumnU d'tuatlon.---
a L'Amiral ne prendra t Coid personne de la sulli da
général Buonapaite, pour Satnte Hélène, que te ne ioJI du
propr* contenremeiil d* ntl* penonue, al aprét aull lié
réglts qu'on juuera eonuenuliltt d'daCtir pour s'unur»r d*
lo pertonae du ^udroi. On iasritra taoolr ou général que,
t'U eJiayitt de s'échapper, Il s'uposera à Cire mit m
prison (I) ainsi que guitsnçu* d* sa suite gui ttrall ddcou-
v*r( ctiereAanl d jaooriser ion dvaaion. {Plu* lard 1* ■ but a
• •uUf«f*f»folr.;
ouvclle preleitation sur la violence qu'on
nne en l arrachant du • BelUropkm • «t
I qu'il éprouvai! de iivolr *e* eïïet*
1. L'amiral répondit que ce* or dieu lui
« tVorlhuin lier fond - Le* inuUilre* tnglai* avoisnl 1 Uni*
gnée a. l'empereur a bord du a Belltrophoa *■ Ua avaient
- On a'emprtsiali rldlculeminl de ta couvrir dei uni lui;
Il avait été lévtrement en|o(nl dt n* fui donner ifaulr* quaU-
ficarlon eut etlle de **néral, t< de ne le Iraltte «n'd rateiunl.
Tel fui rmaénlïui tlalr, rfuvureusi eonefpllon (u'tnfonl*
la diplomatie dt, mintslrei d'^ngtelerrt, Itl fui tt rllri qu'ils
Premier Coiuut, fluils aoaltnt si touieiil (uall/li dt CAtf
«fart t
I (rai
il Us a
t, lors dt lord Lawttrdel*, tl
r échappa-t-U i rEmprriur dt dirl 1
• Toute, le, Mtrti qui lut liront adttt,
ceux dt la tuile, leroal donndts d'abord d 1
Convsnuur, gui Its tir* avant dt lu rendre
„ pli
a Qu'ils m'appellent eomm* Ha vtadront ils n*
ji'empêcberonl pu d'élre maL ■
Trelt* Jour* a pris lamvé* t Ptjmoalh, 1* y* lut ta mit
l OM.d'tvenonaat* *n leapK* a*
sur aiasl t..: , ton troo*, • tUU
m Anglais at u srouvail ]tt* sur un
da l'Océan. Lu Truolatre* anglais
sa-aient eu uni magnittqu* occastOD d'éuiri
bell** page* dt llJurtoir* brltanniqu* sa laftl
léon un Irailamant digne ; 11* Uluirtot t u*
• Cardieru a>poiilairtt du drotti du fna*
dents a recurittlr des CorUlant, Us n'tiirau q
laissèrent gouverner plus par I* pastlaa *t as
1* juitice.
1. lit fid«Iifer**i It iriompAa d* leurs M
tti droitl dt Ckoiplltlilé, aublUrtnl Itw Ma
rsnl celui dt leur pays- fit arrUtrtts ét f*M
au iiiUmii d* cocétn, a* It réunit tfSÉf m
deuj mille lient» at CEuropt, loin de I* tu*
municullon du non mu .- on tdl dil tau*
, ron/icr au* anjoluu dt l'cxtl, aux /ahfuu 1
* updet,
1 Ttkfm
el.0KU,r
Lu feuillu anglaiau élalenl pasiau 4* nia
virulanlui on charebast par 1** woyM Ua plot bu. 1 m-
aulie M l'arrofanca t ixauv 1* hataa, k* JauiD*r aux
jeui d* Un* catt* violent* autant *a'i*j**ta dtputatioc à
Salnli HéUn*.
■ Pour t'oaiocttr en tulavus tari* I* *m ét la nation at
qu'un tngtg•mut' prit atwt tu alNU. *
Lu Anglais «valant ttl tonialéa rua SoccU tôt)
uampl*. La fertan* l*or avatt Utrt à ■ nsaiii. l*or HnpU-
caM* «maed. Il* tenilent *ntr* leurs ja**u tv luilneu da
•ouveraln et dn peuple Iranfala.