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Rzepińska, Maria: Obraz w kościele w Kalwarii Zebrzydowskiej: Przyczynek do potrydenckiej ikonografii franciszkańskiej
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20541#0042
UN TABLEAU DE L’£GLISE DE KALWARIA ZEBRZYDOWSKA. CONTRIBUTION A LTCONOGRAPHIE
FRANCISCAINE APRES LE CONCILE DE TRENTE
Dans un auteil lateral de Tegliise des franciseains
reformes de Kalwaria Zebrzydowska il y a un tableau
intitule La decouverte du corps de saint Franęois par
le papę Nicolas V. Son titre lui a ete donnę par J. Sza-
błowski (Catalogue des Monuments d’Aart, 1953), mais
ni lui ni personne d'autre ne :s’est occupe du tableau,
de sion icoMograpMe, d-e sa provenance. Le tableau, fort
terni et repeint dans sa partie dinferieure, eist u;n exemple
de Tioonographie firamoiseuine diite d’apres le Concile
de Trenie. Son isujet legendarne, extr'em©memt irare, a eu
sa source dans le fait que la localisation de la tombe
de saint Franęois esit reste iinconnue pendant tres long-
temps. Les moines, craignant que la precieuse relique
puisise etre volee, ont mure le eercueil du saint a Tegli-
se inferieure d’Aissiiisie.
La correspoindance, gardee diatns las archives du Va-
tiean, prnuve qu’aux XVIe et XVIIC siecles les recheir-
ches de la tombe n’omlt apporte besultalt. II n’y a qu’u.n
document, datę de 11568, ou Tom trouve le recit du Car-
dinal Eustorgio qui, en 1449, aurait ete le temoin d’une
viisiite nocturme, secrete du papę Nicolas V accompagne
de quelques personnes a la crypte d’Asisise. Ils y ont
vu saint Franęois debout, les yeux lev(es; dl n’etait .ni
vif, ni rnoirt. Le papę s’esit agenouille et il a isouleve un
pan de 1’hab.it du isiaiint pour voir les stigmates d’ou le
sang ooulait toujoiurs.
Ce recit a ete limprime pour la premiere foiis dans
une oeuvre de R. da Ttoissignan a Venise en 1586. II a
seiwi de source a Phiilippe Galie qui, en 1587, a publie
une gravure representant la seene decrite ci-dessus.
Plus tard elle a ete repetee dans d’autreis compendia
ayainit pour sujet la vie de saint Franęois; elle a ete
ausisii ireprósentee dans la pelnture dont quelques exem-
ples proviennent de la France, un exemple de la Bei-
giąue et un autre (actuellement dans la cathiedrale de
Włocławek) est dWigine flamando—espagnole. Pourtant
la composition des gravures flamandes et des tableaux
franęais est differente de celle du tableau de Kalwaria.
Par contrę une gravure italienne du XVIIe siecle, gar-
dee a Romę au Museo Francescano qui collecitionne l’ico-
nographie firanciscaiilne, lui ressemble beaucoup. La gra-
vure est executee diapres le tableau dispanu de Cesare
Ser met (mort en 1668?) dont les oointacts avee les fran-
ciscains d’Aisis.ise et d’Ombrie etaient tres vifs et qui
travia)illadt deja tout au debut du XVIIe siecle.
La d)ec!oiuvertie de oetite gravure confirme la tradi-
tion, notee dans les invenitairieis' du couvent de Kalwa-
ria, concernant la piroveniance italienne du tableau. Les
documents), eonservies dans les archives, indiquent qu’;il
se trouvait dans un autel de „la pr.emiere eglisie”, con-
saoree en 1609 le 4 octobre, jour de fete de sainit Fran-
ęoiiis. U etaiit l’un des principaux paltrons de la fonda-
tion Zebrzydowski, dl faut en plus souliigner que les
ancieinis chroniqueurs de Kalwaria ne se servent jamais
de la denominaltion „bernard,ins”, mais ills parlent des
franciiscains observantins (fratreis miinores de obs'ervan-
tia). Fiinailement on a accepte en Polegnę la denomina-
tion employóie a Theure actuelle qui derive de saint
Bernardin de Sienne, pirincipal defenseur de l’ofosiervance.
Un document qui rend compte de la peregrinatdon
de Jan Zebrzydowski, fils du fondatieur, et qui n’a pas
ete ipublie jusqu’a nos jours, repond a ila question com-
ment oet imposant tableau (286 X 190 cm), peiint dans
le style tenebroso est arr;iv,e a 1’autel de Kalwaria. En
1605, Zebrzydowski ailla en Italie, en Espagne, en Fran-
cie„ et puls de nouyeaiu en Italie. II y fit la connaissance
de nombreux eicclesiaistiques et des laiquesL II ,revint en
Pologne ©n 1608 et aissista a la conseoratiom soleonelle
de 1’eglise. U est tres probable que c’est lui quii apporta
le tableau qui est peu,t-etre le tableau „disparu” de Ce-
sare Sermei. Pour pouvoiir le eonstater ,sans faute, il fa-
udrait trouver et examiiner d’autres travaux de ce ipe-
intre, presque totalement oublie a Theure actuelle, men-
tionne a peine dans puielpueis1 publications litaliennes du
XIXe siecle se rapportant a TOmbrie et a Assiise La
restauration professio;nnelle du tableau est en plus indis-
penisable.
FRANCISCAINE APRES LE CONCILE DE TRENTE
Dans un auteil lateral de Tegliise des franciseains
reformes de Kalwaria Zebrzydowska il y a un tableau
intitule La decouverte du corps de saint Franęois par
le papę Nicolas V. Son titre lui a ete donnę par J. Sza-
błowski (Catalogue des Monuments d’Aart, 1953), mais
ni lui ni personne d'autre ne :s’est occupe du tableau,
de sion icoMograpMe, d-e sa provenance. Le tableau, fort
terni et repeint dans sa partie dinferieure, eist u;n exemple
de Tioonographie firamoiseuine diite d’apres le Concile
de Trenie. Son isujet legendarne, extr'em©memt irare, a eu
sa source dans le fait que la localisation de la tombe
de saint Franęois esit reste iinconnue pendant tres long-
temps. Les moines, craignant que la precieuse relique
puisise etre volee, ont mure le eercueil du saint a Tegli-
se inferieure d’Aissiiisie.
La correspoindance, gardee diatns las archives du Va-
tiean, prnuve qu’aux XVIe et XVIIC siecles les recheir-
ches de la tombe n’omlt apporte besultalt. II n’y a qu’u.n
document, datę de 11568, ou Tom trouve le recit du Car-
dinal Eustorgio qui, en 1449, aurait ete le temoin d’une
viisiite nocturme, secrete du papę Nicolas V accompagne
de quelques personnes a la crypte d’Asisise. Ils y ont
vu saint Franęois debout, les yeux lev(es; dl n’etait .ni
vif, ni rnoirt. Le papę s’esit agenouille et il a isouleve un
pan de 1’hab.it du isiaiint pour voir les stigmates d’ou le
sang ooulait toujoiurs.
Ce recit a ete limprime pour la premiere foiis dans
une oeuvre de R. da Ttoissignan a Venise en 1586. II a
seiwi de source a Phiilippe Galie qui, en 1587, a publie
une gravure representant la seene decrite ci-dessus.
Plus tard elle a ete repetee dans d’autreis compendia
ayainit pour sujet la vie de saint Franęois; elle a ete
ausisii ireprósentee dans la pelnture dont quelques exem-
ples proviennent de la France, un exemple de la Bei-
giąue et un autre (actuellement dans la cathiedrale de
Włocławek) est dWigine flamando—espagnole. Pourtant
la composition des gravures flamandes et des tableaux
franęais est differente de celle du tableau de Kalwaria.
Par contrę une gravure italienne du XVIIe siecle, gar-
dee a Romę au Museo Francescano qui collecitionne l’ico-
nographie firanciscaiilne, lui ressemble beaucoup. La gra-
vure est executee diapres le tableau dispanu de Cesare
Ser met (mort en 1668?) dont les oointacts avee les fran-
ciscains d’Aisis.ise et d’Ombrie etaient tres vifs et qui
travia)illadt deja tout au debut du XVIIe siecle.
La d)ec!oiuvertie de oetite gravure confirme la tradi-
tion, notee dans les invenitairieis' du couvent de Kalwa-
ria, concernant la piroveniance italienne du tableau. Les
documents), eonservies dans les archives, indiquent qu’;il
se trouvait dans un autel de „la pr.emiere eglisie”, con-
saoree en 1609 le 4 octobre, jour de fete de sainit Fran-
ęoiiis. U etaiit l’un des principaux paltrons de la fonda-
tion Zebrzydowski, dl faut en plus souliigner que les
ancieinis chroniqueurs de Kalwaria ne se servent jamais
de la denominaltion „bernard,ins”, mais ills parlent des
franciiscains observantins (fratreis miinores de obs'ervan-
tia). Fiinailement on a accepte en Polegnę la denomina-
tion employóie a Theure actuelle qui derive de saint
Bernardin de Sienne, pirincipal defenseur de l’ofosiervance.
Un document qui rend compte de la peregrinatdon
de Jan Zebrzydowski, fils du fondatieur, et qui n’a pas
ete ipublie jusqu’a nos jours, repond a ila question com-
ment oet imposant tableau (286 X 190 cm), peiint dans
le style tenebroso est arr;iv,e a 1’autel de Kalwaria. En
1605, Zebrzydowski ailla en Italie, en Espagne, en Fran-
cie„ et puls de nouyeaiu en Italie. II y fit la connaissance
de nombreux eicclesiaistiques et des laiquesL II ,revint en
Pologne ©n 1608 et aissista a la conseoratiom soleonelle
de 1’eglise. U est tres probable que c’est lui quii apporta
le tableau qui est peu,t-etre le tableau „disparu” de Ce-
sare Sermei. Pour pouvoiir le eonstater ,sans faute, il fa-
udrait trouver et examiiner d’autres travaux de ce ipe-
intre, presque totalement oublie a Theure actuelle, men-
tionne a peine dans puielpueis1 publications litaliennes du
XIXe siecle se rapportant a TOmbrie et a Assiise La
restauration professio;nnelle du tableau est en plus indis-
penisable.