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CENTIMES

Charlcville, le & Novembre 1915.

Gazette des Ardeniies

JOURNAL DES PATS OOODPÉS PARAISSANT TROIS POIS PAR SEMAINB

LES BOURGEOIS DE CALAIS

El k i août i3*7,nl* sortirent de Calai*, te livrjo.1
volontairement *u roi d'Angleterre, pour uuvci le
MM ils 11 fille, Cir, Wfflmi diaait lire Euttache, qui
marchait «n UU : a Grande pi lit cl grand mfcL-f sertit
de laitier mourir un tel peuple, par lamina ou autre-
ment. ■ El almi ila cheminèrent, eux bourgeoia, uni
arme*, uni hallebarde, eani dague, lien que par un
gctle devenui hére*. El quand Ui lurent devant le roi
'l'Angleterre, celui-ci m tint coi, car ■ 11 naît le coeur
é^dur el 11 enflamme de frand courroux qu'il ne put

Aujourd bui, par contre, le roi d'Auglelcrre pcul
débarquer k Calai*. Ton! I ion lise, ui:i courruux
aucun, le lourire lui levrc*. Ce Calait qui a\ail élé
l'enjeu de tint de guerre* entre l'Angleterre et la
France, qui liait élé sauvé el gardé au prix de tant de
peines, aujourd'hui on le cède k l'ennemi devenu ami.
Et, du moi m il y i un au, au commencement dei Ulu-
lions de la (ruine. In bourgeois de Calai* eux-méme»,
oubli .-ux de la masse du pané pour un prêtent fugitif,
arriére-petit -Oit des ni grandi bourgeois, te gauaatkut
en voyant le« Anglais débarquer che* eux.

On ■ dit que primitiicroenl Rodin avait eu l'inten-
tion de poêler le groupe d'airain de tei six atatuea ra-
meuse) aur la digue. Elle* dénient regarder la mer.
Elle* devaient mareber, aorUnl dea pierrea de li Tille,
contre le n*)* ennemi, dont le falaise brille au loin,
Recules, tu; bourg.an de Calait, caches-vout contre
l'Hoir] de Tille, deiccndci dîna le* rares I L'heure ne
vout appartient plut. Albion eel derenue l'« unie .. I

tt pourtant, c'est l'Angleterre qui a brûlé la Fiance

îl-Hélénc, Aujourd'hui elle t'y prend autrement;
elle ne détache plut de U France une persona* unique,
pour l'Immoler ; elle l'eel approchée doucement ; et
c'ett la France entière qu'elle prend dam le* brai,
qu'elle embriuc, qu'elle êtreIni, qu'elle étrangle I
Jtmiii elle ne lui fil autant de mal, qu'étant ton amie I
Dabord, elle gliua de* promeut! dini ici oreillea
de tel homme) d'Elal. Elle U amidoua tvec le Maroc,

; du doigt Contlanlinopk. Elle
hélnil ainic-louicnt la Belgique, elle regardai! la Scrbk
avec indulgence, comme un enfant terrible qui aiist-
• inc un peu, mail qu'il ni opportun de l'attacher. Puit,
l'Allemagne diplomatiquement bien encerclée, elle
ittcudsi), comme un éliaogleur qui lient le cou de ta
victime dam l'élan de tei maint, que l'opération faste
tout ton eflef. Possédant U plui grande (Lotie du
monde, elle te lamentait lur le* armcmenli dei autrea,
criant au ■ Hilitariirue ■ 1

[.'Angleterre n'avait qu'une idée niellrettc. U lui
faillit éclater l'Aliemifoe, la jeune concurrenlc dini
le commerce mondial. . . Cela, elle ne le dit I per-
sonne TailulTc ne déifie pal tes projeta. Ne coonai»-
ttnt que ton inlérct, il tait te donner l'air de ne vou-
loir que l'intciél dei autre*. Jusqu'à ce qu'il let tienne
tout dont le creux de ta main.

Autai daua cette guerre inglu-allemaiule. elle,
l'Angleterre, deacendit en dernlrr lieu dam la lice.
Son génie d'hypocritie réuaiitaait à faire croire qu'elle
ne vu.ut que aaurer Ici autres. Et pourtant, c'ett as
guerre i elle, celle qu'elle délirait, qu'elle tppeleit et
préparait depuil dix nu, u profitable guerre continen-
tale, comme il lui en faut une de tempi en tempt. Elle
n'val pu comme lidy Macbeth, une lac lie de aang sur
ta main ne la gêne pu,' Ella reucmble plutôt à celui
qui tî facilement l'en lavait le* main).

Main la France commencerait-elle à voir clair 5 Hier
Delcasié, le promoteur le l'Entente cordiale, l'ami,

n

l'aolion de Saloniquc. Se' ter

ment, lui, dont toute la politique inglaiie ne fut qu'un
grand oubli, que c'eal 1 Angleterre qui cliiaaa U
Fnuoe d Egypte, lui vola le canal de Suer el la toulDeta
k Fichoda > Quelle Ironie, d maintenant celle même

Et vraiment, I ironie lerail double, ti le bâtard vou-
lait que de tout 1-e politicien! de France Dclcaeaé fût
le premier à ne plut vouloir marcher d am cette voie du
suprême aacrilice, où ta poliliqus fatale pouua la
France, où, pour piyer ta dette d'erreura el d'orgueil,

viilUnce, aveo iVllema'gn™ victoVleuîe' ^ ™? ^
Quelle bonne consolation, n'etl-c* pu, ti cet politi-
cien) aveuglé* par la vanité el let parti) prit, qui t'en
vont glaner dîna le* campagnes dm dernier* liommci
de France, uni voir combien u c'ett grande pilié ot
grand méchef de laitier mourir Lout un peuple »,
pouvaient un jour, variant un mol célèbre, dire à leur
pilric en deuil : Toul fil perdu, /on l'Angielrrrc I

BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS

Grand (Jeartitr itaarsl, î agvembra 1(15.
Th/tlre d) la guerre d l'Ouesl.
A put quelque) violent) et bruiquei uuula d'ar-
lilterie contre la Butte de Tabule et de vivee-cinonmdci
tur le fronl entre Meus- et Moselle, U n'y ■ rien d'euen-
llel k ti griller.

Thrtlre de la guerrt i VEtl.
Croupi d'armée du ftld-maréchal ton Hirtdtn&urg.
Au *ud de la vote ferrée de Tuckum-Bige notre il-
iaque ■ fait de nouveaux progrèt dei deux cotée de l'Ai.

Devant DOnaburg on a'eit hier encore violemment
battu, Pluileun fortei ittequei ruttet furent repoue-
téet avec dee perlea tinglintai. Let combat! entre ira
laci de Swenten et llien eontlnuenl. Plu* de 5oo pri-

Bien de nouveau.

Croupe d'armée du général ton Linti/ioîn,

Lee Ruttet easiyerent d'arrêter notre avance, a
l'ouett de Ciarlorvtk pir une conlrc-iltoque, pronon-
cée aur un large front el en mittct profonde), U* ttlnt
repouteét avec lea plut lourde* ptteM, iprêt quoi noi
atUquet furent conunuéel.

Prêt de Slemlkowce let Hmiet étalent parvenu)
patstgêremenl k pénétrer dana lea position) dea trou-
pe! du général comte von Botbmer. Par une contre-
attaque noua avont reprit noa tranchée), en fartant

towee fut reprite d assaut pour II plut grande partie,
iprêe dei corpt 1 corpe icnirnée, dîna leiqueli noui
ivon* encore fait >,ooo pritonnien.

Thiitrt ii Ui gutrre eux Ballant.

Au nord el au nord-etl de Cieik la tortïe de la
région montagœuie eu lud de Grn. Milammak, dé-
bouchant dan> la v)llêe de la partie oueet de la Moravt
(dite Golijtkt) eit forcée. Cacik nt occupé. Le* htu-
teuri au aud de lLngujerec ion! priées. Dee deux
c&Ut de la M • la ligna générale : Begrdan-Detpo-
tovac eit franchie.

L'armée du général Bojtdjieff avait pria poaiettion
dan* Il journée du II Octobre de 11 hauteur 1 l'oueet
de Slalina,* la route de SnJacevjc-Soko-BanJ* tlnii que
drt hiuleura de> deux eotêa de la Turlja, à 1*6*1 de
Svrljig, Dint la vallée de la Nltavt, au nord-oue*l de
Beli-Pilanki, Vrindol fut dépatté.

IhUtit de la guerre à l'OueK.

(au nord-etl de l'endroit du même nom) un taillant de
tranchée d'une largeur d'environ ioo mètre*, expoté i
étie débordé, fut méthodiquement évacué pendant 11
nuit. A l'etl de Péronne un avion anglaii dut allenir
dam le feu de noire infanterie i le pilote (officier) eil
prisonnier.

Thédlr» de ta guerre à FM
Croupi 'a~armit du /eld-marJchel uon lltndcnburg.
Devint Dilntburg Ici Buitce conUnutrenl leur*
atlaquea, Prèe d'Uluxt et de Garbunowk lUcl turent
[epuuuée! | quatre fol* le* Buitct iseaillirenl vaine-
ment, en lubieunt dea perte* eilraordinaire), no> posi-
tion) pria de Gateni. Entre le* laci d* Swenten el
d llaen notre ligne dut être repliée ; ici leaTtossc* par-
vinrent k occuper le village de Mikullchkl.

La tituat.ou ctl tina changemcnl.
Croupe d'armée du général ton Llntlnjrn.

'Au canal d'Oginsky une poussée ennemie contre
l'écluse d'Oiaritchi fut rrpouuéc. Del deux colét de la
route de LilOwo—CiarloryU lei Russe* furent de nou-
veiu forcé! i te retirer nlu* loin ; 5 officier), 66o hora-
met furent fait! pritonnien cl nout avont paria 3 milrail-

Le* Iroupet du général comte de Bolhmer comhal-
tent encore pour II potieielon de ta partie nord de Btt>

rUdfn de la guerre aux Balkoiu.

U)ioe eit occupé. Li routa de Cacak—Kragujnac
ctt franchie. Det deux colét de la Morlva, l'enneiui
rétlile encore oplniltrement.

A Kragujevec 5 cinone compkls, ao canon* sant
affilia, sa lance-minei, plueieara millier* de fuiili el
beaucoup de muniliom et de matériel ont été pri*.

Lea troupea allemandea de l'armée du général von
Koevett firent hier 36o pritonnien et prirent i canon*.

L'armée du général von GalloiU a fait din* ce* der-

L'arméi dil'gén'éraï llojxljiefl'» l'ennemi k

l'cat de Planinica dei deux cillé) de la roula de Zaje-
car—Paracin, faitant a3o pritoonjer* et prenant i ci-
nout. Au tud-ouett de Kujacevec lea Iroupet bulgare!
poureuivent l'idvertaire ; elle* ont pri* la lèle de pont
de Svrljig, franchi le Syrljitki Timok et avancent au
délà de la montas/ne .1- l'l,-t iiljj mJlret) el de 11 GuU-
jintka (i369 mctrci), vert 11 i allée de la .Ni sa va.
3oopritonnien el i milrailleu*e* lombêrenl entre leur!
mains, Lea troupe* qui avancèrent dam la vallée de la
?fi*ivi e«qulvèrent une iliaque de forer* tupérleurea [
Il montagne de BogOr(n6& m ires), 1 l'ouett de Bell-

BlUCTMS OFFICIELS FRMÇAIS

an Chan)pagne aur tout le Iront de l'ouvrage de la Courtine
Noua tominea reelée en poeacaaion tleaposiuooa couquiaei
! l'esL el i l'otieat. le* Allemands n'avant :■': :■■< qu'a, r*
occuper au centra quelque! perlions Jt tranchées où le coin
bal tt pourauil a la grenadt avec tthamenienl.
Rien d'imparlant 1 aignaler aur le ras la du Iront.

Périt, M ectobri IBIS, 1 biiucb.
La, lulte l'ut poursuivie pied k plei an Champagne li
centre d* l'ouvrage de a la Courtine ■ avta dee llucluatloni
dt peu d'étendue.

Um altaque bruaquéa au nord-ut de Meaalgu noua
rendua maitraa d'une trenchte allemande a proximité d
pe .lUont que nout a\

Des actions d'artillerie particulière!
langée* tout tlgneléea an Belgique,
Steenabraete, elml qu'an nord

front Heltaa-
t en Hache el

dans la région dt Hodtnoour*.

L'ennemi a dirigé tn Champagne on violent bomturJa-

Dam lea Voigi
achevé eu Relchac!
ennemie boutevonée par cotre cou

prononcé une cenlrr-allsqne, qui a éli

o Itlï, 1

u nord de

de lorptllo particulièrement violent) a
l'Aisne, dont It tecleur d* PuitnJalnt tt de Quinnevlarte.

lin Champagne, le bomhardenient réciproque, précédem-
ment tignalé, t'ttt pounuWi eu coun de le nuit dana lie
mémta régiont de Tahu» al de Uolaona de Champagne,

Rien k tigno^r tur la raat* du Iront.

Paru. » octobre 1915. loir

te pouranlvent en
i portion) dt l'ouvrant da
la Courtine encore occupée) par le* Allemand! noua avont
réalité aujourd'hui nn trée eenalble progrée en enlevant k
l'ennemi, tur un front da ISO métré* environ, ptatleura
tranchée) qui] a défenduea Juequ tu dernltr moment evee
1s plm extréma acbarnemenL Nom avont lait KO priaan-
uieis v.i'jjti uont un commandanl da compagnie el deux
ofhclen. Lai Alteinandi ont perdu in cuire praa dt 100 bom-

Sur le front de

Lfrralnt, bcenbardement allemand peu il-
algnalé «Dtra la forêt da Parroj et la
Uert* j a répondu par dea lira atneacea

1* bol*

nemle. Au tud-til dt Souchei, le
la matinée, une altaque aine li

Clinmpegne, le lutte se pourvut encore dans ta région
Courtine atec uu plut gr^uil a.-lia.:.tmenl ; l'ennemi
é h quatre rrprircs de nou> reprendre le) tranchée)
laaa hier. Cea quatre conlre-altaquee ont échoué
ttement Jc.anl l'énergione rétlalance de noa troupee
it maintenu partout ta progreatlon réalisée.

GUERRE ET RELIGION

allemand la coniefence du CatAoltaitu dei pav
Ce dora mOllall une réponr* Ella ne i'ul pu (uti
Eiit lui fui/ru d dlçm aulani fut ra/taçua avait 4\

LES 0B1GINES DE U fiOEERE MOIDIflLE

i'iprh let fiUirttiirJ dei htlsnccai di U Trfpli bUsté

Pu Kaju. Ht Lira tu ch

■ , La Hu.ne a lait éclater ta guerre par u mobili-
utlon générale ordonnée 1a 5i jnlltet, meturc
ojal au vu et au tu dea homme* d'EUt rusaet,
rendait la guerre inévilabia pour l'Allemagne.

î. Tous le* prétexte* Invoquée par le Gouvernement
ruaee en faveur de la mobilitttlon Kénértle SOI1t
dénué* de fondement. M let meturea mtliljirea
priaea par I Autriche-Hongrie, ni dee meturet
ittribuéei k l'Allemagne ne luffitent k juttifier
cette mobliiulion générale. Bien plut, le Gou-
Ternement mue a ordonné la mobilisation
générale immédiatement iprè* que l'Autnche-
Hongrie, gédant aux démarche! de l'&mpereur
4'Alteinagne k Vienne, l'était résolue I une con-
ciliation déritive dant le conml lerbe, et avait
fait part da cette réaolution i l'ambauadeur d<-
Ituaiie 1 Vienne. Donc, par u mohiliution géné-
rale, la fluaaie a provoqué la guerre dana un mo-
ntent ou I* démarebe conciliante de l'Autricbr-
Hoogrie ranimait l etpoir dant le maintien de
la paix.

I. D'apte* ta Aérlarattoai a* début de la criée, ta

ig juillet *u toir la promette du concoure ibsolu
de 11 K rail ri-, promette qui, tclou toute vrai te m-

blancc, était doublée per

c de l'appui

i. La Fnn<

a donné k la Buuie la promette de
ion concourt ibiolu, qu'iprè* certitude acquite
par le Gouvernement françaii de la coopération
de l'Angleterre. La certitude de 1a coopération
rie l'Angleterre a été fournie lu Gouvernement
français par la confidence que le Secrétaire d'Slat
angttii dea Affaire* Etrangère* i jugé k propo*
de taire é l'ambauadeur de France, dan),1*
matinée du ig juillet, au sujet de ton intention
de faire défi k l'amhaaudcur d'Allemagne. :
, s Ij-i personne* dirigeante* de 11 politique *n-
glaitc étaient moralement liée* dèi te commence-
ment par l'en le oie avec la France, Si e|e*
n'éliicnt pu réaoluei d'avance k participer duit
toute* le* circontUncc* k une guerre où 11 France
le trouverait entraînée, ellea «ont arrivées k cette
détermination dant le courant de la acmulnc

eaulç. de l* poliliqi

qu'une guerre é . niae de la quettion tclbe
n'obtiendrait pat la taneLion de l'opinion publi-
que. Elle* ont donc concentré leur* effort*'en
suc de créer un prélcalo de guerre plausible
lux yeux de l'opinion publique anglaise. Ce
prétnlc leur a paru tout trouvé dan* la neu-
tralité belge, compromise depuis det innéee far
1* Belgique elle-même, e( dont la reapect en ta*
Hé conflit n'entrait même paa dana let intention!
'e l'étal-major inglaia. Cela reeaort dea déclara-
li"na de l'attaché militaire anglala i Bruxellca.

l'edteeear ruliimatum t l'Allemagne k

l k l'ambauideur de Fr»

glelerre con.idéreriil comme un corut belii 1*
■impie passage de la Unité allemande par 1*
canil ou par la lier du Nord. Ce qui prouve
encore il quel degré 11 violation de 11 neutralité
belge n'était qu'un prétexte pour le cabinet bri-

Cet /aiit irréjulabln Conjirmti par lit publi'c*-
(iont ojjicitllti det Couternnnenlt de ta Triple En-
Unie, réduittnt s neonl, deuaiil le tribunal it
l'histoire, l'ollégolton iaprti loTUrlIe l'Allemagne t
voulu cl a provoqué ta guerc. La Auuie a ili l'in-
eendiaire. la Fronce el r*nglelrrre, les eomplïcu,
comme les paget qui précideni en /ouniilJfni la
preure.

Il n'Ailrc pas dant le cadre de celle brochure de
procéder ù de* inveiUgilloni profonde) aur lea source!
du fatal enchaînement da- faita et d'aclea oui, du
34 juillet au J toût, ont allumé la guerre la plui
effroyable cl la plu* unglante dini l'blttoirc du

Une aeulc indictlion tuffir* ici : ce* faits et eel
acte), lea purolci d'un Grcy, d'un Combnn el d'un
Sasonoff, le* Bgiuomcnt* du Premier Lord de l'Ami-
rauté el du Géiiériliitiiiio rutto — parolet et laits qui
temllent bien mesquini en prétence de 1) grande

fetlaliom )pp)rentet, lurvenuet lu momeol décliif,
de* force! dont l'aclion continue et forma l'histoire da

Pour la Buuie, o'eit l'upiretion i l'hégémonie en
Orient, devenue doublement forte depuil u dêftite
dam la guerre avec U Jipon, et la ferma réaolution
de vaincre, La bonne charte* da luccè* une fol* donnée,
toute ré*i*txnoa daa Puissance* de l'Europe centrale.

Pour la France, c'ett la funeete orientation da toute
u politique vert la pois négatif di ton déair implacable
de revanche, mélangé k 11 peur, d'où t'eatuit 11 dia-
poeilion k t'allicr k chaque puiutnl ennemi de l'AUa-

Pour l'Angleterre, s'ait l'envie du commerc*nl
enten toute concurrença nouvelle, 1 ooeUllté lnilanc-
lîve contre 11 plut forte Pultunca du continent, et U
vieille tradition d'abattre toute velléité d'extrntion.
maritime de la part d'une nation continentale.

Cet force* hétérogène* ont Uué la trame da
l'eu le nie, instrument terrible entre le* main* d'un*
petite minorité réeolue k la guerre. Instrument da dan-
ger uni remède pour la grande majorité pacifique dea
population! ruasea, française* et englaiee*.

L'altitude de le iluuie envera L Au (riche-Hongrie
dans la quettion terbe fut l'épreuve dédain pour
l'entente : il eit non de doute qu'un mot de refui
de la France eût suffi k retenir le parti de la guerre en
Russie; il ett au moin* tret vrataemblable qu'un mot
* de refus de l'Angleterre tût retenu la France; maia U
est absolument certain qu'un mot d'encouragement de
l'Anfleierre devait auurer lt prépondérance aux
chauvi ot de France cl lux ptrtiiant de la guerre en

D'autre part, une abelentlon de la France on d*
l'Angleterre ne pouvait que rompra 1* Triple Entent*
et déterminer une orientation nouvelle de toute k-
poliLquc européenne, orientation dont le rétultat, lcdn
d'établir nie estai renient la prédominance d'un aeul
Etat, eûl au conlralr* facilité k abaque pulaunoa k
légitime revendication da *e* droite.

Devant le choix entra 1* maintien da l'entente al
celui de la paix mondiale, lea homme* d'Etat anglaii
et franpaii, embarrasse* dam leur* proprea fileta par
tuile da longue* intriguée, oaclavae de coterie* guea>
rièret, ont ucrlfié la paix du monda k l'entente. En
évoquant la ulnteté de* traitée éeriti et non écrit*, Xk
Ont tu entraîner k majorité tk l'opinion publique de
leurs paya dam celte catastrophe um précédent.

Etablir k Juala balança, entra la reaponsibitlté In-
dividuelle et k fatalité, telle eat k tiche qui Incombera
aux historié ni.

r i M.
 
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