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U CENTIMES

Charloville, le 26 Novembre 1915.

Gazette des Ardennes

JOURNAL DES PAYS OCCUPÉS PARAISSANT TROIS FOIS PAR SEMAINE
On •'abonna doua tous lea bureaux da posta

SALONIQUE

La a Geseti» t. a reçu d'un lecleur /rançaU tarUeU
qut MM, rju'elis reproduit en c Tribun* libre » :

MiliUirement, celte ivcnture de Sslonique réédite,
à 45 mniei de ditlsnon, l'étrange msneeuvre qui con-
stat* 1 fourrer l'innée frsnçsiie dam 11 gueule du

«oui-pré/ealur* du départe m» ut de» Ardcanu, ou elle
allait noeroir la coup de gréoe, La procédé «t la
même, la théâlr* da l'action nul a changé.

B M MifBt pu *□ allé! da détenir le record de la
fuoanria-la, des phratei ronflantes et dea groa mol*,
pour (aire da 1* bonne besogne tlretégique ou même

tnloir,

«Moire /

Politiquement, ladite aranlurt peut H définir de U
torts : l'affolement complété par limpuiaunce. Rien
de désopilant an affal, ai ce n'était auiil macabre ûnalo-
■MDt, que a* T*-*4-vl»nt da Ministre*, putsnt et ra-
r—"' la Manche, que cet confèrenoea de diplomalet
affectée da U mono manie de le combinaison, que ce*
projet* falot ohaqu» matin dan* de* cerreeux qui rip-
pellent bien la* pauvret d'esprit de l'Ecriture teinte,
mek ou l'on efaeroherait vainement un atome de U
«aine raison d'an Biamarok. ou da la froida énergie d'un
rUchelleu, Poux le* tri* médiocre* personnage* eux-
quel* la Quadruple-En tente a confié su destinées poli-
tiques, la coup da Jarnac s été la jonction, désormila
■aoompti*, de* Puiuanca* de l'Europe centrale avec
. l'Empire ottoman. Ça a été, le mot fut prononcé et il eat
juste, comme un béton su milieu d'une fourmilière,
La diplomatie de la Qusdruplioe eu a frémi d'épouvante
el d'horreur. Cette jonction détruit en effet d'un icul

mun a ConiUnlinopIe ; elle détruit la fomente légende
de l'homme malade (du moins le plui malade n'est pa*
celui qu'on pense I) j ell* menace l'Angleterre en
Egypte, celle Egypte que la Grande-Bretagne promet
périodiquement d'évacuer, tout en pensant ; u Venex-y
voir 1 > On comprend donc l'iffoieinenl de toute U
smalah, et turtout du principal meneur, heureux pour-
tant da IroUTsr sous ta main les Françai», pour le*
lancer dans la fournaise.

Or, le* Frartçait marchent bien entendu sans mur-
murer, car ils ont depuil longtemps, el pour cause,
■bdiqué toute Tolonlé penonneUe. La reine lubeau s
fait école : en livrant 1* France au roi d'Angleterre,
elle abusa d* U faiblesse du pauvre Charles VI. Mai*
Ici siniitre* aventurier» qui depuis dii sni ont renou-
velé La traité d* Troyea avec Edousrd Vil ont cynjque-
menl opéré sou* lei yeux de 3a. million* de F rin-
çait, confondus dans la qualification générique du
• Peuple souverain a I Celui-ci, malgré les nombreuses
. tètes, n's pss vu plu» clair que Charles VI dau» sa folle,
car u l'Anglais rtgne en France • el Ici mires fran-
çaises s'en apercevront de plus en plua, d'ici peu d*

Dodo l'affolement est lu comble; mil» il est doublé
d'une impuissance complète. Not diplomtte* temblent
■voir fait leur* étude* politiques 1 uni école où l'on
apprend uns doute peu de chose, èn dehors de l'ait de
piiser force galant* objets dans la » valise », Le u qua-

tuor m visait à sltirer encore quelque» petite* puii-
uncet dsna se» filets. Mai» aucun de* Telleyrsnd. ■ i
Is manque u ds notre fameuie Qusdruplice ne t'est
souvenu de ts première el Indispensable condition ds
réussite en pareil cas. Cetle condition, e'tat te incce*
militai/* ! Qu'avaient donc à offrir les quéirmideur»
aux Ëtit* dont il* briguaient 1s fsveur si .... Iss-trou,
pei î Treiie moi* environ de défaite* aur toute U ligna,
el pis même un semblant da victoire, ai ca n'e*t dsna
lea diicours et tur le papier. Hâblerie et ftasoo l telle est
en effet la devite de ce a truit » pour l'exlcnnlnstion de
l'Allemagne.

Avec une aussi engageante raison sociale, on n*
peut prendre au Uaso que dea gent loùdemenl dépour-
vus de bon tens. Or, — et cela n'a pu été la moindre
déoeplion I — il est arrivé que le* monarques balka-
niques »out de vrais rois, auxquels l'Intérêt de leur psyt
est plus cher que toutes le* promesse», mime entre-
mêlée» de menace». Le* futurs héroi de victoires à
venir, le* dittribuleur* de territoire* i conquérir
d'abord, en ont été pour leur* frai» et te Isncent
maintenant seul* dan* l'a Tenture. Un* diplomati*
habile, a appuyant aur une armée invincible, — voilà
la vraie recette de tout auccé». Quatre diplomatie*
maladroites appuyée* par quatre armée» battue* ne

Voilé pourquoi l'tvcnture de Salonique achiv»
dignement oelte guerre criminel]*, mijotée depult de*
années, voili pourquoi le* neutre* commencent i voir
1res clsir el i ne plut u laitier duper, voilà pourquoi
enfin noua attiilons 1 une nouvelle confirmation de ta
pensée d'Euripide, formulée en litin psr Boittontdei
<l Quoi oui! petdert, Jupiter prim demtntat. »

(Ceux que Jupiter veut perdre, U ocanmeacs par lté

BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS

Théilrc it la guerre i l'Ouest.
Sur différents points du front la violente etnonnid*
continus, favoritée par le tempi clair.

Au Boit le Prêtre deux exptoalont de mine» snce-

Un bipltn frsnçoit t'abattit prit d'Aure, en Chtm-
psgne, iprèi un oombst dm» les airi.

. Théâtre de la guerre i l'Etf.

Aucun événement essentiel,

Thittre de la ouerre aur Unifiant.

Au nord de Mitrovica, ainsi qu'au nord et au nord-
lut de Pristina l'ennemi fut culbuté dan» de* combat!
d'arriére-gard*. Plat de 1,500 prisonnier* «t ( é*noni
tombèrent entre nos main*.

Lea force» bulgares, combattant tu sud-est d*
Pritlina, avancèrent également avec iuccAs.

On truie net d* cette partit ia front la prise it
6,000 Herbe», slml qu'on butin de S! mitraille mes *t

Théâtre de la guerre i l'Ouest,
u événement essentiel.

Le génsriliiiime anglais a essayé da mettre se
douta la rectifie»tion olfioiells allemande, éubiiutnt
que toute* le* troupe* allemandes qui parti cé-
pérenl, le S octobre, au combat da Loos, na perdirent

point, comme on l'a prétendu du cûlé anglais, de 7 à
i,boo hommes, mais seulement 763 hommes. Nout
n^von» rien i répliquer è pareille tentative.

Thédfrt de la guerre à VEit.
Groupe d'armée du feld-maréchnl von lltndenburg.
' Au tud-est de Biga, lors d'une pousiée sur Bcrsa-
mûnde, qui chassa passagèrement les Russes de cet
•adroit, 6 officiers, 700 nommes el a milrailleuseï
réitèrent entre nos moins.

Uu poste avancé à Janopol (lu noid d'Illuxtt dut

U ferme a été :
'Groupe d'armée du /eld-maréchal Prince Léopold
de Bavière.
Aucun changement.

Groupe d'armée du général von Ltnslngen,
Des poussées de détachements mil II su nord-eit d*
Ctartorysk et près de Dubisicie (au nord de la vol*
ferrée de Kovcl-flovno) furent repoussées. 60 priton-
nlera et 3 mitrailleuses restèrent en nos mains,
Thiitre d* la ouerre aux Battant.
Mitroiica ■ été pria par det troupe» suatro-lion-

rlset, PrUtlna par le* troupet tllemandea. A l'oueat
Pri.tma le» Serbes sont rejeté» au delà de la Ëltnict.

BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS

Autour de Looi, Arigrei et fimn-lini, 1» caiio^nde a it*
1* Péronni], noua

En Cbempague, dana la région d
art* as Tabure, lutlt d'erUilena touj
En Argonnt, nous avons tait mip'.c

a isniia Navarin «i

Armé* d'Orient. Dan* la journée du 1G nov*mbr< Us
Bulgares ont abandonné leurs sttaqusa tur notre Iront de t*
Mve gauche de la Tchema, t l'ouest da Krivolac

Ils se sont replié! tur les huuleuii d'Ar.kangel, se nord
ia village d* Si»evo, abandonnant da nombreux cadavres.

Apres trois Jours do combat, les Bulgares ont psrdu
é>OD0 hommtt : nos perles »ont légère».
. Au nord de Rabrovo, noua nvoo» cononné un convoi

tnrté d

•arriérai d'Herbéoourt di
rtv* nord dt l'Aisne.

bola d* Clvanchy.
Lion d* Mr da u*

.; allemandet ds*
la c ....... *1 bDoi-

d'Aulrèches sur ta

artillerie s effectué »i

fc.ii: 1- '
frf. il

«outerralns dans lesquels
travstl.

Armée d'Orient, t
Dtrna m aur le Vardo.

Ver. KosluriUD ,1l
«ttaqué 1* lt tt le IT :

poil» eUsmand a été sntitrenu

tes adveraei ont été rédultaa au

s résoltett dani la région d* Vi
ourt : un ouvrage ennemi ■ été d

■ étalent en plaen
Important tur 1*

Li sort des fugitifs polonais en Russie

> Jwnul de Gsnéut -, tout dtvou* ptsaraml t la cause mue.

Las leuruaux polonais tt ruâtes, tels que <i Dten »,
• Ouïra .u.-. h, u Ussatit d* la Bourse ■ st tnsme le rese-
Uonnsir* • Nouhm Wnmti u cansacrent tous les Jour» de
long* srUctti i le quettioa des (ugiUfs évacué» par tore*
du UjrraiDt occupés par Iss Allemands, tt 0» flétrissent
ire» sévèrement Is* ■guissmacla ds» autoril** (russes) qui,
dan» un coupable svauulsniect, cantratgualsnt t* population

■ 'aurait Jamais quitté Is soi n
tt cbassiiaiit dsvsnl aile».
Or il sst csrsctértsUqui qu*

lurtis » (itrçaJl portuul uns t,
tatlna, M malntsntJil qua U fr

a »on propre gré, «lies

a «ooliss ehlnoi»

a taïgas ds
i mot ds

la Slberia ortealal* par Iss Polonais fugltift, t
•olonlaer et* région» désertes par Iss Polonais,
aSDOcsmrnsnt 1* Journal, al on Iss j amenait d'abord comme
•ovrlsu-», peut-être j rssteraient-ll» pour d* ton et contri-
Duiraient-lia. psr la sorte, t ta solution du problème tou-
Joura al dlfflcilt d* la colonisation d* l'Kilréme-Orlenl
rusas n. Ainsi la» Polonais, déjà st éprouvas, «puisé» d* Isur
•al Datai, runtés, sipalrlss, pour comble da maJhsnr, seraient
dMUnéi t cotonlaer las Ulgas albériiiune*.

Malgré l'appel *t l'intervention de» députés polonais t
It Douma, aucune amélioration n'tet survenue dsnt le sort
ds» fugitifs, D-spr*i une lettre de Voronége, pnbllée dam
a Roussfttva VttdomosU s, de rnomse troupesui humains,
■nltisés dans lt» wagon i comme du bétail, ou se traînant
à pied sur Isa chauaaéea boueuse», aont abarrtés droit
devant sur, on ne sait trop où, souvent privés de nourriture
pendant quelquss Jours. Les maladies et Iss épidémie* s'en
■cllsul tt on manque dt Mcourt asnllairea Dsna les train»
des fugitifs presque t choque station on ratirt des vtsgon*
Es* cadsvrea ; lia j rtitent touvent des Journées enLérea.
Lea baraquée qui aarvent de reluge aux fugilil» sont don»
an état épouvantable Parmi las évacués tO k 60 % ont
perdu leur* Ismilles tt cherchent des enfants, des maris,

Poltovo. lui ai

il neoei

i Khari

au gouv

int ds KleB, d'après Iss
mple Jusqu'à 300,030. A
1 qus des Internés dvllt

i 30,000 per-

Bnnis. n ojam rien k m«ng»r, »ouvent Ils pillent les vtl-

s-our ss réettauffer. An gouvtn
• ftouiihlvn Vlfoomortl », on a:
Perm, od jusqu'à présent 11 n'y

Jusqu'à 100,000.

Ds* milliers d* paviim, snai

lt* forets, soi «avirons i

quoi a* nouri»ssnt-il», et
a» qu'il est tmpossicl* ds

e la iG*zErra l

LUNCH EGYPTIEN

ooittii fautsyis ibt b

GoUlfLe Marlbrougb, Iftchenar, Lord de Khirtoum,
l'an .i-t-ei, gusrre. Vojsge myatérieux, comme 11
conviant k un émissaire d* celte importance. On t dit
qua s'a*! à l'Egypte que v* ss (otlioitud*.

U-bM U lui faudra une armée. Anglaiw > Oui, uu
peu ; mal» aurtout canadienne, austrtuenna, indienne
et /reneoitt. L» France n'e»t-e!la pas U « favorite u t
bpéroa» qu'sion 1* vtlllsDt général Uarefcand sera
Cvsérl de ta blassurs N'est U pis désbrné plu* qu'aucun
•air* pour commander le» troupe* fttDcaise* det'inée»
à dtiaodrs I r g,;.te ànglai**. - le haut oommiode-
meut da Lord kiicheuer ' L' • Potenla cordiale » pour-
rai; elle lue m liais «yuibolitéis que par la ootlabo ration
da ces dsnt homme» pour I» plu* grande (luire
d Alb,on >

Cette aluanoa, l'Anglalt pourra enfin la tceller pet
un geaU courtois : aa beau Jour U tnvileri ton
•ubordonoé (rancsit a un petit • lunch - 1 t'tchoda.
Avoues qu'on ne saurait être plut (a la ni ni pluitublil.

L* repas m panera bien. Mail su destert, tout d'un
coup, Hsrcbsnd déiiendr» pensif. El Kitcbener de lui
demander «vec son plut doux sourire: uQu"y-s-t-ll, mon
brav* uni français t Psrles-1 H* vous gtnet pss 1
Vous avss quelque chose sur le ttomack. »_

Et Uarchand i > C'eut vrai. Lt vu qu'on aat uni
maintensnl, on paut bien être frano. l'eues, Kitcheuer,
an luncbaat gentiment assit là vis-à-vis ds vous, Je n*
puit m'*ropécher de p*n*er à noue dtrniira rencontra
ici-menu. Vou* vous rappela Ml j ■ plu* de qui ru*
ont de cals I ilon Ditu, qus ca partit loin 1

. . . sson upédition avait duré doux U». Sa
France, on n'avait depuis quelque temps plut da ma»
nouvelle* j me* smii même m* croyaient perdu. En
effet, il y tvtit des chance* : une poignée d'homme*
Inversant l'Afrlqut 1 Car n'est un Irsnssfrlcsin que
nout rêvions, non pat vertical, comme ls vOlre, mais

Le point d* départ avait été l'embouchure du Congo.
Puit vint le Sangba, l'Oubtnghl, U Soué, U Behr-ek
Gaul. Uti» c'était un autre fleure qu'il nom fallait t
le Ml i li Ml 1 Entendei-voui su bit ton «lapotemant
rythmé P Qusnd nout l'entendîmes au loin, ce fut un
•aul cri pumi nous ; • L* Nil t s à peu pria oommi lt
célèbre cri de* dix mille Grec* d* Xénophon j u lt

Enfin, nout touchions l'Egypte, la éolonia de
«ipoléon, d* Kléber. Seulement, du haut des Pyra-
mides, ce n'étsit plut quarante tléol** qui nout con-
templaient, comme Jsdis le* troupe* nspoléonlenn**,
inaii quusnte si on 1. . . Aussi, k peina débarqués,
nous plantâmes I* drapeau français. 11 était tout petit,
msls le grand vint du désert U déploy* 1

Puis......tous ssvet 1* net». Car voua «n étlts 1

Va que nous tomme* unis, ai bons araht mainte-
nant, ]* peux voua l'tvouwj 1* moment, où notât

■me drapeau, fut l'heurt la plut
ti frappé d'une balle, Ja ne souf-

terrible de mi
Champagne, je
jfri* pas autant. Car celle fois, contre lu Allemand!,
Tel fut mon devoir, Je me aui* battu, UndU qut là-
bas, Ja u* pu» mSme pat dégainer. L'Angleterre cligna
ad* l'oeil, nous menaça de I» guerre, U y eul à Londres
'uns due us ion entre diplomate!. Et nous dume*
(décamper, tondit que vout vout inttalliet.
j Souvent je pense que lei Allernaudi, dant les an-
jnée* svant ls guerre, ont été dant une situation qui

jfler labeur votre regard glacial, votre geate occapareurl
| Mail je tais bien tout cela c'est du passé. Et ca
'maliu, uous avons passé en revue nos troupe* qui
j frtlerniialent. A propos, avei-vout remarqué, il y a
J troit foil plua de Français que d'Anglai» }.... Je cannait
j déjà une quantité de met Iroupieri. Beaucoup de
j méridiomuï : un boulanger de Perpignan, des amar-
i reurs de MarscïUc, des paytana de la vallée du Bhont,
l,*n gara de Taraicon. Oh, pu Tartsrtn. Pourtant, ja
mis persuadé que, de retour dans ton ptyt, il uun

| S'il rentre, le ptuvre I... Car nous ne «ommet pu
1 prépsré» à cttte guerre dont le désert, nout noua at-
\ tandlon» à une lutte tur lu bordi du Rhin, et non
j pu tur la presqu'île de Gallipoll, ni dan» le» Balsa ni,

ni dant vol colonie*. Lea Italiens, eux, ont de la
, ah an ce t lit oui leur u tacro eooitmo s qui leur permet

d» ne pu faire tout Ce qae vous commandai.

Util nout, c'est autre chose I Noua combattont

pour le u Droit », o'est-à-dir» pour qu* vous gardiea
t'Egypt* qui n* vous appartient pu et d'où vous nout
tvet naguère expulsés, pour que vous puistiex gtrder,
Lemnoi, Mvlilène.... tt le rettel

Qui aurait dit cals, alon f Quelle double victoire
pour vout tutrei-l Je ne »ult plut rien, moi I Nou»
obéisson». On envole des Français dant te» Bolktni,
on lea enverra bientôt aux Indet 1 Joffr* va chercher
tes ordre» à Londres ! lnslallet-vout à Ctltit, k Mar-
atille I Ditpoaex 1

Au bout du compte, qu'avet-vout fait pour noui
jusqu'à présent i Vout été» nos maîtres. Vous noua
«mployei comme instrument de voire domination

mondial*, comme pion dans votre jeu 1____Je vous

voit lourire. Sourire, compie la premier* foi», quand
Je dus baisser notre drapeau, ici monta 1 Ftchoda. Oh,
messieur» lu Anglais, qusnd je regarda tu fond da
moi-même, combien je vous hait I ■____

Kitchenu, latsé de cet discourt luperflui, t'ett'Ievé.
H t'approche de la fenêtre. Le désert parait comme la
gueule d'un fauve, ouverte, toute prtle à dévorer du
arméei entière*. Au loin, uu bruit sourd. Est-ce le ton-
nerre du canon ou les ruglaaemenU des lions? Seul, un
group! da flamands rote», perchés dana un étang, met
un peu da grlca dans la payaage morna si grandiose.

Sur un coup de tonnelle de Kjtchener, deux serri-
teurt tont entrés. Montrant Marchand du doigt, Il leur
donna l'ordre ; ■ Tek* tbit man away la — u Ftîlc»
eortir cet homme, il troubla ma digestion I ■
 
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