CHAPITRE XL
PÉRIODE ROMAINK.
(depuis 14T> avant j.-C).
La Commissioi
sénatoriale
et Polybe
à Mantinée
(MO).
Antigonéia
prend parlipour
Octnvc
' :\ la bataille
d'Actium ( 31 ).
Après la prise de Corinthe par Mumiiïius et la déroute du
parti démagogique en Achaïe, Antigonéia eut à se débattre contre
les difficultés que soulevait partout l'application du nouveau
régime imposé aux villes grecques par le Séuat. Un Grec seul
pouvait, grâce à une subtile expérience du caractère national et
des habitudes locales, mener à bien cette délicate entreprise de
pacification. Aussi le concours de Polybe fut-il accepté, à la
demande des villes achéennes, parla Commission sénatoriale (1).
Polybe parcourut les villes, veilla partout à l'exécution des
mesures dictées par le Sénat, arrangea les différends et s'acquitta
de sa mission avec tant de dextérité qu'il recueillit partout des
ieinercîments et des hommages. Plusieurs villes d'Arcadie lui
élevèrent des statues, de son vivant et après sa mort. Antigonéia
lui consacra dans le temple double d'Asclépios et de Léto une
stèle sculptée (2).
Le vide et la monotonie de la vie politique, à dater de cette
époque, n'assoupirent pas complètement les divisions et les
vieilles haines des villes grecques. En particulier, les causes natu-
relles, qui avaient, de temps immémorial, entretenu l'antago-
nisme de Tégée et de Mantinée, subsistaient toujours : les conilils
de ce genre échappaient à la répression de la discipline romaine.
(1) Polyb. XL. 10, 1 et 5. — Pausan. VIII, 30, 4.
(2) j'ai retrouve'- un fragment de l'inscription de cette stèle; c'était une
épigramnie en distique analogue à celle que possédait Olympie. Fougères.
Bull, de Coït, hellén. XX (1896) p. 140. — Cf. Dittenbergeft Àrch.Znt. 1877.
N° 101 — Insçhr. vun Olympia. N* H9.
PÉRIODE ROMAINK.
(depuis 14T> avant j.-C).
La Commissioi
sénatoriale
et Polybe
à Mantinée
(MO).
Antigonéia
prend parlipour
Octnvc
' :\ la bataille
d'Actium ( 31 ).
Après la prise de Corinthe par Mumiiïius et la déroute du
parti démagogique en Achaïe, Antigonéia eut à se débattre contre
les difficultés que soulevait partout l'application du nouveau
régime imposé aux villes grecques par le Séuat. Un Grec seul
pouvait, grâce à une subtile expérience du caractère national et
des habitudes locales, mener à bien cette délicate entreprise de
pacification. Aussi le concours de Polybe fut-il accepté, à la
demande des villes achéennes, parla Commission sénatoriale (1).
Polybe parcourut les villes, veilla partout à l'exécution des
mesures dictées par le Sénat, arrangea les différends et s'acquitta
de sa mission avec tant de dextérité qu'il recueillit partout des
ieinercîments et des hommages. Plusieurs villes d'Arcadie lui
élevèrent des statues, de son vivant et après sa mort. Antigonéia
lui consacra dans le temple double d'Asclépios et de Léto une
stèle sculptée (2).
Le vide et la monotonie de la vie politique, à dater de cette
époque, n'assoupirent pas complètement les divisions et les
vieilles haines des villes grecques. En particulier, les causes natu-
relles, qui avaient, de temps immémorial, entretenu l'antago-
nisme de Tégée et de Mantinée, subsistaient toujours : les conilils
de ce genre échappaient à la répression de la discipline romaine.
(1) Polyb. XL. 10, 1 et 5. — Pausan. VIII, 30, 4.
(2) j'ai retrouve'- un fragment de l'inscription de cette stèle; c'était une
épigramnie en distique analogue à celle que possédait Olympie. Fougères.
Bull, de Coït, hellén. XX (1896) p. 140. — Cf. Dittenbergeft Àrch.Znt. 1877.
N° 101 — Insçhr. vun Olympia. N* H9.