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https://doi.org/10.11588/diglit.6381#0391
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MAJNTINËE ET l'aRCADIE ORIENTALE.
A l'approche de la seconde invasion médique en 480, même
lenteur de la pari de Sparte, même hésitation de La pari des
Péloponnésiens. Argos, aigrie par ses désastres, et. toujours
incapable de marcher sous les ordres de Sparte, préfère médi-
ser; chez d'autres, le médisme opère sourdement (1). Sparte
prend le temps de célébrer la fête d'Apollon Carnéios ; les
alliés, à son exemple, allaient s'abandonner aux joies de la pa-
négyrie olympique (10 au 20 aoûl 480) (2). Sparte se décida
en lin à expédier aux Thermopyles ses 300 Spartiates et 1000
Périèques (3).
Les villes, réglant leur effort sur le sien, promirent beaucoup
el donnèrent peu. Chacune d'elles adjoignit à Léonidas une
petite troupe avec ses cadres (4). Il y eut en tout 1120 auxiliaires
arcadiens, dont 500 Tégéates, 500 Mantinéens, 120 Orchomé-
niens, et 1000 hommes des autres cantons, qu'Hérodote ne
désigne pas nommément. Ces chiffres, reproduits par l'ausa
nias (.">). représentent une faible partie des effectifs que chacun
des Etats contribuants eût pu mettre en ligne avec plus de bonne
volonté. Mais, comme ils sont proportionnés à l'ensemble des
hommes capables de prendre les armes, ils donnent une idée de
la puissance respective des cités.
On constate que les deux villes de la Haute-Plaine sont sur le
pied d'égalité (6). Leurs contingents réunis équivalent à ceux
du reste des Arcadiens. moins Orchomène. L'infériorité d'Or-
chomène éclate. En somme, maigri' la faiblesse de l'effort,
Sparte avait obtenu plus qu'elle ne donnait elle-même. Dans
les épisodes qui suivirent, le contingent de Mantinée dut faire
comme les autres : le deuxième jour de l'attaque, aux Thermo-
pyles. chaque corps auxiliaire donna à toiir de rôle (fin août
480) (7). .Mais quand ils sévirent tournés, leur zèle faiblit. Plu-
sieurs chefs, au Conseil, proclamèrent la nécessilé du départ cl
reprirent le chemin de leur ville. Léonidas. les voyanl si mal
(1) Hérod. VU!, 73.
(2) Hérod. VIII, 26.
(3) Hérod. VII, 20.-J. — Dlod. XI, l.
(4) Hérod. VII, ; 228.
(3) X. 20, 2. — Hauvette, Hérodote, p. 3S8.
(li) A Platée, les Tégéates sont i:XX), les Orclioméniens (XX) (Hérod. IX, 28).
(7) Hérod. VII, 212. Ol Sè "EaXy,vs; jeata Ta;c!; t£ xal xscrà lOvea
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MAJNTINËE ET l'aRCADIE ORIENTALE.
A l'approche de la seconde invasion médique en 480, même
lenteur de la pari de Sparte, même hésitation de La pari des
Péloponnésiens. Argos, aigrie par ses désastres, et. toujours
incapable de marcher sous les ordres de Sparte, préfère médi-
ser; chez d'autres, le médisme opère sourdement (1). Sparte
prend le temps de célébrer la fête d'Apollon Carnéios ; les
alliés, à son exemple, allaient s'abandonner aux joies de la pa-
négyrie olympique (10 au 20 aoûl 480) (2). Sparte se décida
en lin à expédier aux Thermopyles ses 300 Spartiates et 1000
Périèques (3).
Les villes, réglant leur effort sur le sien, promirent beaucoup
el donnèrent peu. Chacune d'elles adjoignit à Léonidas une
petite troupe avec ses cadres (4). Il y eut en tout 1120 auxiliaires
arcadiens, dont 500 Tégéates, 500 Mantinéens, 120 Orchomé-
niens, et 1000 hommes des autres cantons, qu'Hérodote ne
désigne pas nommément. Ces chiffres, reproduits par l'ausa
nias (.">). représentent une faible partie des effectifs que chacun
des Etats contribuants eût pu mettre en ligne avec plus de bonne
volonté. Mais, comme ils sont proportionnés à l'ensemble des
hommes capables de prendre les armes, ils donnent une idée de
la puissance respective des cités.
On constate que les deux villes de la Haute-Plaine sont sur le
pied d'égalité (6). Leurs contingents réunis équivalent à ceux
du reste des Arcadiens. moins Orchomène. L'infériorité d'Or-
chomène éclate. En somme, maigri' la faiblesse de l'effort,
Sparte avait obtenu plus qu'elle ne donnait elle-même. Dans
les épisodes qui suivirent, le contingent de Mantinée dut faire
comme les autres : le deuxième jour de l'attaque, aux Thermo-
pyles. chaque corps auxiliaire donna à toiir de rôle (fin août
480) (7). .Mais quand ils sévirent tournés, leur zèle faiblit. Plu-
sieurs chefs, au Conseil, proclamèrent la nécessilé du départ cl
reprirent le chemin de leur ville. Léonidas. les voyanl si mal
(1) Hérod. VU!, 73.
(2) Hérod. VIII, 26.
(3) Hérod. VII, 20.-J. — Dlod. XI, l.
(4) Hérod. VII, ; 228.
(3) X. 20, 2. — Hauvette, Hérodote, p. 3S8.
(li) A Platée, les Tégéates sont i:XX), les Orclioméniens (XX) (Hérod. IX, 28).
(7) Hérod. VII, 212. Ol Sè "EaXy,vs; jeata Ta;c!; t£ xal xscrà lOvea
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